Bangui, le 15 juil. 20
Le ténor des mouvements armés qui s’agitent en Centrafrique, Abass Sidiki est désormais aux abois. Affaibli et traqué de tous côtés par l’offensive FACA-Minusca lancée depuis le 17 juin dernier, ce cannibale râle ces derniers souffles d’agonisant et veut recourir à un désormais impossible dialogue avec le gouvernement, les garants et les facilitateurs. Énième dialogue qu’il va encore et comme d’habitude fouler au pied.
« Toute chose a un début et une fin ». Ces propos sont du plus important livre au monde qu’est la Bible. La parole de Dieu. Le Dieu Tout Puissant qui protège la République Centrafricaine de ces voraces de sang que sont Sidiki, Darass et Alkatim, les trois chefs de guerre qui terrorisent l’Ouest, le Nord-Ouest, le Centre-Nord, le Nord, le Centre-Est et le Sud- Est du pays.
Qui aurait cru que Sidiki, conforté par les déférences que lui accorde le gouvernement en respect des clauses de l’APPR-RCA et qui, de manière aberrante, a claqué la porte dudit accord pour poursuivre son meurtrier et expansionniste razzias, puisse un jour se faire docile et demander à dialoguer avec le gouvernement, les garants et les facilitateurs de l’APPR ?
Comme cela sied de ses fallacieuses habitudes d’amadouer les gens, il pense toujours que les autres acteurs de l’APPR resteront dupes pour se plier à ses leurres. Cette fois-ci, il n’en saurait être question parce que trop c’est trop et que le peuple qui est la principale victime de ses exactions exige de son gouvernement qu’il n’y est point de répit dans la guerre contre Sidiki jusqu’à ce qu’il soit définitivement neutralisé et capturé vif ou mort. Plus besoin de parler avec lui autrement que par les armes.
Il est vrai que les 3R de Sidiki disposent des moyens que les Forces Armées Centrafricaines n’ont pas. Mais qu’ils le sachent, tant bien même que les Faca manquent des moyens, seuls leurs volonté, courage détermination avec la grâce du Dieu des Centrafricains suffisent pour lui opposer une farouche bataille dont le but final est de le voir capturé vif ou mort, ses éléments anéantis et ses matériels totalement détruits.
D’ailleurs de quel dialogue ose-t-il parler ? Le dialogue des sourds-muets puisqu’il ne parle, ni ne comprend le sango des Centrafricains, le français et l’anglais qui sont pourtant parlés et compris des Camerounais dont il est un indésirable ressortissant ? Cela ne vaut plus la peine. Lui-même connait les raisons du dégoût et de la condamnation à mort par contumace de tous les Centrafricains, en l’absence de sa présence tant souhaitée devant un tribunal criminel sans pitié pour des circonstances atténuantes, afin de répondre de tous ces odieux actes.
En tout cas et tout compte fait, les autorités Centrafricaines, la Minusca, et toute la communauté internationale, si elles ont un grain de souci pour le peuple Centrafricain doivent tirer toutes les leçons possibles des actes de Sidiki pour mieux comprendre ces extravagantes manigances qui tendent à considérer les autres comme des aliénés à interner dans des centres de malades mentaux.
Pourquoi n’ose-t-on pas organiser un sondage pour requérir les opinions des Centrafricains au sujet de cet anthropophage de Sidiki ? Ces opinions, bien que de diverses sources, tendront vers une seule expression : « les têtes sur un plateau de Sidiki Abbas, d’Ali Daras et d’Alkatim ». Et puisque nous sommes en période électorale, le candidat aux présidentielles qui l’aura fait, qu’il sache remporter les prochaines élections au KO dès le premier tour avec un incroyable score.
La voix du peuple, c’est la volonté de Dieu. Sidiki court encore, mais il ne courra pas toujours car les étaux se resserrent déjà sur lui et son temps est compté à rebours. Il le sait et a peur ; peur de mourir comme un chien enragé qui est traqué et abattu sans ménagement. C’est le sort qu’il mérite et qui lui est réservé selon le profond vœu des Centrafricains qui lui conjurent toutes les malédictions du monde.
@John Kpogbotchi
