Bangui, le 03 mars 21
La République centrafricaine (RCA) est attaquée sans précédent par des militants et des mercenaires étrangers qui tentent de renverser le gouvernement légitimement élu. Ils ont récemment dévoilé leurs plans. Le 21 février, le groupe rebelle Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) a publié un communiqué appelant ses forces à reprendre toutes les villes libérées par les Forces armées Centrafricaines (FACA).
La CPC a déclaré la guerre au gouvernement du pays. L’objectif principal de ces rebelles est de renverser le Président Faustin-Archange Touadéra. Grâce aux FACA, formés par des instructeurs russes et des alliés rwandais, l’avancement des mercenaires de la CPC a été arrêté et ils sont pourchassés actuellement. Cependant, ils continuent à terroriser les civils dans leur fuite, en perpétrant des exactions.
Le Président Touadéra a, dans ses propos, indiqué clairement qu’il s’aligne derrière les vœux de son peuple, ceux de combattre les rebelles jusqu’à une fin victorieuse. En d’autres termes, tous les groupes seront éradiqués et leurs responsables seront traduits en justice. Cet engagement du numéro un centrafricain est traduit dans les faits, comme en témoignent les diverses manifestations qui se tiennent régulièrement pour le soutien aux autorités du pays.
Cette initiative doit interpeller tous les pays africains qui doivent apporter leurs appuis aux des actions des autorités légitimement élues, car le Président Touadéra et son gouvernement ont prouvé que les intérêts du peuple sont au centre de leurs préoccupations.
La communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) par contre, cherche à s’ingérer dans les affaires intérieures de la République centrafricaine. De nombreux pays de la sous-région tirent profit de l’instabilité persistante dans le pays.
La CEEAC, présidée actuellement par l’angolais Gilberto da Piedade Verissimo, est un instrument pour la réalisation des intérêts politiques de l’Angola. Pour détourner l’attention de la population des problèmes internes, le gouvernement angolais intervient dans la situation en République centrafricaine aux côtés de criminels et de terroristes.
La Communauté internationale et les pays de la région doivent obliger l’Angola à cesser ses activités visant à déstabiliser l’Afrique centrale. En fait, l’Angola pourrait également être impliqué dans des transferts illicites d’armes en République centrafricaine.
En outre, la France fournit des armes à l’Angola depuis les années 1990. Comme le pays était débiteur de la France, les français l’utilisaient comme une marionnette. La France profite de l’instabilité en RCA à cause de ses ressources naturelles. C’est Mme Marie-Thérèse Keita-Bocoum, experte indépendante des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine (RCA), qui ne voit pas d’un bon œil l’attitude de l’Angola dans la gestion de cette crise.