Centrafrique : L’idée de la partition du pays reste une priorité des mercenaires peuhls

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Bangui, le 07 décembre 21

Dans la devise de la République centrafricaine, on note en noir et blanc, l’unité du pays. Cependant, depuis l’expansion des mercenaires peuhls dans ce pays avec l’avènement de la coalition Séléka, les choses vont à contre-courant de la vision du président fondateur Barthélémy Boganda.

Ce n’est un secret pour personne de nos jours ou une affaire de la divinité. Pour ceux qui sont des patriotes, après la chute du président François Bozizé en 2013, les mercenaires qui ne sont pas des Centrafricains ont opté pour la partition du pays en  voulant changer au passage la dénomination des FACA et décidant de créer une nouvelle République comme le cas du Soudan de nos jours. Malheureusement, ils ont échoué dans leur plan.

Les Centrafricains de sang qui ont accepté d’entrer dans cette rébellion ont vite compris que ceux qui ont alimenté les crises dans ce pays ne sont pas des Centrafricains de sang  certains ont démissionné: « Les Centrafricains d’aujourd’hui ne sont plus comme ceux d’hier. Les ennemis du pays veulent maintenir la RCA dans un climat de ni paix et de ni guerre dans le but de distraire les consciences de ceux qui sont restés fidèles dans la vision du président fondateur Barthélémy Boganda. Ce sera une grande erreur si on arrive à se comporter comme des criminels », a affirmé une source politique.

Certes dans l’une de ses déclarations, le président fondateur n’a pas manqué de souligner que « La division, le tribalisme, l’égoïsme, ont fait notre faiblesse dans le passé ; la division, le tribalisme, l’égoïsme feront notre malheur dans l’avenir », C’est une exigence capitale pour les Centrafricains de comprendre que l’avenir de la nation est entre les mains de ceux qui se disent des patriotes.

Les ennemis de la nation sont devant nos portes comme des lions et des loups qui n’attendent que leurs proies pour dévorer. C’est ce qui justifie la multiplication des groupes armés dans le pays et surtout l’ambiguïté dans la résolution de cette crise qui devient une fatalité de par sa complexité.

Avons-nous une mémoire courte ? Certainement pas ! On sait tous pour ceux qui sont des Centrafricains que la crise actuelle a des racines lointaines car, durant des décennies, nous n’avons pas su nous unir et nous engager dans une lutte acharnée pour développer notre pays, car nous nous sommes montrés incapables de surmonter nos intérêts égoïstes.

Les ennemis sont venus dans ce pays, ils ont pris ce qui ne leur appartenait pas et ils ont laissé le pays dans une situation chaotique. Et pour pousser leur sadisme au plus lion, ils cherchent maintenant à diviser le pays voire diviser les Centrafricains pour des raisons inavouées.

Doit-on donner raison au président Touadéra lorsqu’il affirme que « La division, le tribalisme et l’égoïsme, ont fait de notre pays le terreau des prédateurs et mercenaires recrutés, utilisés, financés, par des conspirateurs et assoiffés de pouvoirs, déterminés à s’opposer à l’exercice du droit inaliénable du peuple à l’autodétermination » ?

L’histoire de ce pays doit interpeller tous les Centrafricains sans exception. On ne peut pas se dire Centrafricains tout en voulant la destruction des p institutions de son propre pays. Nous avons souverainement choisi comme forme de notre Etat, la République et nous ne nous sommes pas trompés. Et maintenant pourquoi encore parler des coups d’Etat ou des rébellions ? Chacun a sa part à jouer dans la reconstruction du pays. Cependant, au lieu de toujours penser à cette descente aux enfers, il est nécessaire de tourner la page à ses sombres évènements et regarder vers l’avenir tout en maintenant l’unité dans la diversité.

@JACKO, 

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