Bangui, le 12 févr. 21
Sous d’autres cieux, quand l’intérêt national est en danger c’est toutes les forces vives de la nation qui s’unissent comme un seul homme pour trouver une solution idoine. Cette démarche est la même quand le régime en place fait des prouesses, l’honnêteté pour qu’il soit félicité par tous sans exception. Malheureusement, la communauté internationale et les organisations régionales et sous régionales n’ont pas à cœur cette solidarité. L’actualité de l’heure en dit plus.
En principe, la paix et la sécurité de toute l’étendue du territoire est une affaire qui ne concerne pas que le régime en place. Comme le disait un philosophe Grec : «La paix est un idéal vers lequel tous les pays au monde tendent. Aucun pays au monde n’est pacifique depuis sa création jusqu’à sa fin. Donc, en cas de menace imminente contre la souveraineté de l’Etat, tout le monde doit se rendre à l’évidence pour une éventuelle solution». Cette assertion est loin d’être comprise par les politiques centrafricaines, plus précisément par les organisations régionales, sous régionales, les politiques locaux de la COD-20 d’Anicet Georges Dologuélé, qui ont promis utilisé tous les moyens possibles par écourter le mandat du régime actuel.
Dans un passé récent, la plateforme de l’opposition avait clamé haut et fort pour demander au gouvernement de ne pas négocier aux groupes armés. A en croire Dologuélé : «Si j’étais élu Président de la République en 2015, j’allais depuis mettre fin à la rébellion dans ce pays. Je n’aurais pas à négocier un seul instant avec ceux qui torturent, tuent et prennent en otage le peuple Centrafricain». Il est à constater que pour le moment, le chef de l’Etat centrafricain s’est déjà mis dans sa posture de chef suprême des armées, et la suite tout le monde est en train de le vivre avec la libération progressive de certaines régions occupées par les mercenaires et sanguinaires de la CPC de Bozizé.
Ces derniers temps, c’est presque tout le monde qui apprécie à sa juste valeur le travail remarquable abattu par les FACA sur le terrain avec le ratissage village par village. A ce jour, on peut oser dire que le corridor Bangui-Garoua Boulai est libéré. Car, les éléments de la CPC ne peuvent plus oser faire quoi que ce soit : « Avec l’invention musclée des FACA les forces spéciales russes, nous aspirons déjà à la paix. Si cette riposte avait été faite depuis, les vampires seront déjà mis hors d’état de nuire. Nous remercions du fond de cœur le Président Touadéra d’être attentif à nous préoccupations», a déclaré un commerçant bloqué depuis deux semaines sur cet axe.
Ces derniers temps, Dologuélé, Tiangaye, Kamoun, N’guendet et autres n’ont plus rien à dire. C’est de la panique dans le camp de l’opposition. « Le silence de l’opposition face à la montée en puissance des FACA porte à croire clairement que cette opposition est de connivence avec la CPC. La neutralisation de la CPC est la destruction d’une partie de la COD-20. Ce n’est pas un secret Dologuélé et Bozizé avaient signé un pacte à Bossangoa. C’est suite à ce pacte, que la CPC avait lancé ses attaques». A lâché un diplomate accrédité en RCA.
En tout cas, la position actuelle de la COD-20 prouve confirme le doute de certains politiques selon lequel cette COD-20 se réjouit quand le pays est au feu et au sang. Dans les jours qui suivent, l’appareil judiciaire est appelé à mettre tous les moyens compresseurs en marche pour que les auteurs intellectuels complices et coauteurs de la CPC soient traqués et traduits devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes.
@Herman THEMONA,
