Centrafrique : Les criminels Ousmane Hassan et Moussa Maouloum reviennent sur les lieux de leurs crimes à Kouango

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Bangui, le 12 avr. 21

Chassés récemment par les FACA et leurs alliées russe et rwandaise, les criminels de l’UPC-CPC, à leur tête, Ousmane et Moussa Maouloum qui sont auteurs de plusieurs crimes commis à Kouango et ses environs, font signaler leur présence à une douzaine kilomètre de cette localité par les crimes odieux qui font penser à une scène théâtrale ou l’Apocalypse de Saint Jean annonçant la fin des temps en Centrafrique. Selon les informations qui nous sont parvenues, cette présence criminelle, vise à attaquer les positions des forces loyales à Kouango et de commettre des exactions sur les populations en guise de vengeance.

A Ngakobo, une autre ville située dans la Sous-préfecture de Kouango à 60km de Bambari, les terroristes de la CPC ont kidnappé des populations qui revenaient du champ. Au moment où nous mettons cette information sous presse, les parents de ces personnes n’ont pas de leur nouvelle puisqu’elles sont conduites à une destination inconnue. Autrement dit, ces personnes sont emportées par les criminels de la CPC en vue de servir de domestique de guerre.

A Kouango, on enregistre le retour progressif des éléments de l’UPC qui s’embarquent sur des mots avec des armes lourdes, dans le rêve de reprendre leur ancienne base de mains de FACA à Kouango. « Ils empruntent les axes Bianga, Ndoro, Bolo et Bombala qui mènent à Kouango afin d’attaquer les FACA et les russes qui sont sur place. », A témoigné un habitant de Kouango, joint au téléphone.

Ce dernier de souligner qu’à environ 12 km de Kouango, les deux terroristes de l’UPC susmentionnés, ont poignardé une personne qui est admise actuellement à l’hôpital de la localité pour des soins intensifs. En compagnie de leurs éléments lourdement armés qui se positionnent aux alentours de la ville de Kouango, Ousmane Hassan de l’UPC prépare l’attaque contre la base des FACA et les populations quant à elles, s’enferment dans la maison et d’autres fuient vers l’autre côté de la rive en direction de RD Congo pour se mettre à l’abri de ces atrocités.

@Hervé BINAH, 

 

 

 

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