Centrafrique : Remaniement technique du gouvernement pour laisser libre les ministres candidats aux législatives. Qui doit rester et qui doit partir ?

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Bangui, le 17 juil. 20

Les élections s’approchent à grand pas et tous les yeux sont braqués vers le remaniement technique du gouvernement qui serait en cours pour que les véritables dés soient jetés. Conformément au Code électoral ceux qui prétendent se lancer dans la course législative, doivent démissionner trois mois avant la date de la tenue de ces échéances.

 Entendant faire le  choix d’autres personnalités pour intégrer le nouveau gouvernement, le  président Faustin-Archange Touadéra, face aux exigences électorales, souhaite ne plus faire confiance à ces ministres qui ne font pas leurs preuves, c’est-à-dire qui font le petit malin alors que ce sont les véritables pions de la médiocrité totale.

Ceci dit, les personnalités du gouvernement qui aspirent aller aux prochaines législatives doivent d’office et simplement être libérées ; préoccupations électorales exigent puisqu’ils (ces membres du gouvernement) doivent rassurer leurs électeurs de leur quasi permanente présence dans leurs circonscriptions telle l’a recommandée le code électoral. Alors dans de telles exigences, comment assurer en même temps ses responsabilités de ministre et celles de potentiels candidats aux législatives qu’ils sont très convaincus de remporter dès le premier tour?

Des indiscrétions nous laissent informer que les travaux d’évaluation de chaque ministre et de leurs efficacités sont confiés à des experts indépendants en la matière qui sont déjà en action. Et la signature dudit Décret de remaniement technique n’attend que les résultats de cette expertise.

Notre flaire d’investigateur nous a amené, en prélude à ce bouleversement, à jeter un petit clin d’œil critique sur les différents départements ministériels et faire notre propre évaluation de leurs chefs en attendant les résultats des experts commis pour ce travail.

 

Firmin Ngrébada : Premier Ministre, Chef du gouvernement. Le remplaçant de Simplice-Mathieu Sarandji à ce poste prétend de candidater dans la circonscription de Boali. Bien qu’apprécier pour son sens de travail, et surtout sa technicité qui a gagné la confiance des partenaires qui sont toujours prêts à soutenir les différents projets du gouvernement en vue du relèvement de la RCA. L’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR) qui porte ses fruits pour la stabilité du pays, en est l’une de la détermination du PM Ngrébada qui s’attache à la vision du président Touadéra. Ngrébada restera ou restera pas ! On attend de voir !

 1- Félix Moloua : ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération Internationale. Il occupe son poste depuis le 11 avril 2016. Il n’a pas de temps à perdre. Pour Moloua, c’est le travail et rien que le travail, un travail sans tâche d’huile qui compte pour le relèvement du pays.

Avec lui, la coopération est au beau fixe tant au niveau des partenaires bilatéraux que multilatéraux. Plusieurs conventions favorables au pays ont été signées sous son impulsion, certains financements ont été déjà octroyés, ce qui a permis des réalisations qui portent leurs fruits avérés et vérifiables. Moloua a fait la preuve qu’il mérite ce poste et à notre humble avis il peut poursuivre sa lettre de mission au même poste.

2- Henri-Marie Dondra : Ministre des Finances et du budget.

Henri-Marie Dondra : Ministre des Finances et du budget. C’est l’argentier de la République depuis le 11 avril 2016. Autrement dit, il a fait son entrée dans le gouvernement dès la première heure au pouvoir du Président Touadéra. La confiance du Chef de l’Etat au ministre Dondra rappelé de la diaspora africaine est telle que ce monsieur s’est complètement jeté à l’eau, hissé la barque finance du pays qui était sabordée et le ramener vers le bord avec une incroyable délicatesse. Conséquence, le pays se relève progressivement du point de vue économique avec une croissance bien appréciée par les partenaires internationaux, notamment le FMI qui a signé un nouveau programme avec le pays après avoir passé avec brio 6 revues du programme Facilité Elargie de Crédit (FEC).

A la faveur d’un leadership éclairé et sur haute instruction du président de la République Pr Faustin Archange Touadéra, le ministre Dondra a mis en place le système de paiement numérique de salaires des Fonctionnaires et Agents de l’Etat appelé Patapaye. Huit villes des provinces ont déjà expérimenté ce nouveau système de paiement qui a soulagé les fonctionnaires de l’Etat en poste dans ces provinces, qui dorénavant n’ont plus besoin d’effectuer le déplacement sur Bangui pour percevoir leurs salaires. Les directions générales des douanes et des impôts ont fait leur entrée dans l’ère du numérique avec le projet dédouanement en ligne, le projet télédaclaration et télépaiement des impôts.

Pour couronner la modernisation des administrations financières, le ministère des finances sous la conduite du ministre Dondra est en train de construire l’hôtel des impôts, une première dans l’histoire des finances publique en RCA ! Les salaires, les pensions et les bourses sont payés à terme échu, y compris les arriérés de salaires des précédents régimes. L’économie du pays dispose d’un PIB de 5% mais a connu une régression par rapport au Coivd-19. La Banque Mondiale et autres Institutions financières donnent leur lettre de noblesse à l’infatigable HMD, comme l’appellent ses complices. A vrai dire, le ministre Dondra est un vrai aguerri du domaine et la croissance économique du pays est toujours en affermissement. Chapeau au ministre Dondra !

3-Guismala Amza : Ministre des Travaux publics et de l’entretien routier. Ce ministre s’inscrit au tableau des ministres qui travaillent bien, dans le tout respect des consignes du gouvernement. Certaines rues de la Capitale et des routes principales dans l’arrière-pays sont en chantier à cause de ce monsieur qui cherche à donner du nouveau souffle au Département, même s’il reste beaucoup à faire.

