Bangui, le 16 avr. 22
« La Constitution du 30 Mars 2016 adoptée dans la précipitation et la pression des groupes armés ne répond plus aux réalités Centrafricaines et ne profite pas à la population. Donc, il est impératif de revoir cette Constitution pour que le peuple Centrafricain ait une nouvelle Constitution ». Tels sont les points énumérés par plusieurs Syndicats au cours d’une Conférence de presse le 14 Avril dans une salle de l’hôtel leadger Plazza.
Si la question de la révision de la constitution ou de l’adoption d’une nouvelle a été évitée lors des assisses du dialogue républicain, le peuple Centrafricain continue de la réclamer. Une nouvelle constitution qui éviterait à la population Centrafricain le mimétisme observé jusque-là. Une constitution qui répondrait aux aspirations légitimes du peuple souverain et ferait inclure les recommandations issues du dialogue républicain pour une gouvernance saine et transparente. Tels ont été la quintessence de ce que les représentants de la société civile, le syndicat des travailleurs, les représentants des transporteurs et des jeunes ont dit lors de ce point de presse.
Prenant la parole, monsieur Davy Yannick ANDJIDA coordonnateur de l’Action pour la Paix et Développement a tenu à montrer les insuffisances de ce texte et dans quelle condition elle a été soumis à l’approbation du peuple en 2016. « La constitution du 30 Mars 2016 s’est faite dans la précipitation et sous pression des groupes armés à l’époque. Nous comprenons cela mais après sept ans, il est donc nécessaire que cette loi fondamentale soit révisée. La France a connu dans son histoire 24 révisions de la constitution, les USA, 17. C’est dire que la RCA ne sera pas le seul pays au monde à vouloir améliorer sa loi fondamentale. Il est grand temps que nous ayons une constitution qui répond aux aspirations du peuple Centrafricain. Une constitution qui peut nous permettre d’amorcer des grands chantiers du développement » a indiqué le coordonnateur de l’APD Davy Yannick ANDJIDA avant de préciser que la révision est prévue par la constitution elle-même. « La modification de la constitution est prévue à travers des mécanismes légaux. Par voie référendaire ou par saisine du parlement. C’est le peuple qui sera mis au-devant des choses par ce qu’il est souverain ».
La République Centrafricaine a du chemin à faire et doit être comme les autres pays. Permettre à la poplation de vivre dans l’aisance. Que les richesses soient redistribuées comme il le faut, que les travailleurs exercent dans des conditions descendes. Pour arriver à toutes ces réformer, il faut que la constitution soit révisée car celle-ci est inondée des points qui ne sont pas des réalités centrafricaines a déclaré monsieur ZOH-POGUELE Firmin Secrétaire Général du Central Syndical des travailleurs en abrégé GSTC. « La constitution du 30 Mars 2016 ne permet pas à la population Centrafricaine d’aspirer au bien-être. Les travailleurs n’en profitent pas car elle est inondée des points qui ne sont pas nos réalités. Tout le monde doit s’accorder pour la modifier car dit-on que la voix du peuple est la voix de Dieu » a renchéri monsieur ZOH-POGUELE.
@JLG