Centrafrique : « La SUCAF risque d’être fermée si d’ici 28 jours, l’axe Bangui-Garoua-boulai n’est pas libéré», dixit Le Directeur Général de la SUCAF Martin Akem

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Bangui ? le 29 janv.-21

L’insécurité perpétrée par les éléments  de la CPC sur presque toute l’étendue du territoire continue d’impacter négativement sur l’économie de la République Centrafricaine. Les opérateurs économiques du pays, plus précisément le Directeur général de la SUCAF appelle à la libération urgence de l’axe Bangui/garoua-boulai dans le but de stabiliser la production.

Rappelons que le ministre du Commerce et de l’industrie a récemment organisé une rencontre entre son département et les différents opérateurs économiques du pays. Cette réunion vise à partager des informations sur l’état d’avancée de chaque société face à l’insécurité imposée par les éléments de la CPC bloquant l’axe Bangui/Garoua-boulai, l’unique axe de ravitaillement du pays.  A en croire les différents responsables des sociétés, la situation est chaotique, c’est ce qui justifie la hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché.

Profitant de cette occasion, le Directeur Général de SUCAF, unique société de production de sucre sur toute l’étendue du territoire Centrafricain a fait le point de sa société. Selon ce dernier : «la SUCAF traverse un moment très difficile. Imaginez, il y a de cela quelques jours, Ali Darass m’a envoyé un avertissement, me disant qu’il ne veut plus voir les véhicules de la SUCAF transportés les sucres pour Bangui. Si jamais j’ose le faire, il s’en prendra personnellement à tous ces engins voire les personnels de cette société qui se trouvent à Ngakobo. C’est même dans ce sens que ce chef rebelle serait de connivence dans l’interdiction de circulation des véhicules sur cet axe. Je vous assure que mon personnel est en danger et surtout ceux de la zone de Ngakobo où l’axe est toujours menacé par Ali Darass et ses éléments. A cet effet, d’ici vingt-huit (28) jours si aucune solution n’est trouvée pour la libération de ce tronçon Bangui/Garoua-boulai, je serais obligé de fermer la SUCAF, d’arrêter toutes les activités de SUCAF au niveau de Ngakobo. C’est une décision difficile à prendre mais je serais obligé. Mettons-nous à l’esprit que la fermeture de cette société entrainera le chômage de plus de mille employés. Mais je ne souhaite pas qu’on y arrive à ce stade. Notre seule prière est que le gouvernement multiplie des efforts pour libérer cet axe d’ici peu, je vous remercie».

En tout cas, il est important de noter que la CPC est en train de paralyser l’économie de toute la République Centrafricaine. Cette nébuleuse coalition doit inconditionnellement être neutralisée dans un bref délai. Et aussi, la justice centrafricaine doit prendre ses responsabilités pour arrêter ce démon sanguinaire d’Ali Darass, avant qu’il ne soit tard. Car, la nouvelle coalition de la CPC est comme une ramification des diables capables de détruire à grande échelle. Et si cela arrivait, ce serait une grande désolation de la société de sucrerie centrafricaine qui œuvre pour le bien-être des consommateurs centrafricains. Il faut donc la protéger en urgence si on sauver les consommateurs centrafricains et les éviter de la dépendance du Cameroun et es autres pays qui font des entrées frauduleuses dans ce pays.

@Hervé BINAH, 

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