On peut citer dans les réalisations dont fait preuve le ministre Guismala, il y’a le bitumage de l’axe qui relie le Lycée Technique et l’Université de Bangui, baptisée, Avenue Touadéra. La réhabilitation du Rond-point des Martyrs avec des pavés, est également l’œuvre de Guismala dont les travaux ont été réalisés par l’Entreprise CHOISY Sarl. On peut noter également dans les exploits du ministre Guismala, les travaux de réhabilitation des axes Boda-Mbaiki, Bandoro-Ndélé, le bitumage de l’axe Baoro-Bouar…Les Sociétés forestières dans la région Sud-Ouest sont sommées à amenager les routes de la zone leur exploitation.

Au niveau de Bangui, il y’a le bitumage de l’axe Ngaragba-Kassai, sans oublier les travaux de réhabilitation de l’axe Boyrabe-Kassai.  Avec la détermination du ministre Guismala, les partenaires sont prêts à mettre les mains à la proche pour soutenir le Département dans ses divers projets pour l’intérêt national. C’est dans cette optique la Banque Mondiale a fait don de moyens de travail. Voilà ce que le Département que dirige le ministre Guismala fait. Il peut continuer dans le gouvernement aux dires des centrafricains.

4- Herbert Gontran Djono Ahaba : Ministre du développement de l’Energie et des ressources hydrauliques.  

C’est un ministre qui met toujours en actif la mission qui lui est assignée. Pragmatique et dévoué à son travail, Djono Ahaba est resté toujours fidèle à la vision politique du régime en place et ses efforts sont à la grande satisfaction d’un plus grand public.

Dans le domaine hydraulique et celui de l’énergie, de profondes réformes sont enregistrées, ce qui a fait que les coupures d’électricité sont réduites. Toujours en ce qui concerne le domaine hydraulique, la SODECA est renforcée techniquement pour mieux satisfaire le besoin de ses consommateurs. Au niveau de la Station de pompage, de production et de la distribution, le dragage des eaux de l’Oubangui a été fait, et que des nouvelles électropompes sont installées pour mieux desservir en eau potable.

Dans la même droite ligne, le programme de la construction des forages dans les périphéries dans la ville de Bangui, sont en marche. Plusieurs forages ont été donc réalisés et réhabilités dans certaines villes du pays. Ce projet rentre dans le cadre du système d’adduction d’eau sur fonds Békoû. De Berberati en passant par Bossango, Bozoum et Bambari, les centres de la SODECA présents dans ces villes sont fonctionnels.

Le 15e BAC de la SOCASP qui est mis en service, c’est grâce au ministre Djono Ahaba qui a su mettre en évidence, les orientations du président Touadéra. Dans ce même élan de réponse au problème des hydrocarbures, plusieurs Stations-services embellis la ville de Bangui et autres provinces. Le dépôt de Salo dans la Sangha-Mbaéré, est en réhabilitation en ce moment.

Dans le domaine de l’électricité, on note les travaux de dédoublement des Usines de Boali sur appui des différents partenaires internationaux. Concernant l’énergie photovoltaïque, le projet de Sakaï avance très bien avec les partenaires chinois. Au niveau de Bangui, le bouclage de Bangui avec les panneaux solaires sur le fonds saoudien, est en marche. En plus de cela, il y’a la finition du projet concernant le démarrage du barrage sur la rive Lobaye dont la capacité est estimée à 70 Mégawatts.  Djono Ahaba, ce sont ses exploits qui parlent à sa place.

5-Mme Marie-Noëlle Koyara : Elle est la première femme centrafricaine à diriger les départements des Travaux publics d’abord, l’Agriculture et de la Défense à présent, bien que n’étant pas militaire comme ailleurs où ce sont des femmes militaires qui ont occupé ce poste.

A sa nomination au poste de ministre de la Défense nationale et de la reconstruction des Armées en septembre 2017, elle  a tout fait en tant que mère attentionnée des questions de sécurité pour réussir la signature, le 28 août 2018, à l’abri de tout radar français et américain, un Accord militaire avec la Fédération   de Russie, le Rwanda et autres partenaires bilatéraux de défense. Réaction adroitement ajustée à sa lettre de mission.

Résultats, les FACA sont toujours en cours de réforme, des recrutements dans les Forces de défense nationales se font désormais, non pas par népotisme, clanisme et corruption, mais sur des critères de volonté, de compétence, d’intégrité et par voie de concours pour que l’homme qu’il faut, soit à la place qu’il faut.

Malheureusement ces vieilles habitudes ci-haut décriées subsistent encore et constituent son cheval de bataille. Des mérites lui sont reconnues par le peuple centrafricain à travers les incontestables prouesses des FACA sur les champs de bataille malgré le défaut des moyens qui leurs manquent. Une dame hautement appréciable. Par le fait qu’elle la députation ne l’intéresse pas, elle peut continuer sa mission avec le président Touadéra.

6-Flavien Mbata : Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux. En tout cas, rien à dire sur cet homme de droit qui fait avancer les choses au sein du Département qu’il dirige. Avec lui la justice est en marche dans le pays et avancent significativement avec l’appui des différents partenaires attentionnés par les questions de l’impunité, des droits de l’homme.

La CPS et la CPI apprécient à sa juste valeur le travail de ce valeureux fils du pays car, le redéploiement de l’administration de la justice, pénitentiaires, la chaîne pénale est en marche, et les procédures judiciaires dans le pays font le lot des actes de la réforme qu’il a entreprises, doublées d’une coopération active avec ces instances judiciaires de haut standing, notamment la CPS et la CPI.

Mbata a fait que la restauration de la justice sur toute l’étendue du territoire national devienne une réalité vérifiable, même si dans quelques endroits les acteurs de la justice se confrontent encore de divers soucis.

