Bangui, le 14 avr. 21
Le second mandat du président Faustin-Archange Touadéra est celui de la marche vers l’émergence. Cette émergence ne peut que réussir si tous les ingrédients de développement soient au vert. C’est-à-dire, les promesses doivent passer aux actes dans plusieurs domaines, entre autres, l’économie, la paix, la sécurité, les infrastructures publiques, la diplomatie…
Si l’on se tient seulement à la sécurité qui est le socle du développement d’un pays, le président Touadéra a affiché clairement en ce début du second mandat, l’attitude d’un Père de la nation qui est prêt à donner la carotte avec la chicotte. Autrement dit, le temps n’est plus celui de s’amuser avec ceux qui veulent remettre en cause les Institutions de la République et de freiner la démocratie qui est en marche. « Aux grands maux, grands remèdes », dira un dicton.
Ceux qui ont voulu même continuer leurs sales besognes contre l’intérêt du pays, comprennent actuellement que Touadéra qui est à l’écoute de son peuple, reste toujours déterminé à observer scrupuleusement la Constitution du pays. Raison laquelle, les criminels de la CPC paient les lourdes conséquences et appellent à l’aide. Quelle aide aux criminels! « Les sanguinaires des groupes armés sèment le vent et récoltent l’ouragan. », a déclaré pour sa part, Mme Odette M. de la société civile.
A côté de cette action salutaire du numéro un centrafricain, il faut ajouter le comportement diplomatique de Touadéra qui ne mâche pas sa langue et tient toujours le langage de fermeté à ceux qui veulent s’ingérer dans les affaires nationales. Le volume de ce ton donné par Touadéra est très bon et le cap doit poursuivre son bonhomme de chemin. A ce rythme, le peuple centrafricain estime que la vitesse que Touadéra engage dès le début de son second mandat, est sûre et certaine.
Avec cette allure, le président Touadéra peut espérer de la réussite de ses promesses basées sur sa profession de foi, le tout, bordé par sa vision politique. A cet effet, aucune raison forgée fallacieusement pour l’intérêt d’un groupuscule de personnes, ne peut amener le président Touadéra à céder et fléchir sur ce rythme qui doit continuer tout azimut.
@Hervé BINAH,