Centrafrique : Le gouvernement doit rester en état d’éveil face à la mobilisation de la CPC en province

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Bangui, le 06 juil.-21

On ne cessera jamais de le dire, la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé est toujours en quête du pouvoir par tous les moyens et principalement par la voie des armes.

Comme disait l’autre, la CPC a perdu la guerre et non la bataille. C’est dans ce contexte que les réunions se multiplient de partout afin de mobiliser les moyens nécessaires et faire un assaut musclé sur Bangui.

Depuis le retour au bercail de l’ancien chef d’Etat François Bozizé en décembre 2019 par la petite porte avec pour face cachée, la participation à la consolidation de la paix dans son pays, les voix se sont levées pour dénoncer son hypocrisie.

Ses fans avaient oublié que celui qui a bu, boira toujours car, il n’est pas facile de convertir un guerrier ou un sanguinaire en rage. L’homme fort de mars 2003 et tombeur du président démocratiquement élu Ange-Felix Patassé a multiplié des réunions dans la capitale et en province annonçant ainsi sa candidature pour la présidentielle sans tenir en compte les sanctions onusiennes.

Et comme la honte ne tue pas en Centrafrique, il va malgré ses forfaits commis avant et pendant son règne, déposer sa candidature pour le précieux palais de la Renaissance qu’il a pourtant occupé pendant Dix (10) ans sans rien faire de bon.

Le malheur des Centrafricains va ainsi s’intensifier lorsque la cour constitutionnelle va décider de dire le droit rien que le droit tout en tenant compte des recommandations du Forum de Bangui et des articles de la Constitution du 30 mars 2016 qui proscrivent l’impunité source de plusieurs maux en Centrafrique.

Dès lors, ce général va entrer dans les maquis en créant une rébellion formée des mercenaires venus du Tchad, du Soudan, du Niger et du Cameroun avec la bénédiction de certaines puissances occidentales et des pays voisins en quête des matières premières.

Dans son plan machiavélique, il va décider de marcher sur Bangui en janvier dernier avec cette force coalisée. Malheureusement, il a trouvé une armée loyale en pleine expansion avec le soutien des forces alliées russe et rwandaise qui ont sauvé de justesse ce pays de ce chao.

Du simple fait que la guerre ait été déclarée contre la nation centrafricaine par ces ennemis communs, le président de la République Faustin Archange Touadéra a retiré sa main tendue aux groupes armés signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) qui ont milité cette coalition des criminels.

Dans son repli tactique au Tchad juste après la mort de son parrain politique le Maréchal  Idriss Deby Itno, ce dernier selon certaines sources discrètes se mobilise pour reprendre certaines zones occupées actuellement par les FACA et les forces alliées dans le but de refaire un assaut sur Bangui.

Le gouvernement ne doit donc pas se tromper de stratégie et croire que la victoire est totalement assurée. Car, la simple présence de Bozizé est un danger pour le peuple centrafricain.

@Bienvenu ANDALLA, 

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