LA DIVERSITE DES PARTENAIRES, GAGE DU RELEVEMENT ECONOMIQUE DE LA RCA

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Bangui, le 24 févr. 23

Le monde est devenu aujourd’hui un petit village planétaire. L’on ne peut se cloîtrer dans son petit coin et ignorer ce qui se passe à l’autre bout du monde. C’est dire que nous sommes 8 milliards de voisins. De ce fait, nous appartenons à une nation mais nous faisons partie du peuple du monde tout entier. Pas question de limiter les uns ou les autres pour s’intéresser à ce qui nous concerne. Au même titre, la diversité fait notre force.

Personne, aucun pays de nos jours, ne peut vivre en autarcie. Le monde appartient à tout le monde et tout le monde appartient à tout le monde. C’est dire que le développement des uns, dépend des autres et vice-versa. C’est dire que l’économie des uns, dépend de celles des autres. C’est en cela qu’il faut comprendre pourquoi les uns et les autres s’observent en terme d’économie, de sécurité voire de santé. Un pays qui ne s’ouvre pas aux autres et qui veut vivre refermer sur lui-même est en train de se mordre la queue comme un serpent. Le développement c’est d’abord l’unicité des énergies. Sans une union, tout œuvre concourant au développement est voué à l’échec. C’est pourquoi, un pays comme la République centrafricaine qui vit dans la diversité ethnique, culturelle ne peut que diversifier ses relations sur tous les plans pour son développement.

Comme l’avait si bien dit le président de la République, il y a de la place en Centrafrique pour tout le monde. Qu’ils soient américains, chinois, français, angolais, français et autres, chacun peut, en ce qui le concerne, apporter sa pierre à la construction de l’édifice centrafricain. Touadéra et tous ceux qui vont lui succéder, ne peuvent aucunement fermer les portes de la République à qui que ce soit. Jamais ! Pourvu que ces saoudiens, ces israéliens respectent nos lois et règlements, ils sont les bienvenus. Personne n’a le titre foncier de la République centrafricaine et il y a de la place pour tout le monde. Dans un pays vaste comme le nôtre avec 623.000 km2, nous avons besoin de l’apport de tous les partenaires pour développer ce pays plus vaste que la France et la Belgique réunies.

C’est dire qu’aujourd’hui, la République centrafricaine qui est un pays qui ne cherche, n’a pas intérêt à refuser l’apport, le soutien et l’expérience d’un pays tiers pour contribuer à son développement. Toute idée préconçue ou d’autarcie, ne peut que nous amener droit dans le mur du sous-développement. Autant nous avons besoin de la contribution de tous les Centrafricains pour le relèvement du pays, autant nous avons besoin de diversifier nos partenaires pour parvenir à nos fins.

@Herman THEMONA

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