Centrafrique : Les ovations fusent encore sur la Cour Constitutionnelle

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Bangui, le 10 juin 20

Comme le coup de tonnerre en période de saison sèche, le verdict de la Cour Constitutionnel a sonné le glas des détracteurs de la République. Là-là, personne ne sait quoi dire, où se donner la tête et comment envisager l’avenir, surtout le proche avenir lorsque tout le pays se prépare et attend de pied ferme les élections…

Pauvre Jean, malheureux Sobanga, avait l’habitude de se moucharder par ce slogan, un illustre dignitaire d’Ippy, quand des affaires inutiles sont portées devant lui.  Il fut le Chef de son village Wadimi, dans la Commune Baïdou-Ngoumbrou et, de surcroît, leader pour tous les autres chefs des villages environnant sur au moins 50 Km du fait qu’il était « ancien combattant de l’armée française », ce qui veut dire, le revenant du pays des blancs, donc le supérieur à tous.

Est-ce la même chose que la Cour Constitutionnelle vient de faire ? Loin de croire que des illustres filles et fils du pays se dévoient en ces termes au moment où le pays est en grand besoin de consolider son passage de l’autodidacte  à l’affirmation de sa maturité, maturité dont la quête s’est traduite par la mise en place des institutions de la République, lesquelles sont en train de réaliser un bon travail à l’image du Haut Conseil à la Bonne Gouvernance et de la Cour Constitutionnelle.

Pour une fois, le peuple Centrafricain s’est relevé la tête sans honte, repoussant loin la vilaine et vieille habitude de voir ses institutions, pourtant dites républicaines, s’écarter indignement de la mission qui est la leur, juste par l’égoïste volonté de ses responsables d’agir que pour assouvir leurs désirs de vampires.

Niet, il n’y aura pas d’amendement de la constitution sans référendum, c’est-à-dire sans que le peuple souverain ne soit mis à contribution pour exprimer lui-même sa volonté que des soi-disant représentant, mais qui ne le méritent nullement, s’arrogent le privilège. Une telle décision résulte d’un prodigieux courage dont n’ont jamais fait preuve certains responsables des mêmes institutions dans un récent passé. Certes, la Centrafrique est désormais en marche…

Le pays est en marche. Et alors, pourquoi vouloir à tout prix saborder cette marche si ce n’est que par pure mauvaise volonté sinon, celle manifeste de s’arcbouter qu’à ses intérêts qu’à l’intérêt général. Le pays en a assez de ce comportement anti républicain qui traîne le pays dans la boue.

Il est grand temps que le Centrafricain se réveille, s’époussète et prenne le pas de l’émergence socioéconomique, voire politique pour que le cap actuel pris  puisse se servir d’un bon gouvernail et aboutir à quelque chose de fabuleux qui fera parler de l’exemple centrafricain. Alt là ! Vous  les énergumènes et perpétuels agents de sabordage du pays…

@John Kpogbotchi

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