Bangui, le 06 septembre 23
Ces derniers temps, les fossoyeurs de la paix, sans scrupule, se permettent le luxe d’accuser le pouvoir en place, notamment le président Touadéra, de dictateur, alors que ce vaillant fils du pays se sacrifie au prix même de sa vie pour sortir le peuple centrafricain du joug colonial, gage de la stabilité. La franchise est-elle synonyme de dictature ?
La République centrafricaine est un Etat de droit et la Constitution en vigueur a bien précisé sa forme qui est la «République». C’est un Etat qui prône la démocratie. C’est dire que le peuple est au centre de toute décision touchant l’avenir de la nation. C’est dans ce cadre-là que ce peuple, détenteur du pouvoir, selon la définition donnée par Abraham Lincoln comme quoi «la démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple», a demandé au pouvoir en place de modifier la Constitution du 30 mars 2016 qui, selon lui, est truffée d’imperfections.
C’est ainsi que le président Touadéra, tel un bon père de famille, a répondu favorablement à son peuple en convoquant le corps électoral, lequel aboutit aujourd’hui au résultat définitif rendu publique le 21 août dernier par la Cour Constitutionnelle en faveur du «OUI». Le référendum est une manifestation de la démocratie.
Non, la République centrafricaine n’est pas le premier pays au monde à pouvoir convoquer un corps électoral. La France a fait le référendum, le Mali en a fait et la quasi-totalité des Etats au monde en ont fait aussi. Mais pourquoi jeter de l’anathème sur le régime de Bangui en considérant la franchise des autorités comme de la dictature ? Quel subterfuge qu’affichent les ennemis du peuple centrafricain !
Dans le passé, ces mêmes compatriotes, amis du diable, ont qualifié le président Touadéra de lâche, de mou, bref, ils l’ont qualifié de tout. Mais aujourd’hui, quand il décide de prendre la destinée de son pays en main en assommant le serpent par sa colonne vertébrale à travers sa franchise vis-à-vis des Occidentaux, ces mêmes roublards le qualifient de dictateur.
C’est pourquoi on se demande si cette qualification est une vengeance suite aux dénonciations faites par le président Touadéra contre certains Etats occidentaux que certains compatriotes de l’opposition sont en train de faire? Certainement oui, car c’est auprès de ces Etats occidentaux que ces derniers ont reçu la double nationalité. Mais où est l’intérêt du peuple centrafricain dans tout cela ?
Dans un pays dictatorial, on ne peut pas parler d’opposition, mais aujourd’hui, au nom de la démocratie, le pouvoir en place n’a pas empêché les opposants et les organisations de la société civile de jouer le rôle qui leur est assigné. Aujourd’hui, il n’y a pas de prisonniers politiques, idem pour les journalistes voire des prisonniers d’opinion. Tout ceci, pour démentir ces compatriotes qui ne savent plus quoi faire aujourd’hui suite à de cuisants échecs enregistrés ces derniers temps.
C’est dire que l’opposition centrafricaine n’a plus sa raison d’exister, du fait de son manque de patriotisme. Pour la quasi-totalité des opposants en Centrafrique, animer la scène politique signifie trahir, tenir des propos mensongers, prendre le peuple en otage, jeter du discrédit sur les autorités du pays, et la liste est longue. Tous ces comportements justifient à suffisance que le peuple n’est pas pris en compte dans leur lutte politique. Il n’y a pas de dictature en République centrafricaine. C’est la popularité du président Touadéra qui fait peur au sein de l’opposition, car l’amour, voire la confiance du peuple centrafricain envers son Président est inébranlable et inséparable. Voilà tout simplement le mobile de l’agitation des opposants qui voient tout en noir aujourd’hui dans le pays. Non, il est temps de s’unir pour que ce pays puisse aller de l’avant, au lieu de mentir au peuple centrafricain !
@Koko Mbéréti