C’est un ministre qui agit dans la droite ligne de la feuille de route du Département qu’il dirige. On peut compter toujours avec le ministre Flavien Mbata. Récemment, il a proposé le mouvement général des magistrats, greffiers et quelques personnels…dont le Décret a été signé par le président Touadéra. Pour compléter les prouesses de Mbata, rassurez-vous que très bientôt, les greffiers en instance de formation vont sortir. La grande, grande action réussie avec le concours des partenaires, la justice dispose désormais un document de politique sectorielle, qui est une feuille de route permettant à tous les centrafricains d’avoir accès à la justice. Personne ne peut démentir Mbata dont ses mérites circulent sur toutes les lèvres. Continuons seulement avec lui !

7-Maxime Mokom, Ministre chargé du Désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement.

Ce sont les ministres cadeaux, arrivés à leur poste grâce à des ententes tel que l’APPR-RCA. Niveau d’études non déterminé, Général autoproclamé des antibalaka, sa reconduction avec ce remaniement attendu ne rendrait pas service au pays qui a besoin de ses cadres valeureux pour travailler à son relèvement. L’heure des gratifications est finie surtout que le DDRR doit aller vite pour l’espoir d’un retour réel de la paix en Centrafrique. Avec une mention NUL, Mokom peut être mis à la disposition de ses frères antibalaka…

8- Arnauld Djoubaye Abazène : Ministre des Transports et de l’aviation civile.

Le ministre Djoubaye Abazene, est sur la voie souhaitée, mais il a beaucoup à faire pour maintenir le cap.  Seulement, son manque de communication autour de ces réalisations ne le rend pas palpable. Le projet concernant la réhabilitation de l’Aéroport Bangui M’poko qui doit répondre aux standards internationaux, va bon train en ce moment.

Très actif dans certaines activités du Département, notamment les dossiers sensibles qui concernent le secteur du transport, le ministre Djoubaye Abazane travaille comme un maçon qui est au pied du mur. De l’inauguration du siège de l’ANAC et SODIAC, plusieurs réformes sont enregistrées voire même les projets ficelés avec l’ASECNA pour un meilleur lendemain du secteur de l’aviation en Centrafrique. L’inauguration bientôt du Bureau d’Affrètement du Routier Centrafricain (BARC), réhabilité, fait partie des réalisations sous son leadership.

9-Mme Sylvie Baïpo-Témon : Ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger.  Le Centrafricain lambda ignore son existence en tant que ministre et s’interroge sur sa juste valeur à ce poste. Beaucoup de problèmes sont patents et jamais résolus ce qui a causé le soulèvement de son personnel. La Centrafrique souffre du manque de bonne et franche coopération avec ses pays voisins qui laissent entrer armes, munitions et véhicules en ravitaillement des groupes armés sans qu’elle ne s’en préoccupent, alors que c’est une question de sécurité dans les frontières qui doit être aussi bien une affaire réciproque de diplomatie que de défense de la Centrafrique et ses voisins.

C’est elle qui, avec l’ambassadeur Centrafricain aux Nations Unies, devrait coller à la peau du Conseil de Sécurité pour la levée de l’embargo imposé  injustement à nos FACA. Rien ne se fait de façon satisfaisante dans ce domaine. Conséquence, la quasi influence des groupes armés persistent. La situation catastrophique des Représentations de la RCA à l’extérieur, le climat délétère qui règne constamment au sein du Département…Ouf ! Quoi dire encore si quelqu’un d’autre peut venir pour faire que cette dame !

10-Général de brigade Henri Wanzet-Linguissara : Ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité publique. Humm, et vous devinerez assez aisément la suite…. Un plus bavard sur ses actions qui méritent beaucoup plus une communication amplifiée. Le redéploiement des forces de sécurité intérieure, la construction des commissariats et réhabilitation de brigade territoirale et plusieurs actions pour le maintien de l’ordre à Bangui tout comme en province sont l’œuvre de Linguissara qui bénéficie de l’appui indéfectible des partenaires (Union européenne, PNUD…).

En tout cas, sans vouloir le crier haut, disons-le quand même, il peut être considérer comme un méritant même s’il est critiqué gauchement par certaines personnes.

11-Mahamat Taib Yacoub : Ministre du Commerce et de l’industrie.

Le ministre Mahamat Taib Yacoub a su conduire les réformes nécessaires au sein dudit Département depuis sa nomination. Il a mené un combat sensible pour la stabilité des prix des produits sur le marché, en obtenant au nom du gouvernement, plusieurs accords de partenariat de commerce avec d’autres pays de la sous-région.

Pour ajouter d’autres exploits du ministre Taib Yacoub, il y’a plusieurs lois proposés et adoptés par l’Assemblée Nationale, notamment, la Loi sur le code commerce ; La Charte des investissements mise en œuvre et vulgarisée par le Ministère ; L’adoption du projet de lois sur la métrologie ; L’adoption du projet de loi sur la normalisation ; et le projet sur la libre échange.

Le Département a fait à ce que le conseil des ministres a validé la politique sur l’industrie. Présent sur le terrain pour mener à bien sa mission, le ministre Taib Yacoub a visité plusieurs industries de la place, en vue de s’enquérir de leurs situations.

On peut noter également que la collaboration est au beau fixe entre le personnel du Département, sans oublier celle avec le Patronat. Le ministre a fait de son mieux pour que la commission nationale d’investissement fonctionne bien, cela facilite la situation fiscalo-douanière. En cette période de Covid-19, le patron du Département a engagé toutes les dispositions avec les importateurs pour que l’approvisionnement en produits de première nécessité soit de façon régulière.   La Chambre de commerce est redynamisée grâce aux réformes du ministre Taib Yacoub qui est toujours au four et au moulin. Il fait mieux.

