Centrafrique : Le président Touadéra une fierté nationale et un modèle pour l’Afrique ?

0

Bangui, le 12 octobre 21

Ils ont été la cible des occidentaux durant la période de la décolonisation du continent noir. Et ils ont donné la matière grise à la jeune génération qui cherche à prendre les taureaux par les cornes. C’est le cas en République centrafricaine où le président Faustin-Archange Touadéra est sur les traces du père Fondateur Barthélémy Boganda, une vitrine de la politique africaine. Et pour cause !

Nul ne peut dire le contraire de nos jours au regard de ce que fait le président Touadéra pour son pays et surtout pour le continent africain. Cette politique adoptée par ce dernier tire ses origines de la vision du président fondateur de la République centrafricaine ex-Oubangui-Chari, Barthélémy Boganda qui voulait faire des Etats-Unis d’Afrique un instrument de combat et de libération pour l’émergence de l’homme noir. Les vrais politiques voyaient en lui, une incarnation de Richard Wright dans son œuvre Black-Boy ou même de Patrice Lumumba, de Ruben Um Nyobè, qui ont donné leur vie pour le salut de leur peuple.

Touadéra, conscient de l’avenir de son pays a décidé un tant soit peu d’emboiter le pas de ses devanciers pour faire de la République centrafricaine, une vitrine pour le continent africain, appelée d’antan la Suisse africaine. Pour preuve, en matière de liberté, le régime de Bangui est le seul où la liberté est une réalité et non une fiction. C’est dans ce contexte que depuis son accession à la tête de la magistrature suprême de l’Etat en 2016 puis réélu en 2020, la liberté d’expression mise en cause en Afrique a gagné son terrain.

Le seul régime sur le continent africain où aucun journaliste n’a été condamné dans l’exercice de ses fonctions de « 4e pouvoir », de même pour les ennemis de la nation, disons les opposants politiques : « Les journalistes centrafricains sont choyés par le président Touadéra, car, il ne veut pas emprisonner les informations. Son souci est d’informer et d’éduquer les populations. C’est pourquoi, il donne la chance à toutes les bonnes âmes de communiquer selon la déontologie de leur métier », a témoigné une source politique.

Les régimes africains sont reconnus dans leur caractère dictatorial où l’opposition est muselée. C’est en effet ce caractère qui est reconnu aux dirigeants centrafricains. Mais en République Centrafricaine, le président de la République Faustin Archange Touadéra a dans sa politique, tendu sa main à tous les opposants afin que la cohésion soit une réalité dans son pays. On se souvient que dès sa prise de fonction, il a tendu sa main à tous les Centrafricains du nord au sud et de l’est à l’ouest et même aux groupes armés, preuve d’une gestion saine et démocratique.

On ne peut pas parler toujours de la République centrafricaine qu’en matière des coups d’Etat. Pour y mettre un terme, il a signé un partenariat en matière de défense à certaines puissances qui ont fait preuve de dextérité dans la lutte contre le terrorisme. Le cas de la Russie n’est qu’une illustration. Aujourd’hui, tous les pays d’Afrique prennent pour exemple la République centrafricaine. Que ce soit la Guinée ou le Mali, les Africains ont compris grâce à la vision de Touadéra de diversifier la coopération afin de libérer le continent du joug de la colonisation ou du monopole comme le souhaitait la fameuse conférence de Berlin.

En cinq ans, un civil a fait ce que les généraux n’ont pu pas faire en Afrique. Ce qui signifie que ce continent n’est pas en manque des ressources humaines, mais d’une volonté politique. Car, comment comprendre qu’en cinq ans l’on ne puisse plus parler des groupes armés, mais des bandits de grand chemin. Le ridicule ne tue pas sinon on pourrait faire du président Touadéra, la référence dans la gestion du pouvoir à cause des actes qui parlent d’eux-mêmes et de leur monde.

@Hervé BINAH, 

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.