CENTRAFRIQUE : LE MODE D’ACCÈS AUX EMPLOIS PUBLICS  ACTUEL ACCORD-T-IL L’ÉGALITÉ DE CHANCE A TOUS ?

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Répondre favorablement aux défis d’emploi et la réduction du taux de chômage au pays, fait partie des actions du gouvernement. Cependant, quelles sont les voies légalement garanties donnant  la chance à tous citoyens diplômés d’avoir accès aux emplois publics en RCA, aux regards de la pratique actuelle ? L’on vous laisse découvrir. 

En effet, la population Centrafricaine est composée à 75% de la population jeune. Ces jeunes constituent un soutien important pour la politique de refondation et du développement économique durable prônée par le Président TOUADERA. Or il se trouve que, parmi cette couche sociale, sévit un taux élevé de chômage. Les efforts encourageant l’entrepreneuriat par les  jeunes sont encore dans une étape embryonnaire, face à de multiples initiatives de ceux-ci. Un constat fait des derniers recrutements du gouvernement, laisse planer beaucoup de questions de la part des jeunes diplômés, sur le mode de sélection.

Défendant l’État de Droit, le Président de la République, accorde un large pouvoir à l’application stricte de la loi, sur toutes les actions gouvernementales et son respect par les citoyens. Alors que, le statut général de la fonction publique régissant l’accès aux emplois publics en RCA reconnaît deux principaux procédés. D’une part le pouvoir discrétionnaire de l’autorité administrative. Lequel pouvoir lui permet de  nommer aux postes techniques, stratégiques  et aux postes politiques. De l’autre côté,  l’accès aux fonctions publiques  par voie de concours.

Le concours est prioritaire pour le recrutement de masse selon les besoins de l’administration, ce procédé soumet tous candidats à l’égale chance selon le mérite. Il existe aussi une pratique administrative peu admise qui est le remplacement numérique d’un fonctionnaire en fin de fonction. Or la pratique  de la gouvernance actuelle, ignore le recrutement de masse par voie de concours au profit d’un comité de sélection. Ce qui laisse croire à une forte prévalence du favoritisme, échappant au principe de la méritocratie et ne permet pas l’égalité de chance à tous ces jeunes de se faire valoir. Comment promouvoir l’État de droit face à de telles situations ? Comment montrer à ces jeunes générations la rupture avec les vielles habitudes, alors qu’elles sont encore praticables ?

En dotant le pays d’une nouvelle constitution, le peuple désire tourner le dos à l’arbitraire, aux forfaits et aux pratiques qui n’honorent pas la République. La loyauté doit être le principe, afin de promouvoir toutes tendances et toutes les couchent sociales soutenant ardemment cette nouvelle idéologie du développement durable que prône le Président de la République et participer pleinement à l’épanouissement du pays.

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