12-Léopold Mboli-Fatrane : Ministre des Mines et de la géologie. Le Département que le ministre Mboli-Fatrane dirige, renfloue de façon considérable  les caisses de l’Etat même. Ce n’est pas rien que certains citoyens parlent de Mboli-Fatran comme un véritable maçon qui est au pied du mur. Peu bavard, mais ce dernier ne s’attache qu’à son travail qu’il fait avec dévouement et l’intuition de son pays. Son actif va droit dans le sens des orientations du président Touadéra.

C’est dire que Mboli-Fatran est bien placé pour continuer la mission qui lui est confiée. De la tenue de SEMICA pour la première en Centrafrique et plusieurs missions effectuées à l’extérieur pour défendre les causes du pays aux différentes rencontres, Mboli-Fatran a fait ses preuves comme il se doit. L’on se rappelle de sa mission en Botswana et autres pays où des coopérations ont été tissées, on peut féliciter notre ministre pour le combat qu’il mène pour la levée de l’embargo du Processus de Kimberly à travers des régions déclarées déjà zones vertes.

De réformes au niveau du COMIGEM qui témoigne à suffisance le partenariat public-privé. Pour faciliter un cadre du travail décent, un immeuble est construit par les partenaires chinois au sein du Département, dans le compte du secteur pétrole, et plusieurs bâtiments ont été ainsi construits dans les provinces sur le plan minier. A Ndélé par exemple, des infrastructures de base (Collège, forages) sont construites également pour l’intérêt de la population. Mboli-Fatran a encore l’air frais pour continuer sa mission puisqu’il ne manifeste aucune intention pour les législatives.

13- Augustin Yangana-Yahoté : Ministre de l’Administration du territoire, de la décentralisation et du développement local.

So laisser aller a fait que les cadres de son département ne font qu’à leur tête au point de le transformer en un centre où tous actes véreux sont permis. L’exemple des nominations des préfets, sous-préfets et surtout des maires de commune dont des décédés, en dit long. Un bon remue-ménage s’impose dans ce département et à tous les niveaux.

14-Dr Pierre Somsè. Ministre de la Santé et de la population.

L’expert du coronavirus comme on l’appelle,  il se donne réellement au bon fonctionnement de ce Département dont il est issu et y à travailler un peu, avant de se lancer dans les aventures des agences du système des Nations-Unies. Depuis sa nomination, il fait et poursuit le ménage nécessaire au sein de ce Département en cherchant à étouffer les problèmes qui minent les hôpitaux, les formations sanitaires du pays comme par exemple, la mise en garde du corps soignant contre tout acte de corruption ou de vente parallèle des médicaments aux malades, en dehors des pharmacies assujetties aux différents hôpitaux. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut peut- on conclure. Mais, qu’il fasse trop attention aux tentations qui lui coûteront un irréversible dérapage, notamment le dossier du personnel soignant qui est prêt à faire la grève. Somsé doit surtout communiquer de manière large, à ne pas se fier qu’à certains groupes de médias que lui collent ses proches collaborateurs. Le ministre dispose d’énergie pour conduire ce Département.

15-Ministre de l’élevage et de la santé animale : M Amadou Bi Aliou. Celui-là, c’est un ministre fantôme qui se cherche. Il prend son temps pour dormir au bureau sans rien faire. Ce sont les techniciens de son Département qui font tout à sa place. La situation des éleveurs sont réglée grâce aux engagements du président. Le ravitaillement en viande de bœuf, la sécurité dans les couloirs de transhumance et autres actions réalisées ne sont pas du tout de ce ministre figuratif, mais ceux du gouvernement qui prend l’affaire à bras le corps.

16-Honoré Feïzouré : Ministre de l’Agriculture et du développement rural.

Ingénieur agronome lui-même, il incarne l’adage qui dit : « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ». Dès son arrivée à la tête d’un département qu’il maîtrise très bien puisque sien, il a mis en œuvre toutes ses connaissances, non seulement d’agronome, mais aussi de fils de paysan donc lui-même agriculteur, ce qui probablement a orienté son choix scolaire, pour maîtriser et régler les problèmes patents de cette boite déjà jetée à la poubelle.

Le règlement des arriérés des cotonculteurs qui se chiffraient près de 2   milliards de Fcfa ont été apurées sur l’initiative de cet illustre fils du pays sur qui on peut toujours compter pour un meilleur devenir des paysans. Plusieurs avancées significatives sont à encourager.  Les structures sous tutelle du Département qu’il dirige à savoir : L’ACDA, ICRA et autres projets financés par les partenaires internationaux (FAO, Banque Mondiale…) sont des preuves du travail que fait le ministre Féizouré depuis sa nomination.

17-Justin Gourna-Nzacko, ministre des Postes et télécommunications. Ramolli et déjà à la retraite pour être appelé à ce poste, l’homme manque de l’énergie nécessaire et éprouve toutes les difficultés du monde à gérer les affaires du département, particulièrement les problèmes de la Socatel et son personne. Les travaux de l’installation de la fibre optique en Centrafrique pour rendre fluides les communications internes et externes, s’ils avaient été terminés en succès vaudraient bien des points à ce quadragénaire qui fait comme il peut alors que le département, aussi sensible avec les nouvelles technologies, a besoin d’un cadre compétent et au top niveau pour sa conduite dans un contexte où le personnel du département est totalement rajeuni et hautement qualifié. Espérons que cette option orientera les décisions de FAT en ce qui concerne ledit département. Des grincements de dents aux Postes, l’ARCEP qui sont bourrés des parents et amis…Dans les coulisses, on parle de la candidature de Gourna-Nzacko qui va encore dans son Bouca natal. L’une des raisons palpables pour son départ du gouvernement !

