Bangui, le 09 juin 22
Depuis sa brillante réélection à la magistrature suprême de l’Etat pour un second mandat, le vœu le plus ardent du locataire du Palais de la Renaissance est de voir son pays se hisser au rang des pays émergent. En dépit de la détermination du Président Touadera qui se démène comme un beau diable pour l’émergence de son pays, certaines personnes malintentionnées et d’autres puissances extérieures jaloux de ses efforts, ne voient pas de bon œil.
C’est un secret de polichinelle que depuis son accession au pouvoir de l’Etat après les moments douloureux de l’histoire de la Centrafrique, le Président Touadera a pour seul souci, celui d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la République centrafricaine. Et pour lui, cela passe par la reconstruction de son beau pays sur les cendres de la crise militaro-politique l’ayant plongé dans l’abîme. Cinq ans durant son premier quinquennat, le Président Touadera s’était investi corps et âme pour mettre sur pied un pays considéré par certains commentateurs comme un Etat-néant.
Ainsi après sa brillante élection pour un second mandat, il s’était dit engagé à consolider les acquis des cinq années précédentes que son gouvernement a engrangés grâce à leur engagement commun à reconstruire la République Centrafricaine.
Mais c’était sans compter avec les démons des crises militaro-politiques qui, tapis si prêts dans l’ombre, échafaudaient un plan machiavélique et qui s’étaient apprêté à replonger le pays dans le chaos.
En effet, dès le début de l’année 2021, le pays a fait face à une grave atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, perpétrée par certains compatriotes mûs par leurs intérêts personnels ou devenus de transfuges dans la lutte d’influence géopolitique et géostratégique, regroupés au sein d’une nébuleuse association des malfaiteurs dite « Coalition des Patriotes pour le Changement », CPC.
Dans leur pensée criminelle, les auteurs avérés des malheurs du peuple centrafricain ont occasionné d’énormes pertes économiques et financières.
Les attaques ciblées contre les ONG humanitaires ont par ailleurs provoqué l’arrêt ou la suspension de la fourniture de l’assistance à des populations centrafricaines démunies, accentuant ainsi une crise humanitaire déjà aiguë.
Les modes opératoires de la C.P.C, telles que l’usage des mines anti personnelles et anti-char et la politique de terre brulée pratiquées dans les régions du Centre, du Sud-Est, du Nord et du Nord-Ouest du pays, portent l’empreinte des terroristes au sein de cette rébellion.
Devant ce péril imminent, le gouvernement du Président Touadera a recouru aux accords de coopération militaire signés avec la Fédération de Russie et le Rwanda pour contrer la progression des assaillants.
L’efficacité et le professionnalisme de ces forces bilatérales, déployées aux côtés des forces de défense et de sécurité nationales, ont énormément contribué à rétablir l’ordre public et à restaurer l’autorité de l’Etat sur une bonne partie du territoire national.
Mais avec la détermination du Président Touadera, la République centrafricaine s’est installée progressivement dans la paix. C’est la preuve que le rêve de nos ancêtres, le rêve d’unité, de dignité et de travail, se concrétise lentement mais sûrement. Autant dire que l’année 2021 a vu se consolider la démocratie et la fibre patriotique dans les domaines où l’intérêt du pays l’exige.
La brillante réélection du Président Touadera pour un second quinquennat a pour seul objectif, celui de conduire la nation centrafricaine vers un avenir prometteur.
Au-delà de tout, les Centrafricains ont prouvé aux yeux du monde que rien ne peut arrêter la marche de la République centrafricaine vers son développement ; rien ne peut remettre en cause leur attachement à la démocratie et leur ardent désir de vivre ensemble dans un pays enfin uni et indivisible.
La République a certes chancelé, mais elle n’était pas cette fois-ci tombée aux mains des criminels multirécidivistes, à leur grand étonnement. Et la plus grande satisfaction de tous les Centrafricains est d’avoir vu la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité, devenues réellement républicaines et pluriethniques.
