Centrafrique/Université : La honte pour les enseignants du supérieur qui forment les étudiants en gangstérisme

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Bangui, le 30 juin 19

Le mouvement de protestation des enseignants du supérieur pour les frais de leur vacation, a été très critiqué par les observateurs de la vie politique. En dessous de leur grève, se cache l’intention de nuire aux hautes autorités du pays pour des raisons politiques.

C’était un spectacle désordonné qui a eu lieu sur l’Avenue des Martyrs, juste en face de l’Université lequel, les enseignants du supérieur, regroupés dans leur syndicat dit SYNAES ont barricadé la route comme des chiens enragés. Leur mouvement a dépassé les règles de l’art, notamment le droit de manifestation conformément aux dispositions syndicales.

Selon les informations qui nous sont parvenues, ces enseignants ont été montés par certaines personnalités politiques qui ne partagent pas la même vision politique avec le régime en place. Comment comprendre que le gouvernement se met à l’œuvre de la reconstruction nationale et que, les enseignants du supérieur sortis de nulle part, exigent l’apurement des arriérés des frais de leur vacation qui, pourtant le dossier est sur la table du gouvernement ?

Voilà que la vacation de 2016, 2017 et 2018 vient d’être réglée ce 28 juin 2019 par le gouvernement. Ces enseignants qui se comportent comme des affamés, envahissent tous les bistros de la place. Juste en face du stade et à l’intérieur, à Lakouanga, Sica 1 et 2, à marabena, Benz-vi, Gobongo, les lieux de boissons sont débordés par ces enseignants qui oublient leur famille et font la belle vie avec les prostituées.

C’est vraiment la honte pour ces enseignants qui sont sensés de donner le savoir aux cadres de demain, alors qu’en réalité, ils forment leurs étudiants en banditisme, à devenir des rebelles patentés. Les conséquences de ce qu’ils font sont très graves avec la paralysie des cours. Les étudiants sont très mécontents de l’attitude de leurs enseignants, craignant une interruption prolongée dans tous les établissements et instituts universitaires du pays, ne se sont pas mêlés au mouvement.

C’est un comportement aberrant affiché par ces enseignants qui sont animés par leur seul esprit de déstabilisation du pays comme le font les criminels-rebelles et hommes politiques de l’opposition. Le lieu du savoir est transformé en terrain des gangsters dont les auteurs sont bel et bien les enseignants du supérieur.

C’est dommage pour les encadreurs de nos Universités (public et privées) qui font la honte du pays alors que leur collègue, l’actuel président de la République Faustin-Archange Touadéra est toujours attentif à leurs soucis. D’ailleurs, les conditions de travail à l’Université sont améliorées avec la dotation des responsables en moyens roulants,  les reformes administratives, sans oublier les infrastructures qui sont améliorées pour l’intérêt des enseignants et les étudiants. Que dire de plus avec cette conduite rebelle de ces enseignants qui viennent d’être payés ?

@Hervé BINAH,

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