Centrafrique : Le nouveau DG de la Police met de l’ordre dans le secteur des taxis-moto

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Bangui, le 07 août 18

Jean Claude ZOUBANDA Directeur Générale de la Police Centrafricaine

Juste après quelques jours seulement qui ont suivi sa désignation à la Direction générale de la Police Nationale, M. Jean Claude ZOUBANDA est à pied d’œuvre pour mettre de l’ordre dans le secteur des taxis-moto qui a toujours constitué un véritable casse-tête chinois pour ses prédécesseurs ainsi que pour l’ensemble des usagers des routes de Bangui la capitale et ses environs. La première action réussie du DG ZOUBANDA, c’est le strict respect des têtes de stationnement des taxis-moto.

Selon le DG de la Police Nationale que notre Rédaction a interrogé, dès sa prise de fonctions, il a réuni les délégués des taxis-moto pour discuter avec eux les questions liées à l’assainissement de ce milieu notamment les têtes de stationnement et les frais à payer à l’Etat.

Ceci étant et en attendant la mise en place d’un guichet unique qui impliquent plusieurs services de l’Etat notamment la douane, les impôts et autres, le DG s’est connu avec les Délégués des taxis-motos sur les points relatifs aux têtes de stationnement et en conformité avec un texte municipal qui était pris à l’époque de l’ancien Maire de Bangui, Jean Barkes Ngombé-ketté. Aussi, il était question que chaque taxi-moto puisse s’acquitter des frais d’exploitation qui s’élèvent à 75.000F CFA.

Si la question du respect des têtes de stationnement a été comprise par un grand nombre des taxis moto qui ont été sensibilisés pendant une durée d’une semaine par leurs pairs avant l’entrée en vigueur du contrôle, le constat est amer pour les frais d’exploitation car selon le DG sur un total de 40 mille taxis-moto en circulation, il n’y a que trois (3) seulement qui se sont acquittés de leurs d’exploitation de ce secteur. C’est un considérable manque à gagner pour l’Etat ! S’exclame le DG de la police qui souhaite voir la mise en place rapide du guichet unique afin de contraindre tous les exploitants des taxis-moto à se conformer aux règles fiscales.

Pour le DG, il y’a de grands opérateurs économiques qui se cachent derrière cette activité de taxis-moto car les propriétaires des bus et autres véhicules de transports en commun préfèrent parquer leurs véhicules au profit du transport à l’aide des centaines de motos qu’ils font venir de l’extérieur pour donner en contrat aux conducteurs locaux et ceci leur rapporte énormément de l’argent car ils ne paient rien à l’Etat.

Pour le DG, les services de l’Etat concernés par ce secteur des taxis-moto doivent mettre tout œuvre pour assainir ce milieu afin de faire des bénéfices dans les caisses de l’Etat et réduire les cas d’accident de circulation qui sont fréquents et décriés par l’ensemble de la population.

Hervé BINAH,

 

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