Bangui, le 19 févr. 20
A l’approche des élections groupées de 2020, certains leaders de l’opposition qui sont bien connus pour leur haine contre le pouvoir de Bangui, se regroupent stratégiquement en France afin de bénéficier du soutien des autorités de ce pays, dans le but de boycotter ces élections et d’imposer une transition politique.
Ces leaders politiques qui se laissent vagabonder par la France dont ils pensent que c’est ce pays qui est le faiseur des rois en Centrafrique, espèrent qu’avec leur projet de mettre en quarantaine les élections, ils peuvent gérer cette « transition rêvée » pour se positionner et récupérer par la force le pouvoir.
Selon les informations qui nous parviennent au quotidien depuis Paris, Abdou Karim Meckassoua, Jean-Serge Bokassa, Désiré Zanga Bilal Kolingba et bien d’autres mafieux hommes politiques qui se trouvent présentement en France, tiennent des réunions sécrètes dans des hôtels pour ficeler le plan de leur transition politique voulue.
C’est une honte et haute trahison contre le peuple centrafricain pour ces soi-disant hommes politiques qui font cette politique rien pour leur ventre et intérêt égocentrique. Les centrafricains tiennent à l’œil nu des véreux hommes politiques et suivent de près les arrangements qui se trament en ce moment en France.
La France qui se dit pays de la démocratie, ne peut aucunement accepté de telle agitation politique qui vise à abréger le pouvoir de Bangui. En toile de fond de cette concoction politique, il y’a les violences dans les régions Nord-Est du pays qui opposent les ethnies goula, rounga, kara, sara sans oublier les mercenaires tchadiens et soudanais qui s’y mêlent dans cette guerre qui fait entorse au processus électoral.
Derrière ces violations, les protagonistes qui se confient à lepotentielcentrafricain.com depuis Ndélé et Birao, parlent de Meckassoua, Kolingba, Bokassa…y compris Dologuélé qui instrumentalisent et soutiennent ces troubles dans le pays.
@Herman THEMONA,