Bangui, le 19 juillet 23
C’est le constat qui se dégage autour du débat des idées qui entoure le projet de la nouvelle Constitution. Depuis qu’il a été rendu public, ce projet de nouvelle Constitution donne libre cours à divers courants de pensées. Ce qui montrent à suffisance que la démocratie centrafricaine se porte bien malgré la volonté de certaines ONG nationales ou internationales qui veulent jeter l’opprobre sur la République centrafricaine.
Avant même la campagne lancée le 15 juillet 2023, la publication du projet de la nouvelle Constitution a aussitôt suscité bien des réactions. Ce document a fait l’objet des critiques tant sur la forme que le fond et, tout un chacun s’est exprimé ou s’exprime librement sur le sujet. Il faut reconnaître que c’est un sujet passionnant qui fait couler beaucoup de d’encre et de salive de par la position des uns et des autres. Sur les réseaux sociaux, sur les ondes, tous les supports communicationnels sont actuellement utilisés pour exprimer le point de vue des uns et des autres. De l’avis des observateurs de la démocratie centrafricaine, celle-ci est en train de s’affermir et de se consolider. Il faut reconnaître que l’une des recommandations phares du dernier dialogue qui ont permis de concevoir la Constitution de 2016.
L’opposition démocratique, les groupes armés, la société civile, les religieux et autres groupes de pression ont donné et continuent de donner librement leur point de vue ou leur opinion le plus librement du monde sur cette nouvelle loi fondamentale. La République centrafricaine ne fait que consolider sa position de pays démocratique avec le Président Faustin Archange Touadéra. Cet homme épris de paix et de justice, a un grand respect pour la démocratie et les droits de l’Homme. S’il n’avait pas ces atouts, il serait vents debout contre beaucoup de personnes de l’opposition démocratique, de l’opposition armée comme de la société civile et autres. Homme de principe, le Président Touadéra, fervent adepte de la démocratie, donne le droit le monde, tout le monde sans exception pour parler librement des questions qui engagent son pays.
Dans certains pays même ceux qui se disent démocratiques, l’opportunité que les Centrafricains ont aujourd’hui avec le Président Touadéra, ils ne l’auront jamais avec un autre président. Les insultes dont il fait l’objet et bien d’autres personnalités du pays sans inquiétudes de la part de ses détracteurs montre à suffisance l’encrage de la véritable démocratie dans notre pays. Comme le ridicule ne tue pas dans ce pays, ces fossoyeurs de la République en mal d’émotion, prétendent que c’est le Président Touadéra qui est un dictateur. Dictateur simplement parce qu’il veut répondre aux aspirations profondes de son peuple qui veut une nouvelle Constitution.
Non ! Ne nous laissons pas berner par des jugements subjectifs quand nous ne sommes pas du même avis que quelqu’un. Personne n’est obligée de suivre ou d’accepter la vision politique du MCU et de son mentor qui n’est autre que le Président Touadéra. Mais, au-delà de toute considération, il va falloir respecter la volonté des uns et des autres sinon leur opinion. C’est ce que fait le Pr Faustin Archange Touadéra qui ne cherche pas à restreindre les libertés de ses concitoyens qui ne passent que leur temps à insulter, à diffamer sur les réseaux sociaux même dans les journaux et sur les ondes de certaines radios de la place. En laissant libre cours aux Centrafricains de se prononcer sur le projet de la nouvelle Constitution, Touadéra et son clan démontre à qui le veut qu’ils sont des démocrates avérés et convaincus. Ce qui est sûr, ils seront même prêts à s’incliner devant la volonté des Centrafricains d’ici après le 30 juillet 2023 quant au résultat du vote référendaire.
S’il est vrai que l’on apprend à devenir démocrate mais aussi, il faut jouir de certaines prédispositions pour pratiquer la démocratie qui est une science difficile à assumer dans un pays comme le nôtre où la mauvaise foi et la rancœur sont de mise.
