Centrafrique : le patriotisme doit animer les acteurs aux prochaines élections et non les armes

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Bangui, le 12 déc. 20

Tous les regards sont désormais braqués sur la République Centrafricaine, un pays post-conflit qui est sur le point d’organiser les élections législatives et la présidentielle le 27 décembre 2020.  L’histoire de ce pays démontre que certains chefs d’Etats ont pris le pouvoir par les armes. Et ce qui fait que cette mauvaise pratique est en train d’être érigée en principe pour certains hommes politiques qui veulent conquérir voire reconquérir le pouvoir à tout prix et à tous les prix.

L’actualité de l’heure amène à croire que nombreux sont ceux qui veulent reprendre ce plan machiavélique. Dans ce cas, c’est le peuple centrafricain qui subira les conséquences.  Il n’est un secret pour personne que l’ancien président Bozizé a abandonné le peuple centrafricain entre les mains de la nébuleuse rébellion de la séléka. Alors que ce dernier pendant son investiture avait juré utiliser tous les moyens possibles pour défendre l’intégrité du peuple centrafricain. Mais il est bien dommage de constater que depuis le retour de ce dernier en Centrafrique,  il ne cesse de prouver sa mauvaise foi pour replonger le pays dans le chao. C’est dans ce sens qu’il a osé déposer sa candidature à la présidentielle. Mais heureusement que la cour constitutionnelle a dit le droit rien que le droit pour qu’en fin de compte cette candidature soit purement et simplement invalidée. Il est à noter que malgré cette invalidation, l’homme et certains de ses complices baignent dans des agissements non fondés. C’est en cela que son fils Socrate a été arrêté au Congo en train de négocier avec un groupe rebelle d’opposition de ce pays. Cette orchestration, prouve à suffisance que l’opposition démocratique centrafricaine est sclérosée face à la montée en puissance du régime de Touadéra qui tient à toutes ses promesses. C’est en cela que des grandes réalisations s’effectuent pour le moment.

En finir avec la prise de pouvoir par les armes

Il est temps de mettre terme à ces vieilles pratiques qui ne profitent qu’aux mercenaires et sanguinaires qui tirent du plaisir, de profit quand il y a bain de sang du centrafricain. A réalité, tous ceux qui s’agitent dans l’opposition démocratique centrafricaine ont des mains sales et sont auteurs intellectuels des crises qui ont eu lieu dans ce pays. Ils ne sont pas bien placés pour donner des leçons de morale à quelqu’un dans ce pays. Pour le moment, la voix d’arme reste l’unique voix de recours pour ses hommes politiques qui se sont tous rassemblés dans l’opposition démocratique dans l’unique but d’empêcher le président Touadéra à réaliser son projet de pacification de toute la nation centrafricaine.

En tout cas, pour certains, c’est un double jeu qu’ils sont en train de faire pour rester à côté du président Touadéra. Comment peut-on soutenir quelqu’un tout en le combattant ? C’est une véritable ironie qu’ils sont en train de se livrer.  Mais heureusement que le président Touadéra dans son gouvernement s’est fait entourer des hommes dignes qui l’aident dans l’accomplissement de ses visions. A l’assure où vont les choses, François Bozizé reste la dernière cartouche de «l’opposition dogmatique Centrafricaine» que dirige Anicet Georges Dologuélé. Pour ces derniers, seul Bozizé peut jouer la carte de mercenariat comme il avait fait le 15 mars 2003. Les faits du passé ne peuvent plus se reproduire sous le règne du Touadéra. Tout le monde sait que c’est un homme de paix.

A cet effet, pour ces échéances électorales en cours, le peuple centrafricain est appelé à faire un choix responsable comme il avait fait en 2016 en optant pour le président Touadéra parmi tant des candidats aventuristes. Le patriotisme reste et demeure l’unique voix de sortie de crise dans ce pays. Aussi ces candidats qui s’autoproclament démocrates doivent faire preuve de maturité politique en acceptant les résultats de ce scrutin. Ces élections en permettront aux centrafricains révèleront aux centrafricains le visage voilés de nos montres politiques qui n’ont aucun projet de société et qui prendront le président Touadéra comme leur mot d’ordre de campagne. Un adage affirme que : «l’arbre fruitier est le plus lapidé». C’est ce qui est en train d’arriver au président Touadéra.

A force que ce dernier tient à ses promesses, il sème de la zizanie dans le camp de ses opposants. Nul ne peut douter de la bonne foi du président Touadéra, l’homme de la paix. Ce dernier reste gravé dans l’histoire de ce pays à cause de ses grandes œuvres de paix. C’est dans cette optique qu’il s’engage par tous les moyens à neutraliser les groupes armés tout en évitant que le peuple centrafricain puisse peiner.

Avec sa politique de rupture, la République centrafricaine est en train de s’inscrire parmi les pays démocratique où le développement reste et demeure une préoccupation de tous. Les centrafricains doivent rester unanime pour dire non à tous ceux qui tenteront de faire usage d’arme pour perturber la paisible paix tant recherchée par le régime du président Touadéra.

@JLG, 

 

 

 

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