Bangui, le 16 sept. 21
La tension se corse de plus en plus entre le pouvoir de Bangui et le pouvoir de Paris. Macron décide veut utiliser tous les moyens pour mettre Touadéra dos au mur. Ce dernier va-t-il se laisser faire ? voilà comment se présente l’enjeu géopolitique de ces deux Etats.
Aujourd’hui Touadéra a ouvert grandement les portes de son pays à tous les autres pays du monde qui veulent investir en RCA pour le développement de ce pays, ce qui ne plait pas au pouvoir de Paris qui est entrain de tout mettre en œuvre pour mettre Touadéra dos au mur et se sont les centrafricains qui payeront le pris, à travers différentes stratégies économiques et politiques mises en œuvres par ce dernier pour mettre sous pression le pouvoir de Bangui à céder à certaines de ses exigences. Aujourd’hui des restrictions sont en train d’être faites dans le cadre d’immigration des étrangers et plus particulièrement des centrafricains en France. L’Afrique tout entière doit s’unir pour dénoncer et condamner cette mauvaise pratique et militer pour l’indépendance concrète de la RCA et bien d’autres pays d’Afrique se trouvant sous la domination française. Reste à s’avoir qui sera mis à genou entre le pouvoir de Paris et le pouvoir de Bangui, vu que Touadéra continue de nouer des relations de tout ordre avec beaucoup de pays du monde sans se soucier de la situation de ses relations diplomatiques avec la France. Au sujet de ce combat de titans chaque centrafricain se demande, de qui viendra-t-il encore le malheur ?
Pour preuve, il est très difficile à certaines personnalités de Bangui de voyager sur Paris. D’ailleurs le constat a été faite par RFI qui aussi en a fait mention dans sa publication du 14 septembre 2021.
C’est ainsi que , cinq députés dont le premier vice-président de l’Assemblée nationale doivent se rendre en mission parlementaire à Bruxelles. Malgré une note de l’ambassade Belge, leurs demandes de visa sont refusées par l’ambassade de France à Bangui. Motif : dépôt tardif du dossier, trois jours seulement avant leur départ.
Invitée officiellement en Italie, la ministre centrafricaine des Affaires étrangères préfère utiliser son passeport français plutôt que son passeport diplomatique, ses collaborateurs s’ayant vu refuser le sésame pour le même motif.
« Les usages protocolaires sont foulés au pied », s’insurge un officiel. Le visa ne s’obtient plus en 24h pour les hautes personnalités, les sollicitations directes auprès de l’ambassade restent sans réponse, des voyages médicaux auraient été refusées, les visas accordés sont plus courts.
A l’ambassade, si l’option d’une restriction pour les personnalités jugées « hostiles à la France » est régulièrement évoquée, on assure que c’est le « contexte sanitaire qui rallonge les délais ». Même si l’on concède une « vigilance accrue sur certains cas particuliers ».
@JLG,