18-Ange-Maxime Kazagui, Ministre de la Communication et des médias, Porte-parole du gouvernement. Aucun commentaire à faire sur ce ministre. Ce qui ne dénote aucunement de bonnes choses à dire sur son compte. Un orgueilleux bavard qui est en train d’enterrer ce Département. Il a brillé par son incompétence dans le domaine de communication et particulièrement la communication médiatique.

Des enquêtes des média et les réactions du personnel de son département disent long sur les détournements et autres confiscations de biens de l’Etat dont il a fait preuve. L’affaire concernant les matériels de la TVCA, la mauvaise collaboration au niveau du Département, à la Radio nationale, à la TVCA, à l’ACAP est bel et bien cause de la zizanie qu’a créé ce Kazagui pour mieux régner ou, à proprement parler, pour mieux voler. S’il fallait lui attribuer une note comme font les enseignants à leurs élèves ce serait, 03 /20 avec la mention nulle.

19-Ahmit Idriss : Ministre des Eaux, forêts, chasse et pêche.

Encore un autre ministre cadeau. Et comme les autres ministres de la grâce, peut plier bagage pour laisser la place à un digne fils du pays maîtrisant le domaine, car il y va de la contribution la survie de nos faunes, de nos forêt et leurs composantes. Les désordres enregistrés avec les sociétés forestières, les projets qui ont la peine à se mettre en route, sans compter d’autres bavures qui n’ont jamais été résolues confirment l’inefficacité de ce ministre.

En termes de résultat, ce ministre n’est pas du tout à la hauteur de la tâche qui lui est confiée. Il se dit éducateur de formation, mais en réalité, il est baigné dans le racket et la magouille dont il fait sa canne de marche. Plusieurs sales dossiers minent ce Département à cause de cet Ahmit Idriss qui n’a rien foutu. Le Département qu’il dirige est stratégique pour le renflouement des caisses de l’Etat, surtout en cette période de relèvement du pays. Mais, si Ahmit Idriss continue dans ces bavures, c’est le chaos total au sein de ce Département et le président Touadéra ne peut fermer les yeux sur ces vacarmes inutiles. On peut déjà souhaiter au revoir à notre Ahmat Idriss !

20- Dr Aboubakar Noure Moukadas. Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire, technique et de l’alphabétisation.

Se débrouille tant bien que mal pour redresser la barque, mais se heurte durement aux multiples problèmes qui minent son Département. Ses efforts sont appréciés diversement, à travers leurs résultats tels que souhaités et attendus. Des brumes encombrent encore les horizons de cet important Département d’initiation de base. Seul son Chef Suprême, le Chef de l’Etat peut mieux conclure son sort.

21-Mme Virginie Mbaïkoua : Ministre d’abord des Affaires Sociales et de la Réconciliation Nationale, puis celui de l’Action Humanitaire et de la Réconciliation Nationale depuis le gouvernement Sarandji le 11 avril 2016, cette dame peut être comptée parmi les Dames de fer du pays. Elle a géré  des dossiers les plus sensibles, notamment ceux de du terrible retour des déplacés internes et des réfugiés centrafricains à l’étranger. Que de cri de cœur, que des lamentations insupportables que « maman Virginie », a su recevoir et satisfaire dans la douceur et surtout cet amour maternel qui la caractérise indélébilement.

Plus qu’un homme elle a été sur tous les terrains chauds secoués par les groupes armés : Bambari, Kaga-Bandoro, Bangassou, Zémio… et la liste est interminable. Parmi ses résultats palpables l’effectif retour des déplacés internes et réfugiés dans leurs milieux d’origine ou de choix. Dernier en date, Bambari où elle a séjourné le weekend dernier pour lancer officiellement les opérations. A cela, on peut raisonnablement ajouter la gestion des catastrophes causées par les terribles dernières inondations connues dans le pays

S’agissant de la réconciliation nationale, le Km5 et tous les autres quartiers de la Capitale sont désormais fréquentables et par les musulmans et par les chrétiens  comme dans l’ancien temps, ce qui, il y a peu de temps, n’existait plus. La signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en RCA fait aussi partie de ses œuvres car elle a pris activement part aux travaux de son élaboration, signature et sa mise en œuvre qui se poursuit en ce moment. Virginie Baïkoua, candidate ! Aucune idée alors qu’elle fait preuve de sa performance.

22-Dr Jean-Jacques Sanzé : Ministre de l’Enseignement supérieur.

Mi-figue mi-raisin. Rien de particulier en ce qui le concerne sauf que, trop de problèmes sont quotidiennement soulevés à l’Université de Bangui dont seul le Recteur se débat  pour les résoudre. On ne sent pas tellement l’implication du Ministre qui est effacé. A cela s’ajoute la création pêle-mêle des centres d’enseignement ou de formation supérieure dont beaucoup échappent au contrôle de l’Etat Centrafricain par manque d’un mécanisme de suivi, de contrôle et d’évaluation. Ce qui dénote la léthargie du Chef du département en charge. Un petit coup de fouet mettra les choses en ligne droite dans ce Département.

23-Mme Ginette Amara. Ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique.

En dehors des travaux de recherche qui s’effectuent au sein de l’Université de Bangui et qui sont du ressort de l’enseignement supérieur, on sent que la ministre Ginette

C’est une ministre qui s’affirme très bien. Elle a fait vraiment du succès et le président Touadéra est fière de cette Dame. La ministre Amara est la femme qu’il faut à la place qu’il faut. En partenariat avec la FAO, le Département a mis en place le plan national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. La ministre Amara a eu à participer au Colloque internationale sur les ressources du bassin du Congo. Le Département que dirige cette vaillante femme a organisé également une Foire sur l’innovation des savoirs culinaires, ceci, en partenariat avec l’ONG DRC sur les financements du fonds Békou. Le Département a octroyé au laboratoire Lavoisier, un spectrophotomètre avec laser pour l’analyse de la qualité de l’eau et la formation des cadres à l’usage de ce cet équipement. Il y’a lieu de noter que la ministre a pris part à la 3e réunion du comité technique spécialisé sur la science et la technologie, tenue en Ethiopie, dont la ministre Ginette Amara est élu la vice-présidente du comité pour un mandat de deux ans. Il ne faut pas perdre de vue les chercheurs internationaux s’intéressent désormais à la RCA où certains sont venus pour lancer des recherches sur un site archéologique vers Carnot et un travail dans la Lobaye aux côtés de la communauté bayaka. C’est vraiment une félicitation à l’endroit de notre Ginette Amara.

