Bangui, le 26 octobre 21
La RCA aujourd’hui, n’est pas une petite portion, ce sont plus de 5 millions d’habitants qui occupent ce pays. C’est aussi l’un des pays riches en ressources naturelles. Le pays se trouve au cœur des stratégies de défense et de sécurité régionale. Sa stabilité et sa vision d’une Afrique moderne sont essentielles à la sous-région. 6 ans de reconstruction ininterrompue sous le président Touadéra, une économie diversifiée, des ressources agricoles et énergétiques en quantité, un cadre macroéconomique sain, une dette sous contrôle, un réseau relationnel international sont le fruit d’un long travail d’élaboration et de préparation, le fruit d’un travail collectif d’une équipe soudée autour du président Touadéra. Signaux forts témoignant de la confiance accordée au pays et au président Touadéra et à son équipe.
2016-2020 fut 5 années d’incroyable changement pour RCA. L’arrivée au pouvoir de Touadéra a mis en route un programme soutenu de réformes. Après vingt ans de stagnation, de divisions et de violence, la RCA est redevenue actuellement le pays phare de la région.
L’autorité de l’État est rétablie progressivement. Il assume ses fonctions essentielles que sont l’éducation, l’accès aux soins, à l’électricité, le dialogue, la cohésion sociale, à l’économie. Les institutions ont été restaurées, renforcées. Elles sont le rempart en cas de crise et assurent la continuité de l’État.
C’est à l’État de se mettre au service de la nation, de se préoccuper des infrastructures indispensables et du bien-être des citoyens. Il doit aussi pouvoir consolider l’unité nationale, lutter contre le tribalisme, renforcer les valeurs de paix, de justice et la démocratie.
Le renouveau de la diplomatie de la RCA fut consacré par sa représentation dans les institutions multilatérales. Tous ces changements furent le fruit du travail collectif d’une équipe motivée et solidaire. Aujourd’hui, cette nouvelle phase de l’émergence fait bon chemin. L’objectif pour le président Touadéra est de maintenir un cycle long de croissance, pour une meilleure répartition des richesses et une Centrafrique rassemblée.
Préserver et poursuivre
Malgré le deuil tragique qui a cruellement touché les Centrafricains à cause des ennemis de la paix, notamment les rebelles de la CPC, il a fallu revoir le système de sécurisation du pays avec l’appui des forces alliées (Russie et Rwanda). La RCA maintient le cap vers l’émergence. C’est pour répondre à ces multiples défis dans des circonstances exceptionnelles, pour que la RCA reste forte et rassemblée, avec un leadership expérimenté que le président Touadéra a repris la barre.
Une Centrafrique moderne et solidaire
C’est un nouveau challenge que la RCA se doit de maintenir par un taux élevé de croissance tout au long des prochaines années. Une condition essentielle pour augmenter la richesse nationale, absorber la poussée démographique, garantir des emplois et obtenir des résultats tangibles en matière de développement humain. Le programme pour la période 2021-2025 doit accélérer la transformation économique et sociale. Il repose sur cinq piliers : PREMIER PILIER : la paix, la sécurité et la cohésion sociale, préalables indispensables pour que les Centrafricains puissent planifier leur avenir, se projeter et investir sereinement ; DEUXIÈME PILIER : la création d’emplois. L’État doit jouer son rôle de chef d’orchestre pour organiser la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation et agencer en conséquence les secteurs économiques et motiver le secteur privé national ; TROISIÈME PILIER : la création d’un cadre de vie agréable et d’un environnement d’investissement attractif dans chacune de nos régions ; Poursuivre les efforts de gestion durable des déchets solides et liquides et dangereux pour un environnement sain ; Accélérer la création de logements sociaux en zones urbaine et rurale. Ce qui suppose pour le développement de l’habitat, la mise en place d’un programme de sécurisation ; QUATRIÈME PILIER : le développement d’une administration plus performante et plus engagée, au service du secteur privé, des régions et des citoyens. C’est l’émergence d’une véritable méritocratie au sein de l’administration publique. Il faut renforcer la décentralisation dans les régions en s’assurant de la viabilité des collectivités territoriales.
Concernant le CINQUIÈME PILIER : c’est l’homme. Le Centrafricain nouveau est au cœur de la RCA solidaire. Chaque Centrafricain, chaque Centrafricaine, quelles que soient ses origines et ses conditions sociales, doit devenir un acteur du développement, et contribuer par son travail à la création de richesse et au développement. Il doit être imprégné des valeurs nationales, et ses compétences doivent être valorisées. L’homme est la finalité mais aussi le moyen pour atteindre ces ambitions. C’est un chantier important, qui doit de plus se faire dans le cadre d’un développement durable. Et en fin de compte, le président Touadéra reste préoccupé par la question de la sécurité dans le pays.
@Ngba Dourou
