Centrafrique : Le compatriote Clarvie-Edouard Yétikoua pour la promotion musicale du pays au niveau international avec la plateforme MOZOKO

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Si la plupart des centrafricains ne songent au règne de leur musique à l’échelle international, ils y’a ceux qui ne s’inscrivent pas dans cette logique et s’investissent avec le peu de moyens qu’ils disposent pour hisser la musique centrafricaine à niveau très élevé.

L’exemple palpable est celui de notre compatriote Clarvie-Edouard Yétikoua, élève ingénieur en informatique industrielle à Tours en France qui propose pour sa part que bien que ces dernières années, la République Centrafricaine, pays de Barthélemy Boganda, s’est fait connaître au monde entier par une guerre aux conséquences encore insoutenables dans le quotidien de ses habitants, mais elle n’y a pas que la guerre qui la constitue.

Ce pays d’Afrique centrale d’environ 5 millions d’habitants, selon Clarvie-Edouard Yétikoua, offre une richesse humaine et culturelle immense qui attend d’être fédérée dans l’Unité, la Dignité et le Travail, ces trois valeurs qui constituent la devise nationale du pays. En particulier sur le plan culturel, la musique y traduit un goût prononcé pour la diversité. Celle traditionnelle, a en croire Yétikoua, traduit l’expression du cœur, de l’âme et de l’originalité du peuple centrafricain.

Quant à la musique moderne a-t-il indiqué, est influencée par des
rythmes importés du Congo-Brazzaville et de la RD Congo voire le rythme de l’Afrique de l’Ouest et se nourrit également des tendances rap dans lesquelles excellent beaucoup d’artistes.

Dans l’un de ses échanges sur l’origine de la musique centrafricaine avec un ressortissant du pays lequel étudie Clarvie-Edouard Yétikoua, son collègue poussa sa curiosité en lui demandant de lui donner des noms des artistes centrafricains dont il pourra écouter leurs musiques. Le compatriote Yétikoua était alors incapable de lui donner une réponse adéquate, ignorant lui-même l’offre musicale existante. Cette question qui l’a interpellé pendant plusieurs jours, a suscité une autre toute aussi similaire : Comment faire en sorte que les Centrafricains qui vivent à l’étranger puissent connaître et écouter les musiciens de leur pays ? C’est ainsi qu’est née Mozoko, une plateforme de musiques centrafricaines 100% gratuite.

Cette plateforme a pour but de mettre en valeur et de promouvoir les musiques et artistes centrafricains. C’est donc un canal pour connecter le monde à la culture centrafricaine à travers un répertoire des références musicales du pays.

Les centrafricains qui vivent à l’étranger à travers cette plateforme, y trouveront un moyen de rester connectés à leurs racines et faire découvrir à leurs entourages les musiques de leurs pays.

Pour découvrir et s’informer amplement sur cette plateforme culturelle, il suffit de cliquer sur l’adresse suivante :www.mozokotibeafrica.fr et son application mobile est téléchargeable sur playstore « MOZOKO ».

Vous pouvez aussi suivre l’avancement du projet via la page facebook de la plateforme Mozoko : https://www.facebook.com/mozokotibeafrica/. Pour la soutenir à travers ses différents projets rendez-vous simplement à l’adresse suivante : https://www.okpal.com/financement-mozoko/ et si vous voulez être sponsor ou partenaire sur ce projet, l’email de contact est le suivant : support@mozokotibeafrica.fr

 

 

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