 24- Thierry Kamach : Ministre de l’Environnement et du développement durable.

C’est un ministre battant. A son actif, bien que novice dans la politique, il a tenu dans l’exécution de tous les dossiers concernant la mission qui lui est confiée grâce à son attachement à son professionnalisme, et bien entendu, ses techniciens et proches collaborateurs. C’est pourquoi, ses observateurs l’ont qualifié d’homme de terrain. Et c’est vrai ! Et quand quelque sait montrer qu’il vaut, on peut compter sur lui.

Depuis sa nomination à la tête de ce Département, on enregistre plusieurs actions réalisées et qui continuent d’être réalisées. Suite à notre enquête minutieuse, les actions sont entre autres : l’élaboration de plusieurs rapports sur le changement climatique, et celui de la mise en œuvre du projet de la planification nationale d’action pour la réduction des pollutions climatiques de courte durée de vie.

Dans ce dynamisme avéré, on note la poursuite de la mise en œuvre du projet sous régional de partenariat pour la conservation de la biodiversité; le contrôle des déchets biomédicaux et l’identification des formes de traitements auprès des hôpitaux, pharmacies et Centres de santé à Bangui et ses environs ; la sensibilisation des briquetiers et exploitants des moellons de Bangui sur la protection de l’environnement ; l’information sur les bonnes pratiques de gestion des déchets et ordures dans les quartiers ;  les visites et constats d’exploitation minière, leurs impacts négatifs sur l’environnement et les écosystèmes aquatiques dans certaines provinces du pays ; et l’élaboration du programme-pays pour l’accès aux  financements du Fonds Vert Climat.

Thierry Kamach a mis en place des comités inter-préfectoraux de la réduction des émissions dues à la déforestation et la dégradation des forêts (REDD+) ; l’exécution du protocole d’accord de collaboration avec le PNUD pour l’accès de la RCA au Fonds vert climat et autres fonds innovants ; l’opérationnalisation du programme du fonds de partenariat pour le carbone forestier avec la Banque Mondiale ; le déploiement des cadres du Ministère sur toute l’étendue du territoire et la dotation de certains en moyens roulants ; la création et l’opérationnalisation de deux nouvelles coordinations nationales, celle sur la biodiversité et celle sur la lutte contre la désertification et la dégradation des terres ; l’élaboration et la transmission à l’Assemblée Nationale d’un projet de loi sur l’interdiction des sachets plastiques non biodégradables qui est voté finalement.

Bien que les actions du ministre Kamach se confrontaient à certaines difficultés, mais cela n’empêche qu’il fera de la formation et la promotion des cadres en cette année, son cheval de bataille. On ne doit perdre de vue le projet de la réhabilitation de l’un des immeubles du site des 92 logements, ceci de fournir un environnement adéquat aux agents de l’Etat. Dans cette droite ligne, il y’a la dotation en moyens logistiques toutes les Directions pour qu’elles soient davantage plus opérationnelles sur le terrain. L’opérationnalisation des instances de gouvernance du processus de préparation à la REDD+, sans oublier les exploits enregistrés dans plusieurs domaines, le ministre mérite la mission qui lui est confiée et qui cadre à la vision politique du président Touadéra. Thierry Kamach, le moins qu’on puisse dire c’est l’un des meilleurs élèves du gouvernement.

25- Hugues-Alain Tcheumeni : Ministre du Travail, de l’emploi, de la protection sociale et de la formation professionnelle.

Il fait mieux.  L’Homme est saturé de volonté, de pragmatisme et de persévérance feront de lui un professionnel du domaine. Dans le domaine des actions énergiques pour le relèvement de notre pays, nous pouvons énumérés quelques actions qui ont été mise en œuvre  sous sa houlette à la tête dudit Département.

Le pacte social, ce document historique a été signé, le 27 décembre 2019 entre le Premier Ministre, Chef du Gouvernement et l’ensemble des Organisations Professionnelles d’Employeurs et des travailleurs, grâce à un processus participatif, inclusif et dynamique de tous les acteurs impliqués. Ledit pacte vient compléter l’Accord  Politique de Paix et de Réconciliation Nationale,  (APPR-RCA) signé le 06 février 2019 dans le domaine social, et constitue un engagement fort du Gouvernement et des partenaires sociaux de tourner définitivement la page de la confrontation et d’amorcer la résolution de tous les problèmes économiques et sociaux du pays par le dialogue.

En ce qui est du projet de Loi relatif à la révision du Code du Travail, il y’a de souligner que conformément à la volonté du Gouvernement d’améliorer le climat des affaires, de renforcer la protection des travailleurs, de simplifier et clarifier les procédures et d’assurer une meilleure gouvernance du marché du travail, le processus de révision de la Loi N°09.004 du 29 janvier 2009, portant Code du Travail de la République Centrafricaine a été lancé sous son leadership. Le Projet de Loi révisée a été transmis à l’Assemblée Nationale pour examen et adoption. A cette liste, s’ajoute la ratification de la Convention N°190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement en milieu du travail, la révision du SMIG et du SMAG.

