Centrafrique : Les représentants de l’UA, la CEEAC, la CIRGL et l’ambassadeur de la France doivent être convoqués pour des explications claires sur leur plan machiavélique

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Bangui, le 28 févr. 21

La crise militaro-politique que traverse la République Centrafricaine ces derniers temps, a plusieurs facettes, et change de format au fur et à mesure que le temps passe. Il s’agit notamment de l’ingérence et le soutien de certaines organisations régionales qui, à travers leurs représentants en Centrafrique, obtempèrent aux injonctions des Chefs d’Etat de leurs pays, pour enfoncer la RCA dans le chaos. A voir de près dans ce qui se passe contre le peuple centrafricain, plusieurs personnalités diplomates jouent leur partition pour empêcher le président Touadéra d’achever son deuxième mandat confié par un peuple souverain.

Nous sommes dans un monde d’interdépendance, de mutualisation et de la globalisation où la relation diplomatique exige à ce que les crises enregistrées dans un pays, doivent être gérées par l’apport des autres pays.  Car, les crises frontalières peuvent impacter dans la région ou la sous-région. C’est bien ! Mais pour la RCA, c’est le contraire et certains de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux rament à contre-courant de ses intérêts, sa stabilité et son développement.

Le cas patent est la récente crise dont l’auteur principal est François Bozizé leader du KNK et membre de la COD-20 qui aujourd’hui, est patron de la CPC. Au lieu que ces organisations régionales, s’alignent derrière la volonté du peuple centrafricain et de soutenir les actions du gouvernement contre le ratissage  des criminels, leurs représentants préfèrent plutôt imposer un nouveau dialogue avec les sanguinaires, au moment où ils tuent en même temps dans les provinces mettant également en cause, les recommandations du Forum de Bangui et la Constitution du 30 mars 2016.

Dans le lot de ces comploteurs, on peut citer les représentants de l’Union-africaine, celui de la CEEAC et CIRGL, avec cerveau pensant, l’ambassadeur de la France en poste à Bangui, en la personne de Marc Grosgurin. Tous, ils soutiennent les rebelles et s’opposent aux initiatives du gouvernement à les combattre sur le terrain. Entre temps, les représentants de ces Organisations régionales citées ci-haut, imposent un dialogue avec les mercenaires de guerre, alors que les Centrafricains ne veulent aucunement de cette initiative qui ne fait qu’alimenter l’impunité.

Sous d’autres cieux, ces diplomates seraient depuis convoqués par les autorités du pays pour des explications claires face à cette hypocrisie orbi et ourdi contre le peuple centrafricain. De cette haute trahison, ils doivent être rapatriés d’où ils viennent. En RD Congo sous le régime de l’ancien Joseph Kabila, cela a été fait avec plusieurs ambassadeurs des pays et organisations qui faisaient le sale jeu pour plonger l’Est du Congo dans le sang.

Les manigances de ces personnalités citées dans notre présent article sont connues de tous. Elles utilisent actuellement toutes les voies et moyens diplomatiques pour les autorités centrafricaines, cèdent à un éventuel dialogue avec les mercenaires de la CPC. C’est cette attitude qui doit faire l’objet de leur convocation systématique par les autorités du pays pour des explications claires. A suivre…

@Herman THEMONA, 

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