Bangui, le 03 décembre 20
Au moment où le peuple centrafricain se donne depuis le retour à l’ordre constitutionnel avec l’élection d’un président sur la base de la démocratie et la mise en place des institutions républicaines, les choses ne se précisent toujours pas clairement même s’il y a une accalmie dans certaines localités du pays. Les incendies des maisons ce mardi 1er décembre 2020 dans le village Nguénguélé 1 n’est qu’une illustration des souffrances du peuple centrafricain.
Il est certain de nos jours que les groupes armés sont déterminés à maintenir ce pays dans une coupe réglée même après la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation signée entre le gouvernement et les groupes armés le 6 février 2019. Plus d’un an de la signature de ce précieux document, les groupes armés sont restés dans leur position de détruire ce pays.
Selon une source digne de foi, les peuhls lourdement armés ont fait une incursion dans ce village situé à 25 km environ de Kaga-Bandoro, ils ont lancé une attaque contre les populations civiles ce qui a causé plusieurs blessés qui sont transportés à l’hôpital de Kaga-Bandoro et l’incendies des maisons sans aucune raison : « Nous savons ce qui se passe, et nous demandons à la communauté internationale de donner plus de tonus à la démocratie dans ce pays. Ce n’est pas en signant des deals avec les groupes armés que l’on pourra remporter les élections ou gagné la confiance de la population. L’histoire n’est pas muette dans ce pays. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, ce malgré l’implication de la communauté internationale dans le processus électoral et dans la reconstruction de ce pays détruit par les politiques politiciennes. Comment on peut se dire démocrate et vouloir se soucier de son peuple lorsque le pacte est signé avec les sanguinaires ?» S’interroge un habitant de Dékoa.
En effet, c’est une grande désolation pour ces victimes. Le peuple centrafricain est sous une coupe réglée des groupes armés qui font la pluie et le beau temps sur les paisibles populations. On ne peut pas comprendre qu’au moment où ce peuple se prépare à célébré dans la liesse l’événement historique de la proclamation de la République centrafricaine, ex Oubangui-Chari, que de tels actes se produisent à la grande désolation des populations. Aujourd’hui, le peuple centrafricain est plongé dans la psychose avec la peur au ventre, car l’histoire de ce pays ne fait que s’inscrire en rouge.
@Bienvenu ANDALLA,