En dépit du contexte économique particulièrement difficile et en l’absence des appuis budgétaires depuis 2022, le gouvernement a continué à travailler pour améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. Cela se justifie par le paiement des arrérages des pensions, des arriérés des fournisseurs, les subventions relatives à la filière coton, les arriérés de salaires de décembre 2001, les bourses d’études etc. Le gouvernement sous la Haute clairvoyance du Président Touadera a travaillé d’arrache-pied pour le financement des reformes des finances publiques. C’est ainsi que le gouvernement a confirmé sa contribution d’un (1) milliard de FCFA sur le Budget 2022, ce qui démontre suffisamment notre détermination à accélérer les réformes des finances publiques.
Dans le domaine de la défense et de la sécurité nationales, la mise en œuvre du Plan National de Défense et du Plan Global de Redimensionnement et de Redéploiement des Forces de sécurité intérieures a permis de recruter plusieurs Centrafricains, ce qui démontre la volonté affichée des jeunes Compatriotes à défendre leur pays.
Une chose est sûre, le gouvernement a obtenu des résultats depuis 2021 dans la mise en œuvre du projet du Président Touadera de réduction de la pauvreté de nos populations rendues vulnérables par plusieurs années de crises.
Dans la lignée de son précédent quinquennat et de la mise en œuvre d’une diplomatie innovante, orientée vers le développement, le Président Touadera a consacré l’année 2022 comme l’année renforcement de coopération et des liens d’amitié et fraternels de la Centrafrique avec tous les pays du monde, désireux de nous aider à sortir de l’interminable crise sécuritaire, de la pauvreté et du sous-développement.
C’est ainsi qu’il a souhaité que 2022 soit une année charnière pour les investissements innovants en République Centrafricaine afin de créer de l’emploi et des ressources pérennes, fournissant ainsi à la jeunesse centrafricaine une autre alternative que les armes et la violence.
La République centrafricaine s’est donc engagée à œuvrer tant sur le plan multilatéral que bilatéral au développement de ce partenariat que le Président souhaite équilibré et mutuellement bénéfique.
Depuis le début de 2022, le gouvernement s’est davantage concentré sur les principales priorités du moment, notamment le rétablissement de la paix, la sécurité, la promotion des droits humains, la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics, les réformes des finances publiques, pour stimuler une croissance économique durable et renforcer la résilience de la population.
C’est dans l’optique de créer les conditions propices au retour de la paix, de la sécurité et de la tenue du Dialogue républicain que le Président avait déclaré, en octobre dernier, un cessez-le-feu unilatéral et immédiat, dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route conjointe de Luanda, suivi du Dialogue républicain que le gouvernement vient d’organiser.
En dépit des efforts du Président Touadera pour la reconstruction du pays, certains fils du pays égarés font feu de tout bois pour saper le fondement de la Centrafrique. C’est le cas de certains opposants qui se complaisent dans l’opposition destructive au lieu d’une opposition constructive. Il est évident cette race des opposants cherchent par tous les moyens à prendre en otage la Centrafrique pour satisfaire des intérêts personnels ou étrangers.
Outre ces opposants de pacotille qui œuvrer pour replonger le pays dans les abysses, certaines puissances extérieures tapis dans l’ombre tirent sur les ficelles afin de maintenir le pays dans le cycle infernal des crises. La raison est simple et c’est parce que nos ressources naturelles suscitent la convoitise et l’appétit insatiable de ces puissances qui ne supportent pas la détermination du Président Touadera de défendre les intérêts de ses compatriotes. Le moins que l’on puisse dire est que pendant que le Président œuvre pour le bien-être de ses compatriotes, il malheureusement reste incompris par certains. Le souhait de tous est de que les Centrafricains ont intérêt à réapprendre à vivre ensemble, à se faire confiance réciproquement, à unir leurs forces pour construire leur pays, avec toutes les raisons d’espérer un avenir meilleur.
@Bienvenu ANDALLA
