Centrafrique : Zoum sur le secteur agricole en Centrafrique après 4 ans

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Bangui, le 11 avr. 20

Nul doute ne peut ignorer les effets positifs que le développement du secteur agricole peut apporter dans un pays. Une agriculture développée et bien orientée ne pourrait que booster l’économie tous azimuts. Les USA ont pris de l’élan grâce à une bonne politique qui fait bouger l’agriculture et ceci se base dans un premier temps sur des ressources humaines et les ressources matérielles en second lieu.

Aujourd’hui en Centrafrique, un élan favorable, visible et concret se fait sentir dans le secteur avec l’appui et la détermination des autorités politiques actuelles pour faire de la RCA un secteur agricole assis, qui aura des impacts dans la vie de la population. Pour preuve, depuis quatre ans, les choses se précises.

La République Centrafricaine dispose d’une superficie de 623.000 km2 avec une terre fertile pour la bonne agriculture. Des régimes se sont succédés, certains ont contribué dans ce secteur pour son essor, mais d’autres ont naturellement noirci ledit secteur et les retombés sont encore là. C’est ainsi que depuis quatre ans, le Président de la République Faustin Archange TOUADERA avec son gouvernement ont appuyé sur des leviers pour redorer l’agriculture dans nos différentes régions à travers plusieurs stratégies mises en place.

Dans les années qui ont succédé le régime actuel, l’on avait compté un nombre d’environ 700 cadres c’est dire des techniciens supérieurs et ingénieurs agricoles confondus mais l’on compte en ce jour plus de 250 jeunes cadres intégrés tout en tenant compte du départ des plus âgés en retraite. Ainsi, nous assistons déjà à un nombre de 1000 cadres et agents repartis au sein du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et dans les régions.

Dans le cadre de la réforme institutionnelle, la RCA dispose sept régions administratives dont seulement trois sont opérationnelles mais avec l’intégration des jeunes cadres, l’ACDA reprend ses activités dans toutes ces régions en produisant des résultats satisfaisants.

Précisons également que l’Institut Centrafricain de Recherche Agronomique dit ICRA n’étais résumé qu’à un bureau à Bangui avant la crise mais actuellement l’on compte cinq représentations de cet Institut qui sont actives avec environ 50 hectares pour une culture mécanisées produisant des semences de qualité.

Pour une projection de ce secteur, le département tutelle dispose quatre projets en ce moment notamment le projet du Fonds International du Développement agricole (FIDA) situé dans l’Ouest c’est dire dans la Sous-préfecture de Bouar, Baoro, Yaloké, Bossembélé à la hauteur de 29 millions de dollars américains soit 15 milliards de FCFA pour six ans, le projet sur financement de la BAD dans le Sud-ouest, celui de la Banque Mondiale dans le Nord-ouest et le tout dernier de la BDEAC dans la partie centre du pays.

Il y a également le paiement des arriérés des producteurs du coton qui s’élève à 1 milliards 931 millions e FCFA visant à encourager la culture et  la production du coton. Sans oublier le secteur agro-business ayant développé la filière maïs en 2019 qui avait mobilisé plus de 1400 agriculteurs dans 80 groupements et coopératives avec l’appui de HUSACA dans l’Ombéla Mpoko.

Signalons aussi en dernier ressort que cet appui technique de l’ACDA s’est soldé par la culture de 400 hectares de maïs ayant donné 960 tonnes pour un chiffre d’affaire à hauteur de 80 millions de FCFA.

In fine, plusieurs de ces projets vont de bon train et il y en a qui sont encore en cours d’exécution ce qui donnera des résultats escomptés surtout que le Président de la République Faustin Archange TOUADERA s’y met.

@Ben

 

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