Bangui, le 24 sept. 19
Quels sont ceux qui rêvent encore du retour au pouvoir de l’ancien président François Bozizé ? Quels sont ceux qui signent des pactes avec le diable pour que François Bozizé fait son retour au pays afin que des ébullitions soulèvent pour rendre ingouvernable le pays ? Ce sont des questions qui méritent d’être débattues par les observateurs de la politique.
Si certains partisans de François militent activement pour son retour, c’est leur droit partisan, mais c’est seule la justice nationale et internationale qui dira le dernier mot si ce dernier tenterait un seul pied sur le territoire national.
Nous ne sommes pas contre le retour de Bozizé ! C’est son pays et a ce droit vivre sur la terre des ancêtres. Mais, s’il y’a des choses que celui-ci fait preuve d’auteur, en termes, de responsable, co-auteur des crimes…que ce dernier s’attende à répondre de ses actes puisque nous dans un Etat de droit. Les autorités du pays sont d’ailleurs, déterminées à rendre la justice aux centrafricains en traduisant leurs bourreaux devant les juridictions compétentes en la matière. Si Bozizé et ses bras sont reprochés dans de telles affaires, son retour préparé activement par son Knk et consorts, lui sera difficile. Et pourquoi alors ?
Le procès de la CPI qui vient de commencer sur l’implication d’Edouard Ngaïssaona et Alfred Yécatom alias Rombo, est un signe très dangereux pour François Bozizé qui pourrait toutefois, cité comme le commanditaire et auteur de crimes odieux depuis son accession au pouvoir par coup d’Etat et son soutien au mouvement antibalaka.
Les décharges de la CPI sur les deux présumés chefs antibalaka les conduiront à dire les vérités sur les appuis multiformes de Bozizé à leur mouvement. Dans ce cas de figure, Bozizé et les plus proches de son régime pourraient être convoqués par la CPI dans les heures qui suivent.
N’est-ce pas une problématique qui ne favorise pas le retour forcé de François que proclament ses partisans qui militent pour la destitution du régime du président Faustin-Archange Touadéra ?
La CPI, selon certaines nouvelles en direct de la Haye, lancerait déjà un mandat d’arrêt international contre Bozizé au cas où ce dernier tenterait regagner la RCA par voie routière via Obo depuis son Ouganda. Le procès en cours de deux chefs présumés d’antibalaka donne l’insomnie aux partisans de Bozizé du moment où plusieurs noms des personnalités qui règnent en son temps, sont cités dans les enquêtes de la CPI et tous ces farfelus seront pris dans les filets d’ici peu temps. Peuvent-ils croire encore au retour de Bozizé ? Les portes de la CPI sont actuellement grandement ouvertes et ses avions sont positionnement actuellement à l’aéroport Bangui M’poko pour transporter les bourreaux du peuple centrafricain, là où ils peuvent purger leurs peines.
@Herman THEMONA,