Centrafrique : L’heure est à la mobilisation et la solidarité nationales pour soutenir les Forces de Défense et de Sécurité sur le terrain

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Bangui, le 09 févr.-21

La République centrafricaine est en train de traverser la phase décisive de la résolution de cette crise militaro-politique dont les auteurs sont connus de tous. Le Président Touadéra et ses compatriotes qui lui sont confiants font preuve d’une détermination, visant à stabiliser le pays. Pour preuve, les Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) et leurs alliées sont en train de faire des avancées considérables sur le terrain en reprenant le contrôle de certaines régions qui étaient assiégées par des va-t-en-guerre, des ennemis de la paix.

D’emblée, il est nécessaire de préciser que la paix et la sécurité nationale est une affaire de tout le monde, sans exception. Il n’appartient pas qu’au pouvoir en place, au gouvernement de soulever un bâton magique en vue de ramener la paix durable sur toute l’étendue du territoire. Cette notion de solidarité nationale, l’action de soutien aux FDS, est tardivement comprise par certains fils et filles du pays, qui prouve en réalité que certaines personnes n’aiment pas la paix, ne soutiennent pas les autorités du pays dans leurs lourdes missions. Cependant, on peut avouer sans mâcher les mots qu’il y’a ceux qui posent des actes pour le rétablissement de la paix, et non pour un régime, pour une classe sociale, pour un clan…

Ce genre de vieillerie de la conception politique qui est  la cause des crises militaro-politiques récurrentes dans ce pays est de nos jours à bannir. Mais avec les récents évènements qui ont secoué le pays avec la bénédiction de François Bozizé, ses amis rebelles et leaders de la COD-20, les Centrafricains ont fait preuve de patriotisme dans leurs actions. Avec la tentative de la CPC pour marcher sur Bangui qui a connu un échec cuisant, si certains fils du pays n’avaient pas pris le courage de dénoncer ces ennemis de la paix, tout le pays serait déjà partie en fumée. Le fait qu’il y a eu des dénonciations au moment opportun, les autorités compétentes ont pu prendre des dispositions nécessaires, c’est ce qui leur a permis de repousser et de neutraliser ces vampires qui ne vivent que du sang du peuple centrafricain : « La gestion d’une crise militaro-politique n’est pas seulement l’affaire du gouvernement mais de toute la nation. Et pour y réussir, il urge de faire preuve d’une solidarité nationale. De nos jours, cette solidarité doit se manifester tant avec notre gouvernement qu’avec nos FACA et les forces alliées qui sont venues nous soutenir. Dans une guerre, ce ne sont pas seulement les FACA qui tombent mais aussi les civils dont il faut en tenir compte tous ces paramètres », affirme un politologue.

A ce jour, les Forces de Défense et de Sécurité avec leurs alliées sont en train de pourchasser ces ennemis de la paix qui voulaient maintenir temps, le peuple centrafricain en otage.  Aujourd’hui, le principal axe de ravitaillement du pays sera bientôt sous contrôle des forces loyalistes, car toutes les villes situées sur cette voie sont déjà sous contrôle des forces nationales.

Pour le moment, les appuis multiformes s’imposent pour aider les FDS dans l’accomplissement de cette lourde tâche qui n’est rien d’autre, que la défense de toute l’étendue du territoire national et la protection de leurs compatriotes. L’heure est à la solidarité nationale auprès de ces forces. Il leur faut des moyens nécessaires pour poursuivre cet acte de bravoure.

Il est souhaitable que les Centrafricains du Nord à l’Ouest, de l’Est à l’Ouest puissent chacun, apporter sa pierre de contribution pour la victoire de nos FDS sur les patentés sanguinaires. C’est important, même les Centrafricains de la diaspora doivent contribuer avec le peu dont ils disposent en vue de soutenir nos soldats. A titre d’illustration, le Ministère des Finances et du budget et autres structures de l’Etat l’ont déjà fait. Qu’attendent les autres Centrafricains amoureux de leur pays ? Et si chaque village, ville, région, secteur…pouvait aussi faire une collecte générale pour soutenir les forces loyalistes sur le terrain, ce qui pourra leur motiver à continuer le ratissage jusqu’aux recoins du pays.

En agissant de la sorte, c’est une manière pour le peuple Centrafricain de prouver son soutien, à ses forces armées qui continuent de se sacrifier sur le champ de bataille. «L’union fait la force», dit-on. C’est d’ailleurs ce que certains compatriotes ont déjà commencé à faire, en apportant des vivres et autres moyens matériels au Ministère de la défense afin de les acheminer aux FDS qui sont sur le terrain.  C’est déjà un bel exemple à suivre. C’est une question d’intérêt national, donc ça nécessite l’apport de tous : « Malheur à l’homme seul », aimait dire le président fondateur feu Barthélémy Boganda.

@La Rédaction,

 

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