Centrafrique : Les réformes de la reconstruction nationale engagées par Touadéra font saliver tous ceux qui veulent de son échec

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Bangui, le 12 févr. 21

Quelque part dans ce qui se passe contre le peuple centrafricain et le pays tout entier, on a l’impression que les opposants à son régime qui se sont alliés aux groupes armés ont un cœur dur comme une roche, disant un cœur comme un béton armé. Les centrafricains ne sont pas dupes et connaissent les mains cachées qui soutiennent la CPC de Bozizé, à un moment où ce dernier connaît un revers militaire important.

De ce point de vue, l’on peut comprendre que les autorités de Bangui ne comptent plus s’amuser à ces barbares qui veulent rendre le pays dans un état chaotique. Raison laquelle, tous les centrafricains se voient dans l’intérêt patriotique de souder les coudes pour combattre les ennemis qui sont en face. De manière claire, les centrafricains acceptent cette idée de concertation nationale dans le cadre existant de l’Accord de Khartoum, mais pas à un « énième dialogue avec des putschistes ».

C’est clair et net : Bangui n’est pas disposée à prendre langue avec le putschiste Bozizé et les mercenaires nigériens, tchadiens, soudanais et bien d’autres peulhs extrémistes venus du Cameroun et Nigéria pour se retrouver au sein de la CPC. Même au sein de la CEEAC, la Minusca et l’Union Africaine, il y’a une controverse qui ne dit pas son nom.

Il y a, en effet, d’un côté les partisans de la paix en Centrafrique et le soutien aux autorités de Bangui. Et de l’autre, les partisans de la méthode d’appui aux groupes armés et le maintien de l’instabilité dans le pays. Et l’on peut prendre le risque de parier que certains chefs d’Etat de la sous-région, ne veut pas voir Faustin Archange Touadéra en tranquillité dans la gouvernance de son pays. C’est pourquoi, ils font toutes les manigances pour mettre du sable dans le couscous de ce dernier.

Et la meilleure façon de le faire, est de jouer de façon sournoise, la carte du putschiste devant l’Eternel, Bozizé et ses complices des partis d’opposition, contre Touadéra, c’est l’appui aux rebelles à tous les niveaux. Et ce qui rend davantage ces furieux ennemis de la RCA contre Touadéra, pourrait être le fait que ce dernier ait jeté son dévolu sur la coopération pragmatique avec le Rwanda et la Russie. Il est fort probable que l’ancienne puissance coloniale de la Centrafrique, c’est-à-dire la France, voit également cela d’un très mauvais œil.

Bref, tout cela se joue sur le dos du peuple centrafricain et ce n’est pas demain la veille que cela va s’arrêter. Car, la RCA a le malheur d’avoir un président qui gère bien son pays et qui engagent des réformes profondes qui font saliver tout le monde.

@Hervé BINAH,

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