Dans le cadre de la volonté du Gouvernement d’améliorer les conditions de vie des travailleurs, le Ministère en Charge du Travail a sollicité l’accord du Conseil des Ministres afin de lancer le processus réévaluation du SMIG et du SMAG dont la dernière révision remonte à 1991.

La Création de la Caisse d’Assurance Maladie pour les  Fonctionnaires et Agents de l’Etat (CNAM), qui est en court  de réalisation pour la première fois dans l’histoire de la République Centrafricaine, en est également d’autres prouesses du ministre Tcheumeni. Cet objectif a été atteint par la validation par la Commission Nationale de l’Examen des Textes Officiels du projet de Loi portant création de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie pour les Fonctionnaires et Agents de l’Etat. En outre, sur la liste de ces nombreuses actions pour le relèvement de notre  pays, figurent aussi plusieurs Arrêtés ministériels et projets de Loi.

Il s’agit donc de l’Arrêté réglementant les conditions d’ouverture et de fonctionnement des Agences d’Emploi privées en Centrafrique ; l’Arrêté relative aux titres de formations professionnelles ; et le projet de Loi modifiant et complétant les dispositions de la Loi N°94.014 du 24 Décembre 1984, modifiant certaines dispositions de la Loi N°89.010 du 30 Novembre 1989, fixant les fêtes légales en République Centrafricaine.

Dans la lutte contre la pandémie du coronavirus en milieu professionnel, le Ministre TCHEUMENI faut-il-le rappeler, a été le premier à prendre un Arrêté Ministériel pour la protection et la prévention des travailleurs et fonctionnaires et Agents de l’Etat contre cette pandémie. Aussi faut-il le souligner, dans le cadre de coopération avec les partenaires sociaux, il a institué un déjeuner avec tous les partenaires sociaux, syndicats et patronats du pays pour le renforcement des partenariats et le dialogue permanent entre ledit département en charge du Travail avec les partenaires sociaux. Le Ministre Hugues-Alain Tcheumeni, c’est un bosseur qui doit faire encore un long chemin dans le gouvernement pour servir le pays.

26-Jean Christophe Nguinza : Ministre de la fonction publique.

Du crédit aurait lui être accordé avec les efforts d’intégration des jeunes diplômés dans la fonction publique. Seulement le manque de suivi efficace des   listes réelles intégrables selon les promotions, fait qu’un incroyable et écœurant désordre sur fond de népotisme, de clientélisme gangrène très souvent les mouvements d’intégration. Des personnes qui ne le sont pas, voire des détenteurs de faux diplômes sont intégrées en défaveur des ayants droit dont beaucoup se sont malheureusement, suicidés de chagrins après tant d’années d’études et de souffrance. Situation délicate à mieux observer et analyser pour toute proposition de nomination au poste de Ministre de la Fonction Publique car, il s’agit de toute une vie d’individus, de familles et de la Nation même qui entrent en ligne de compte.

27-Aline Gisèle Pana : Ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant.

Pana occupe le poste depuis septembre 2017. Mais on ne sent pas réellement sa productivité en dehors des réunions, des missions et autres…, ce qui prouvent que ce Département qui était au départ les Affaires Sociales, n’est qu’une coquille vide, un Département pirate puisque c’est le gros de son travail qui est assumé par celui de l’Action Humanitaire qui apporte l’assistance aux nécessiteux comme dans le Département des affaires sociales dans le temps. Pour réduire les coûts de fonctionnement des Ministères, il serait plus judicieux de procéder à l’élimination pure et simple dudit département. La ministre Pana bien que détester par les organisations féminines, doit valablement son départ avec remaniement technique attendu. On peut lui souhaiter d’avance, un bon débarras !

28- Maouloud Terab : Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’artisanat et du secteur informel.

Que ci, que ça, il arrive à tenir la route. Doit doubler d’effort pour se faire valoir à ce poste qu’il mérite. Néanmoins des avancées significatives sont enregistrées à son actif.

Le bilan de ce Département est satisfaisant comme le témoignent plusieurs opinions. A sa prise de fonction, le ministre Maouloud a initié la programmation de l’examen du projet de loi portant Code des PME/PMI en RCA voire de l’Artisanat finalement adopté par l’Assemblée nationale. Notons que ce projet classifie les PME et prévoit la création d’un Fonds National de Garantie et d’investissement pour répondre aux attentes des acteurs du secteur privé en besoin de financement de leurs activités ainsi que des mesures incitatives en leur faveur en vue de leur promotion.

Des projets concernant la création d’un Fonds va permettre d’améliorer les conditions de financement des opérateurs économiques intervenant dans les grappes sectorielles porteuses, afin accroître durablement leur productivité. Il s’agit notamment d’un levier pour mobiliser les ressources financières publiques et privées destinées aux entreprises.

Dans cette action du ministre, la Direction générale du Centre d’Assistance aux PME et à l’Artisanat (CAPMEA).

Le Département à travers son ministre a réussi à proposer le Code de l’artisanat qui a été adopté et promulgué par le président de la République, et adopté par les élus de la Nation. Des démarches ont été menées pour doter le Laboratoire National de la Taxidermie d’un nouveau local à Bangui, et la construction des autres dans les provinces.

Le ministre et son équipe s’engagent également pour la réhabilitation des Centres de formation des apprentis dont une étude a été menée par le Cabinet d’études « Tropics comptoirs » dont la recherche des financements. Le ministre Maouloud a pris également un Arrêté portant mis en place du Comité de gestion et de recouvrement des loyers du Village Artisanal Touristique (VAT).

En ce qui est de renforcement des capacités, plusieurs formations ont été organisées entre autres, la formation en entrepreneuriat et aux activités génératrices de revenus de plus de 2500 jeunes vulnérables y compris ceux de Boda, Ngotto, Bossoui, Bambio, Mbaéré, Mambéré, et Nola, ceci en partenariat avec l’ONG COSCIPAC.

