Centrafrique : Les travailleurs du secteur de l’énergie dispose désormais d’un syndicat en vue défendre leurs droits

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Bangui, le 14 juin 19

L’une des salles paroissiales de l’Eglise Notre Dame a servi de cadre ce 14 juin 2019, à l’Assemblée constitutive du Syndicat des Ouvriers du Secteur de l’Energie (SYCOSE) qui a été soldée par la présentation des nouveaux membres du bureau que tous des personnels de l’ENERCA. La cérémonie a été présidée par le Secrétaire Général du Syndicat Unis des Travailleurs de Centrafrique (SUTC), Joseph Rénaba.

Dans son mot de circonstance après la séance de cette présentation, M. Joseph Rénaba a exhorté ce nouveau bureau à faire preuve d’impartialité et du courage pour défendre les intérêts moraux de tous membres. Il a promis par ailleurs qu’une formation à court terme sera organisée à l’endroit des membres dudit bureau afin qu’ils soient bien outillés sur les mécanismes de droits des travailleurs et leurs rôles cruciaux dans la lutte syndicale.

Pour le Secrétaire Général de SYCOSE, M. Dieudonné Kétiyi, celui-ci de rassurer ses camarades qu’il va faire face aux différentes tâches qui lui sont confiées, notamment la défense de leurs  intérêts matériels et professionnels mais aussi, à l’éducation des ouvriers qui selon lui, est un aspect très délicat pour la réussite de leur mission qui est avant toute chose, la résolution de problème d’électricité auquel se confronte quotidiennement les centrafricains.

Ce dernier a profité de l’occasion pour solliciter des responsables de l’ENERCA, une bonne collaboration en accueillant le bureau de SYCOSE à bras ouvert pour qu’en commun accord, les conditions des travailleurs de l’ENERCA puissent être améliorées, comme a précisé un courant de pensée : «Aides ta poubelle et elle t’aidera  » c’est-à-dire, aidez les autres afin qu’ils vous aident.

Le SYCOSE, à en croire le SG Kétiyi, n’est pas un organe antagoniste bien au contraire, c’est une organisation protectionniste qui travaillera en symbiose avec l’instance dirigeante de l’ENERCA, sur une base pro-active et conservatoire.

Notons que, le droit de s’organiser  en mouvement  syndical est  garanti par la Constitution Centrafricaine, sans oublier les textes internationaux concernant le monde du travail que le pays a ratifié.

@Hervé BINAH,

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