Centrafrique : Pourquoi la montée en puissance des FACA et leurs alliées inquièterait-elle certains partenaires ?

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Bangui, le 19 mai 21

Depuis la création de la Séléka dans la dernière moitié de 2012 au nord du pays et surtout l’émergence des mouvements Anti-Balaka en riposte aux massacres de cette coalition Séléka la situation du pays est devenue inquiétante au point où le président Touadéra a été obligé de tendre la main à la Russie et au Rwanda. Malheureusement, la stabilité du pays semblerait être à l’origine de la guerre médiatique de nos jours. Et pour cause ?

Les groupes armés mêmes ceux signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine ont mis en mal le processus de paix en Centrafrique et de cohésion sociale. Or, le Centrafrique n’est pas une chasse gardée des groupes armés. Ce que le régime Touadéra chercher à prouver aux yeux du monde.

Ce n’est un secret pour personne. Le travail abattu par les FACA et leurs alliées est dans une posture de réduire les risques d’un Etat failli ce qui est en contradiction avec certains partenaires qui cherchent à pérenniser la crise pour en tirer profit. Aux grands maux, les grandes solutions a-t-on coutume de dire dans le jargon des guerriers ou du moins des grands combattants du terrorisme dans le monde.

Les protestations de la population contre la mission du maintien paix de l’ONU se tiennent presque chaque semaine dans différentes préfectures de la RCA. Les Centrafricains estiment, d’abord, que la mission ne justifie pas sa présence dans le pays car, elle ne protège pas la population contre les attaques des rebelles surtout de la CPC et qu’elle est parfois même présente au moment des crimes contre la population civile sans réagir. Deuxièmement, les médias et réseaux sociaux diffusent des informations et des vidéos sur lesquelles les casques bleus collaborent avec les rebelles en leur livrant des armes ou en les assistants.

La mission de la MINUSCA est en RCA depuis 2014. Les pétitions signées par les Centrafricains montrent souvent que cette MINUSCA n’a pas atteint ses objectifs initiaux. En réalité, le processus de pacification en RCA n’a commencé qu’après la signature de l’Accord de paix négocié à Khartoum et signé à Bangui le 6 Février 2019.

Cet indicateur a déjà mis en évidence les limites de la mission Onusienne. Il convient de noter que pour cette seule année, le budget de la mission s’élevait à plus de 1 milliard de dollars. Une opération de maintien de la paix en RCA coûte à l’ONU un milliard de dollars par an. Cet argent pouvait être utilisé avec dans beaucoup de chose plus importante pour des véritables besoins humanitaires. Pour aider directement les personnes qui meurent de faim, de soif, de maladie.

Ne pouvant pas laisser son pays éternellement entre les mains es ennemis, le président Faustin Archange Touadéra mathématicien de son état a trouvé une équation pour la stabilité de son pays. Une victoire qui étonne plus d’un et alimente même les tapages médiatiques pour discréditer cette noble action.

Maintenant les FACA, appuyées les forces spéciales russe et rwandaise libèrent les villes occupées par les factions rebelles depuis 2014. A ct effet, la population centrafricaine exige purement et simplement l’encouragement de cette mission.

Selon une source diplomatique : « La crise en République centrafricaine a révélé les lacunes de certains partenaires qui sont en Centrafrique pour leurs intérêts égoïstes, C’est précisément ce qui a provoqué le ressentiment et la colère de la population dans nombreuses villes »

Qui peut oublier de nos jours combien des Centrafricains sont tombés dans les pièges des groupes armés depuis 30 ans ? Aujourd’hui, le peuple ne réclame que la paix et le vivre ensemble rien d’autre.

@Jacques KOSSINGOU, 

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