Bangui, le 26 sept. 20
Lorsque le candidat indépendant Faustin Archange Touadéra décide d’aller aux élections en 2015, après une longue période d’expérience à la Primature de son pays, nul ne pouvait miser sur lui. Il lui fallait donc une stratégie pour convaincre son électorat. Le peuple va lui faire confiance à cause de son projet de société qui était axé sur le social des populations. Et pour preuve ?
Dès sa prise de pouvoir, le mathématicien de Boy-Rabe jurant devant Dieu et devant son peuple, va se lancer dans la conquête des territoires conquis par les groupes armés avec une politique de la main tendue car, conscient du fait que, si ses compatriotes ont pris les armes, c’est parce qu’il y avait un problème ou il y a des mécontentements. Il devrait donc tenir compte de leurs revendications. En bon mathématicien qui a fait ses preuves dans les grandes universités du monde, la première équation à plusieurs inconnus était le dialogue avec tous les belligérants de cette longue crise.
Pourquoi le dialogue lorsque le peuple voulait une guerre contre les rebelles ?
On sait tous, qu’il y a plusieurs moyens de résoudre une crise. L’homme étant un être par excellence social et sociable, le dialogue devient la clé de son succès. C’est dans ce contexte que sur initiative des facilitateurs du panel de l’Union-africaine, les Centrafricains seront transportés dans l’avion comme des bœufs en direction de Khartoum dans la capitale soudanaise pour débattre des sujets de mécontentement et trouver des solutions pacifiques. Les partis politiques d’opposition vont accuser cette démarche du mathématicien de Boy-Rabe avec des jugements hâtifs sans laisser le temps au temps faire son temps. Un Accord sera donc négocié, paraphé dans cette capitale voisine et signé à Bangui le 6 février 2019 sous les yeux des pères de la nation qui se reposent de nos jours en paix
Aujourd’hui, le peuple centrafricain est fier des avancées de cet Accord. On sait tous que la paix, c’est un processus et comme tel, il faut de la patience et du recul pour atteindre la cible. C’est grâce à cet accord politique que les groupes armés ont accepté volontaire de participer au processus de désarmement volontaire et entrer dans la logique du président Touadéra qui prône la paix pour tous.
La question de la paix étant la condition du développement d’un pays, le président Touadéra, bâtisseur et homme des situations a mis sur pied, une politique de recrutement au sein des FACA et des FSI où les valeureux fils et filles du pays sont déployés de nos jours et travaillent conjointement avec les forces de sécurité pour la sécurité des populations civiles même s’il y a encore à faire, mais, n’oublions pas que ceux qui s’agitent aujourd’hui contre le pouvoir de Bangui, sont ceux qui ont plongé ce pays dans cette situation avec des transferts des mercenaires qui ont bénéficié au passage la naturalisation signée par les proches de leur pouvoir. A qui la faute donc ?
Le président Touadéra remporte alors sa victoire avec les dividendes de cet Accord. Les investisseurs comment déjà à s’intéresser à ce pays considéré hier comme le pays dangereux aux investissements.
@JACKO,