Dans le cadre de la coopération, le Département a participé aux travaux préparatoires du Forum économique du Genval en Belgique, de la grande commission mixte RCA/Rwanda et du Forum sur la diaspora africaine. Des Accords de partenariat ont été signés entre le Département et les ONG suivantes : REMOD, le Cabinet d’Etudes Centrafric Global Business Consulting, relatif au projet « 10 jeunes, un projet, une PME ».

Le Département a élaboré également de projets d’Accord de coopération dans le domaine des PME entre la RCA, le Cameroun, le Congo et le Tchad qui est en bonne voie. D’autres projets de partenariat sont en bonne voie également avec la Chine et le Maroc.

C’est pour dire que toutes ces actions entreprises visent à mutualiser les efforts en vue de soutenir l’éclosion de l’esprit entrepreneurial et la promotion de l’artisanat et des PME. Le ministre Maouloud travaille très très bien.

Ministre de l’enseignement Technique et de l’alphabétisation : M Souleymane Daouda. Aucun  commentaire. Même si son Département peut être rattaché à l’Education Nationale, c’est une bonne chose ; Mais cela n’empêche qu’il doit partir.

29-Me Gina Lawson Roosalem : Ministre de l’Urbanisme, de la ville et de l’habitat.

Pas de commentaire à faire. A retenir seulement que ce département aurait besoin de quelqu’un d’un peu plus dynamique.

30-Maxime Balalu : Ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement.  Il fait mieux conformément à sa feuille de route. Il mérite les réformes enregistrées. Il n’a aucune ambition pour la députation, d’où nécessité de continuer le chemin avec lui dans le gouvernement.

31-Dieudonné Ndomaté : Ministre des Arts, de la culture et du tourisme.

Peut-être un renégat de la société qui n’a jamais osé croire occuper pareil poste un jour ce qui fait qu’il a trop peur et s’est replié sur lui-même, causant ainsi la méfiance de tous ses collaborateurs. A y faire très attention, car dangereux élément renié par ses pairs du groupe antibalaka de l’aile Ngaissona. Ndomaté a foutu la merde, il doit céder absolument sa place à un compétent, un bon travailleur.

32-Régis Noël Dounda : Ministre de la Jeunesse et des sports.

Ça a l’air d’avancer depuis sa nomination. Un coup de chapeau.

33-Mme Eugénie Lucienne Ngbondo. Ministre chargée des Relations avec les Institutions de la République.

Est-ce que ce ministre existe-t-il réellement ? Se pose la question le Centrafricain lambda du fait que son Chef est demeuré effacé de la scène publique. Alors que faire de pareille personnalité dont le sommeil ne peut servir le pays dans ses efforts de relèvement post crise qui requiert les apports de tout un chacun ? La réponse est du secret du Chef du gouvernement et celui du Chef de l’Etat. Allô président, rien du bon dans la mission confiée à Mme Ngbondo. Les relations avec les Institutions sont très exécrables. Elle bloque les dossiers de frais de fonctionnement de certaines Institutions de la République. C’est un Ministère à problème qui mérite la présence d’une autre personnalité qui peut mieux booster les choses. Eugénie-Lucienne Ngbondo est réputée pour ses attitudes claniques qui sont très néfastes et contraires à la RUPTURE prônée par le président Touadéra lors de son accession à la magistrature suprême de l’Etat. Un Etat ne peut qu’être fort, si elle dispose des Institutions fortes. A l’allure où la ministre Ngbondo nous emmène en bateau, les Institutions de la République qui tirent le diable par la queue, vont dans le droit mur.

34-Armel Mingatouloum Sayo : Ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’innovation du service public.

Il vient de redémarrer les choses après l’abandon du poste par ministre qui a désisté après sa nomination. Partout où il passe Armel Sayo met toujours ses cachets de réalisation. C’est un « créateur » comme le disent certaines personnes. Il va surement s’assumer et les choses vont avancer certainement. Il peut continuer dans le gouvernement, en mettant au pas les orientations inclues dans la feuille de route qui lui est confiée.

35- Ministre Délégué auprès du Premier ministre, Chef du gouvernement, Chargé des Relations avec les Groupes Armés : Gilbert Toumou DEA.

 C’est une personnalité qui fait malgré lui, mais à cause de l’intention cachée des groupes armés, ce dernier tente malgré lui, à accomplir sa mission. Il est à la hauteur de la tâche qui lui est confiée, même si quelques groupes armés signataires de l’APPR continuent de faire preuve de violation de dudit Accord. La preuve en est que le ministre Toumou Déya a la mainmise sur les 14 groupes armés signataires de l’APPR. A travers son sens de leadership, une vingtaine des représentants des groupes armés siègent dans le comité de l’APPR. Toumou Déya, est un acteur qui est actif dans le processus DDRR. A Ndélé voire dans la Vakaga, le processus DDRR est en marche où les combattants armés des groupes armés FPRC, RPRC et le MLCJ qui déposent les armes actuellement. Le moins qu’on puisse dire, le redéploiement de l’autorité de l’Etat, notamment l’administration dans ces zones a été effective avec le concours du ministre Toumou Déya qui est en même temps, le ministre résident adjoint de la préfecture de Vakaga.

35 – Ismaël Kouagou Ministre délégué auprès du ministre du désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement. Il vient d’arriver à ce poste. Bien qu’il a hérité d’une situation dont il ne maitrise pas les tenants, il évolue malgré tout pour recadrer les bavures commises par son prédécesseur.

36- Ministre délégué auprès du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, chargé du développement local : M Amazouda Baba Tala. Sans résultat réel. Il doit partir absolument pour incompétence notoire.

@La Rédaction

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