Bangui, le 21 mai 18
S’il y’a une urgence de l’heure, c’est celle qui consiste à ce que les Responsables de l’Exécutif et du Parlement prennent leurs responsabilités pour démettre dans l’immédiat tous leurs collaborateurs qui sont issus des groupes armés et ce, pour la seule et raison de la complicité avérée de ces derniers dans l’intensification de la crise dans le pays.
Il est a rappelé qu’au dernier remaniement gouvernemental, le Chef de l’Etat avait cru devoir ouvrir grandement la porte aux groupes armés en nommant cinq (5) de leurs Représentants dans la nouvelle équipe. Il en est suivi également les nominations de certains Représentants de ces groupes armés aux postes de Conseillers à la Présidence et à la Primature.
L’on s’attendait de cette ouverture du Chef de l’Etat Faustin Archange TOUADERA, voir ses nouveaux collaborateurs qu’il venait de désigner au plus sommet de l’appareil étatique, jouer un rôle capital afin de d’adhérer leurs bases au processus de paix en cours dans le pays.
Malheureusement, le constat est tout le contraire car ces nouveaux collaborateurs du Patron de l’Exécutif se sont comportés comme de véritables serpents qui avaient pour mission de mettre fin à la vie du Président de la République. Ceux-ci ont développer des stratégies visant à créer les troubles à Bangui et à l’intérieur visant à destituer les institutions du pays.
Il en de même pour l’Assemblée Nationale où au dernier mouvement du personnel, son Président Abdou Karim MECKASSOUA, a choisi plusieurs proches collaborateurs grands criminels issus des groupes terroristes du PK5. Voilà que depuis ces derniers évènements ont débuté à Bangui et à l’intérieur du pays, ces proches collaborateurs de MECKASSOUA qui résident le PK5 ont déserté les bureaux et émargent tranquillement sur le budget de l’Etat.
Puisqu’il est reconnu de tous que ces Représentants des terroristes et groupes armés qui sont au Gouvernement, à la Présidence et la Primature sont nuisibles pour le processus de paix et du relèvement de la RCA, il revient donc aux Responsables de l’Exécutif et du Parlement de les démettre dans l’immédiat et que des poursuites judiciaires soient ouvertes aussitôt à leur endroit.
Bienvenu ANDALLA,