Bangui, le 22 janv. 21
Depuis l’invalidation de la candidature de François Bozizé, ceux qui se disent des démocrates du jour et des assassins de nuit veulent transformer l’ambassade de France en un lieu de refuge.
Selon une source digne de foi, certains leaders politiques, en mal de sensation après avoir allumé le feu avec la création de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé en complicité avec de certains membres du gouvernement, les hauts dignitaires de l’armée nationale, et les anciens politiques dans le seul but de déstabiliser le régime de Bangui et toutes les institutions du pays. Une véritable prédation du pays.
Or, dans ce même constat, il en ressort si nos sources sont propres que ceux qui s’agitent de nos jours sont les destructeurs de ce régime. Et comme la France a toujours été le refuse des assassins, ceux de la CPC veulent aussi reprendre le même des maquis.
Seulement, il y a lieu de rappeler qu’en 2016 après l’élection du président Touadéra comme président de la République centrafricaine, le diplomate français M. Eric Gérard à Bangui avait clairement exprimé la position centrafricaine qui était contre la politique de son pays en Centrafrique et non pas les Français car, il faut lever cette nuance aimer quelqu’un comme frère et haïr sa politique. Pour ce dernier, le monde évolue et les mentalités changent. Avec cette évolution, les Centrafricains ont tourné la page à des crimes ignobles. Et ce diplomate avait clairement exprimé la position des Centrafricains qui ne voulaient plus de la France. Cet ancien diplomate avait vraiment l’amour de cette nation et des populations. Et à cause de sa franchise, ce diplomate a été viré avec toute son équipe. Quelle leçon pour le représentant d’Emmanuel Macron en Centrafrique ?
Ce qui arrive aux autres peut aussi nous arriver un jour si on n’est pas prudent. Or, selon une autre source dans l’anonymat, le diplomate français de l’heure, serait les yeux de certains opposants et membres du gouvernement qui incarnent encore la vieille politique française. Cependant, il doit comprendre que les politiques centrafricains ne lui rendraient pas service en voulant les protéger et en leur donnant des visas bidon pour qu’ils se cachent en France ou dans les pays Schengen.
Il est question de nos jours que M. Jean-Marc GROSGURIN à qui les Centrafricains respectent tant soit neutre dans la scène politique centrafricaine de peur de quitter les choses comme son prédécesseur sans dire au revoir à ses complices. Le Centrafrique n’est pas une chasse gardée des opposants assoiffés du pouvoir par tous les moyens.
Selon notre analyse, cet homme qui a déjà servi dans plusieurs pays d’Afrique est considéré comme l’oreille des opposants du régime. Si cette information s’avérait fondée, les Centrafricains seraient à mesure de demander son départ de ce pays. Or, depuis qu’il est sur place, il joue néanmoins un rôle très capital dans ce pays surtout en cette période de crise électorale. La France est un partenaire qui est toujours à nos côtés. Cependant, il faut une franchise dans les relations : « Nous disons à notre ami la France d’être neutre dans cette nouvelle crise et ne pas se livrer à la vieille politique qui ne cadre pas avec les aspirations du peuple centrafricain. Ceux qui ont créé la rébellion de la CPC doivent attendre leur jugement sur place au lieu de faire de la France, le refuge des criminels de grand chemin dans le seul but de satisfaire les appétits de l’Elysée », a témoigné une source locale.
@Hervé BINAH,