L’actualité sur la rencontre d’Addis-Abeba est suivie de l’application de conclusions des discussions d’incompréhension. Au retour à Bangui, le Premier ministre Firmin Ngrébada sous l’impulsion du Chef de l’Etat Faustin-Archange a traduit aussitôt dans les faits, leur bonne volonté de la mise en application des engagements pris. Pas plus tard, deux jours après Addis-Abeba, une vague de décrets de nominations tombent les uns après les autres.
Les signataires de l’Accord de paix qui n’étaient pas à la hauteur de comprendre les choses, notamment le processus de la mise en œuvre dudit Accord, sont associés à la gestion des affaires de l’Etat comme ils ont voulu.
Voilà maintenant qu’ils sont devant les faits accomplis et personne ne leur viendra au secours dans l’exercice de leurs fonctions. Ils auront donc un bureau avec tous les moyens qu’il faut en vue de nous prouver de quoi ils sont capables.
Cependant, le terrain nous parle d’un autre langage avec les hostilités dont font preuve les combattants armés de ces groupes signataires de l’Accord de paix et de la réconciliation nationale. Les mercenaires de Sidiki, Alkatim, Toumou Déya et Adoulaye Miskine continuent de tuer, de piller, en faisant obstruction au bon fonctionnement des administrations publiques dans les zones qui sont sous leur contrôle. Dans ce cas de figure, qui viole l’Accord en question ? Qui ose dénoncer le comportement hypocrite de ces rebelles qui, à vrai dire, n’ont aucune ambition de travailler pour l’intérêt national que de s’enrichir dans la mafia ?
Le président Touadéra et son premier ministre qui sont félicités par l’ensemble de la communauté internationale pour l’acte patriotique engagé ces derniers temps, sont toujours disponibles et engagés à sortir le pays de l’état où il se trouve de 2013 à 2015.
Touadéra et Ngrébada sont dans la droite ligne, même si d’autres détestables ennemis du peuple centrafricain fomentent toujours des stratégies visant à mettre les bâtons dans leurs roues. Le moins que l’on puisse dire, ces criminels ne réussiront jamais leur plan diabolique puisqu’ils sont entachés déjà du sang des centrafricains.
Bienvenu ANDALLA,
