Bangui, le 09 décembre 20
Dès son accession à la magistrature de l’Etat le 30 Mars 2016, le président Faustin Archange Touadéra n’a pas attendu un seul instant pour commencer à poser les jalons d’une diplomatie agissante.
Normal, car ceci fait partie intégrale de son projet de société axé sur «la politique de rupture et du développement» pendant son quinquennat. C’est en cela qu’un adage dit : «Union fait la force» et pour paraphraser l’autre du pays de l’oncle Sam : c’est dans les moments difficiles que l’on reconnaît ses amis. Le pays étant encore sous la coupe des groupes armés, il fallait multiplier le nombre d’amis. Mais hélas ! L’opposition démocratique centrafricaine n’a pas compris et continue à critiquer sans preuve, la politique du régime en place.
C’est dans cette optique que cette opposition veut remuer ciel et terre pour écourter le mandat du président Touadéra. Toutes ces agitations n’ont pas empêché le président Touadéra à réaliser son projet de société comme promu pendant la compagne. Une manière pure et simple de reconnaître la valeur de l’adage selon lequel : «le chien aboie la caravane passe» surtout lorsqu’on est déterminé dans le développement de son pays.
Les actions du président Touadéra prouvent à suffisance que la RCA est un pays de «Zo Kwe Zo» prôné par le président fondateur Barthélemy Boganda. Car, avec le système de la mondialisation aucun Etat au monde ne peut se soustraire, et pour se faire, il faut obligatoirement avoir des relations bilatérales et multilatérales avec d’autres pays frères. Ce qui revient à dire qu’il ne faut négliger personne, ni laisser personne de côté. Mais surtout avancer ensemble avec ceux qui ont la volonté de booster pour le développement. Ainsi, dans différentes conférences internationales, il faut tisser des relations avec d’autres présidents, d’autres ministres et partenaires pour l’émancipation de certains domaines. Pour preuve, la République fédérale de Russie a commencé à coopérer avec la République centrafricaine depuis plus de 60 ans.
Mais c’est sous le régime de Touadéra que les centrafricains ont commencé à profiter des fruits de cette coopération. Des FACA, des FSI ont été formées et équipées, des dons des matériels de guerre, des aides sociales sont en train de faire aux centrafricains. Il en est de même avec la République Populaire de Chine qui ne cesse de faire des dons considérables à la RCA, le récent en date est celui des moyens fournis pour lutter contre la maladie à Coronavirus. Et plus de cela, il y a la présence des sociétés chinoises qui interviennent dans le domaine de constructions et de réhabilitations des immeubles en Centrafrique, en plus du secteur minier et énergétique dont-elles sont aussi visibles.
En tendant la main à certains pays amis, il y a le brassage culturel. Chacun de son côté veut se démarquer et enfin de compte c’est le peuple centrafricain qui tire bénéfice. Car, il y aura beaucoup d’offres de travail, et beaucoup d’opportunités pour que les étudiants puissent sortir pour aller faire des spécialisations sous d’autres cieux avant de revenir pour le bonheur du peuple.
En outre, il s’avère aussi important de faire mention d’une bonne et parfaite collaboration qui bat son plein pour le moment entre le président Touadéra et ses pairs de la sous-région. Ce qui permettra à l’Etat Centrafricain de contrôler toutes ses frontières en cas d’incursion des groupes armés ou des mercenaires étrangers. Notons que c’est par manque de collaboration que les séléka ont réussi à s’organiser depuis le Nord-Ouest du pays pour enfin prendre tout le peuple centrafricain en otage. La sécurité du peuple centrafricain se rassure avec cette diplomatie agissante de tous les pays voisins de la RCA. En tout cas, le président Touadéra a compris c’est main dans la main que la RCA sortira définitivement de cette crise infernale.
Nul doute que la diplomatie du président Touadéra reste et demeure un véritable gage du développement durable de la nation centrafricaine. Si aujourd’hui les Etats-Unis occupent le premier rang mondial c’est à cause du brassage, et de divergence de son peuple devenu de partout dans le monde. En agissant de la sorte, le président Touadéra qui est sur le point de briguer son second mandat fera de la RCA, les «Etats-Unis d’Afrique», comme voulait le président fondateur Barthélémy Boganda.
@JLG,
