EN QUOI LA NOUVELLE CONSTITUTION CONSTITUE-T-ELLE UN AVENIR PLEIN DE CONFIANCE POUR LA RCA ?

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La République Centrafricaine sort progressivement des moments les plus sombres de son histoire dans ces dernières décennies. Les régimes démocratiquement élus ont de la peine à finir légalement leur second quinquennat du fait que les rebellions et les coups d’Etats ne manquent. A quand la fin de ce cycle infernal de violence en République Centrafricaine ? Pour espérer la fin définitive des crises militaro-politiques en RCA, il est très judicieux de savoir à qui profitent toutes ces crises.

A l’époque, le président fondateur de la République Centrafricaine Barthélemy Boganda a fait de ce pays un modèle au niveau Africain. La RCA avait pris un élan sans pareil, tous les auteurs pays Africains, voire Européens faisaient recours  aux modèles de leadership des autorités Centrafricaines. Mais tout d’un coup, il y a eu revirement de la situation, la République Centrafricaine est tombée dans une instabilité sans pareille et c’est le peuple qui reste la principale victime.

Dans ce pays, certains hommes politiques, tirent profit quand le pays est au feu et au sang. Ce n’est un secret pour personne que certains hommes politiques savent qu’ils n’ont aucun projet de société concordant pouvant permettre aux Centrafricains de leur confiance. Pour preuve, malgré les efforts multiples du régime en place pour le retour définitif de la paix sur toute l’étendue du territoire, le BRDC par tous les moyens veut faire replonger le peuple dans une éventuelle crise.

Certains fils du pays ne sont pas passés par quatre chemins pour prendre Bozizé et ses pairs du BRDC pour responsables de cette insécurité persistante.

Mais il est important de préciser que certaines grandes puissances seraient impliquées dans toutes ces multiples crises qui ont eu lieu en RCA. Mais ces manœuvres machiavéliques seront bientôt  exposées au grand jour. Le peuple en n’a marre d’être une marionnette de ces puissances extérieures qui croient que la RCA reste et demeure leur réservoir économique. Il est temps d’en finir, nous ne sommes plus à l’époque coloniale où devrait tout dicter aux dirigeants africains dans le but d’avaler la couleuvre blanche de leur machination audacieuse.

Le vote de la nouvelle loi fondamentale est une étape cruciale qui prouve à suffisance que le peuple Centrafricain engage une dynamique la vraie souveraineté de son pays. D’ici peu de temps, cette loi mère sera promulguée par le Président de la République, et qu’après la fin de l’actuel mandat, elle va entrer en vigueur, c’est-à-dire, son application commence.

C’est avec la satisfaction totale que la nouvelle Constitution centrafricaine à hauteur de 95% et avec un taux de participation de 70% selon les tendances provisoires de la Direction Nationale de la Campagne Référendaire. Le contenu de ce Document qui compose 189 articles prend en compte toutes les aspirations du peuple Centrafricain. Personne n’est laisser de côté car toutes les dispositions sont prises pour que la RCA débarque sur une nouvelle République.

Il va sans dire que si tous les Centrafricains se prononcent en faveur du OUI, il faut que le respect scrupuleux de cette loi mère doit se faire à tous les niveaux. Les autorités du pays doivent se conformer aux articles qui les concernent et chacun Centrafricain où qu’il se trouve doit également respecter ce qui le concerne.

L’essentiel est que ce Document ne doit être considéré comme un simple livre qui sera mis dans les tiroirs. Ah oui, nous connaissons que les Centrafricains sont prêts à prendre des décisions qu’eux-mêmes ne mettent pas en pratique. Dans ce cas de figure, il faut dire que le respect de la parole est très capital et surtout les valeurs républicaines qui doivent être au centre de toutes les préoccupations.

Si tout le monde dit OUI à cette nouvelle Constitution, il faut également dire OUI à son respect. Cette constitution, comme a dit le Directeur national de la campagne référendaire l’Honorable Evariste NGAMANA, s’impose à tout le monde. Autrement dit, les partisans du NON qui se sentent Centrafricains doivent se plier à son respect strict.

Depuis plusieurs décennies, la RCA souffre des maux qui la gangrènent à cause justement, des imperfections qui se souffrent dans ces différentes Constitutions de 1961, 1995, 2016…Raison laquelle, il faut absolument que les Centrafricains disposent d’une loi fondamentale qui prend en compte toutes leurs aspirations.

C’est dans cette dynamique qu’avec la tenue du dialogue républicain, les recommandations mettent des points sur certaines réformes qui permettront justement à la RCA de ne plus se confronter à des crises et aux embarrasses, à l’exemple de l’exploitation des richesses naturelles du pays, la question de bi-nationalité, l’âge de candidater à la présidence de la République et à la députation pour ne parler que ceux-ci.

La RCA n’est pas le seul pays au monde à pouvoir changer sa Constitution. Dans les pays qui se réclament démocratiques, leurs Constitutions ont été changées à plusieurs reprises. C’est justement pour introduire des points de vue qui peuvent faire avancer leur pays. Et nous sommes tous d’accord que ces pays dépassent largement les autres sur tous les plans. Si tel est le cas on peut dire ces peuples mettent en pratique le contenu de leurs lois fondamentales. En Centrafrique, c’est ce qui devrait se faire pour que le pays soit stable et entame réellement son processus de développement intégral.

@Herman THEMONA

 

 

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