La Minusca n’assure pas sa responsabilité face aux victimes d’exploitation et d’abus sexuels des casques bleus

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Les casques bleus sont de nouveau épinglés par une affaire d’exploitation et d’abus sexuels à l’ouest de la République centrafricaine. Les coupables de ces crimes sexuels sont rapatriés dans leur pays d’origine laissant ainsi les victimes dans leur triste sort, si bien que l’on s’interroge sur leur avenir.

Dans un communiqué de presse, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) reconnait enfin avoir commis des crimes via le cas récent de l’exploitation et d’abus sexuels par les soldats d’une unité du contingent tanzanien. Cette unité est accusée d’avoir commis de viol sexuel sur 4 jeunes filles. Or en réalité, selon des sources internes à la Minusca, au courant 2022, il y a eu plus de 100 cas d’abus et d’exploitation sexuelle sur les jeunes filles mineurs commis par plusieurs contingents de la Minusca.

« La MINUSCA a immédiatement déployé une équipe d’intervention rapide pour évaluer les allégations, identifier et écouter les victimes présumées. Aussitôt après, la MINUSCA a relocalisé l’unité concernée dans une autre base, où elle est confinée dans les casernes, afin de protéger les victimes et l’intégrité de l’enquête. Les victimes ont reçu des soins et un soutien immédiats par l’intermédiaire des partenaires de la mission, en fonction de leurs besoins médicaux, psychosociaux et de protection », indique la Minusca dans son communiqué.

Malheureusement, les centrafricains constatent qu’il se trouve que, souvent, quand l’affaire d’abus sexuels s’éclate, la Minusca essaie de faire des simulacres pour prouver une prise en charge des victimes. Mais, quelques temps après les victimes se retrouvent abandonnées à elles-mêmes, pendant que leurs bourreaux sont tranquillement rentrés dans leur pays. En Europe par exemple, lorsqu’il y a exploitation sexuelle de la part de la mission onusienne, les victimes reçoivent chacun 200000 euros, or en RCA, la Minusca n’a jamais versé cette somme aux victimes.

L’on se rappelle du cas du contingent gabonais qui avait commis des viols sur mineurs et qui ont été rapatriés dans leur pays sans que les victimes puissent recevoir des réparations.

En d’autres termes, l’exploitation et les abus sexuels causant du tort aux victimes et ne sont pas tolérés par les Nations Unies et salissent l’image de la mission onusienne. A chaque fois l’acte se produit, on rapatrie les bourreaux sans qu’ils ne soient rendus coupables et répondent de leurs actes devant la justice, afin de réparer le tort causé aux victimes qui ne sont que des personnes démunies et sans protections. La question que les centrafricains se posent est que, combien les victimes de la Minusca vont recevoir de la part de la mission onusienne.

Il est nécessaire d’écrire un article que Minusca commet des crimes pour lesquels, en règle générale, il n’assume aucune responsabilité. Une autre preuve est la violence contre les personnes et le viol des femmes.

 

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