Centrafrique : Touadéra promeut la justice et non l’impunité

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Bangui, le 29 nov. 21

La lutte contre l’impunité et l’injustice font partie des recommandations du Forum de Bangui et cela sont mentionnés dans la Constitution de la République Centrafricaine. Le président Faustin-Archange Touadéra dans sa vision politique, n’a pas mis de côté le vœu de ses compatriotes concernant le combat contre l’injustice afin de bâtir un Etat de droit. C’est la raison pour laquelle le slogan de la ‘’RUPTURE’’ tient sa place au cœur du numéro un Centrafricain.

Au cours de sa gouvernance à la tête du pays, le président Touadéra a fait de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille. C’est à ce titre que la justice qui est indépendante fait son travail pour traquer les bourreaux du peuple Centrafricain voire les auteurs des crimes économiques.

L’interpellation du ministre Hassan Bouba est une chose à saluer malheureusement qu’il soit libéré à la grande surprise de tous, et se retrouve tranquillement chez lui et de reprendre son fauteuil de ministre. Si d’aucuns pensent que le président Touadéra s’oppose à cette arrestation, c’est de la pure rumeur voire désinformation totale. La Présidence de la République par le biais de son porte-parole, Albert Mopkeme Yaloké a indiqué clairement que dans ses discours à la nation, le président Touadéra ne cesse d’insister sur l’impunité et surtout que la justice reste indépendante de faire son travail. Il s’agit là de la question de séparation du pouvoir.

« La décision du président Touadéra est nette et claire sur la question de ceux qui doivent faire face à la justice, de répondre de leurs forfaits afin de subir leur peine », A dit le ministre délégué Albert Mopkeme Yaloké qui est le porte-parole de la Présidence de la République.

C’est dire que l’impunité n’a plus sa place en Centrafrique. Ceux qui pensent que Touadéra est là pour faire yeux doux aux bourreaux du peuple Centrafricain, ils se trompent. Touadéra est le président de la République. Autrement dit, il est le patron de l’Exécutif et le président de la République. L’Assemblée nationale et les autres institutions de la République, ont chacun leur pouvoir qui est séparé conformément à la Constitution du pays.

La justice est là pour faire son travail en toute indépendance. Même si un Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR) avait été signé avec 14 groupes armés le 06 février 2019, cela n’empêche la justice de traquer ceux qui sont accusés d’être auteurs des crimes commis dans le pays. C’est même la raison de l’installation de la Cour Pénale Spéciale (CPS) qui a compétence de juger les crimes commis à partir de 2003 jusqu’à nos jours.

Les tribunaux nationaux jouent également leur rôle et c’est pourquoi des procès criminels se tiennent régulièrement. Touadéra ne se substitue pas à la place des juges pour inquiéter quiconque qui est accusé d’un forfait. C’est la même chose avec le cas de certains députés dont la justice a intenté une démarche judiciaire pour les entendre sur les faits dont ils sont accusés. C’est au moment où l’Assemblée nationale a voulu soulever la question de la levée de l’immunité que certaines langues vont interpréter les choses autrement.

Ces députés (Ziguélé, Zingas, Dologuélé…) se sont reprochés déjà de leur accointance avec la CPC raison laquelle ils évitent la justice ? That is the question. Donc, il faut appliquer la loi sur certains Centrafricains et laisser d’autres tranquillement ? C’est la question posée par Albert Mopkeme Yaloké qui estime pour sa part que ce n’est pas qu’on soit leader politique qu’on doit jouir d’une immunité. Tous les auteurs et complices des crimes commis dans le pays doivent se retrouver à la prison, dira le porte-parole de la Présidence de la République.

@François Dalingombé

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