Bangui, le 18 janv. 18
Ils sont deux et d’ailleurs bien connus pour leurs aigris esprits visant la déstabilisation du régime actuel pour tant démocratiquement établi. Il s’agit de Charles-Armel Doubane et Jean-Serge Bokassa qui sont partie en France pour préparer la voie de leur mauvaise conspiration.
Membres du gouvernement pourtant, ils agissent contre le gouvernement. Ceci est su de tous les autres membres du gouvernement et voire du Chef de l’Etat lui-même. Aujourd’hui, ils l’ont publiquement manifesté en se rendant en France et en tentant d’aller au Quai d’Orseille pour parlementer avec Mme l’Afrique de ce ministère français des affaires étrangères. Cette tentative a été, bien évidemment vaine. Voilà pourquoi les échos ont été répandus comme une trainée de poudre dans le vent.
Que veulent-ils exactement ? Ces fils du pays sur qui le peuple Centrafricain comptait pour soulager sa souffrance sont en train de manigancer des choses dissimulées pour faire resurgir les tristes et douloureux moments que les Centrafricains peinent en ce moment à oublier avec la relative accalmie qui est revenue à Bangui mais pas encore dans l’arrière-pays où continuent de sévir les bandes armées. S’agit-il vraiment de la recherche des voies et moyens pour sortir la Centrafrique de l’ornière où une volonté manifeste de tirer le drap vers soi.
En tout cas, il est apparait clair que tous ceux qu’on nomme au gouvernement prennent la mauvaise habitude non pas d’aider ou de contribuer réellement à la reconstruction du pays mais plutôt de continuer à la détruire complètement. Tout ceci avec la bénédiction de l’Etat Français.
Mais ce qu’ignorent ces sbires du mal est que les nouveaux dirigeants français tel que le Président Macron, ne sont plus du type des anciens qui complotent pour maintenir la Centrafrique sous emprise française, ce pourquoi, ils ont toujours appuyé les biscornus Centrafricains qui viennent leur mentir et proposer leur céder toutes les richesses de la RCA s’ils les aident à parvenir au pouvoir.
Voilà exactement ce que Jean-Serge Bokassa et Charles-Armel Doubane sont allés négocier en France. Malheureusement, les portes auxquels ils escomptaient de l’appui leur sont hermétiquement fermées et contre vents et marrées ils continuent de pousser leurs espoir à une réussite. Seulement, la force de ces vents et marrées a bousculé les échos de leur tentative à parvenir aux oreilles des Centrafricains.
Le professeur Faustin-Archange Touadéra est la pure émanation de la volonté du peuple Centrafricain qui, malgré des contextes de guerre et de totale difficulté, s’est mobilisé derrière lui pour le hisser au siège du Chef de l’Etat. Ce qui devrait désormais être compris de tous ces amateurs en politique est que le pouvoir du peuple Centrafricain ne va plus être conquis par les armes mais plutôt par les urnes. Même si c’est vrai que l’espoir du peuple Centrafricain de voir le pays se rétablir rapidement et se mettre sur la voie de la croissance et du développement économique reste encore un rêve, le peuple n’est pas prêt d’accepter une quelconque aventure de prétentieux hommes politiques qui ne visent que leurs intérêts et non ceux de la nation et du peuple.
C’est net et clair. Tout sera mis en œuvre pour contrer quelconques agissements tendant à mettre le pays à feu et sang à nouveau. Gare non seulement à Bokassa et Doubane mais aussi aux mafieux hommes politiques Français qui tirent toujours sur la ficelle du malheur de la Centrafrique.
Affaire à suivre !!!
Source : L0dyssé