Centrafrique : La CPC croit secouer Bangui pour influencer la décision de la Cour Constitutionnelle ?

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Bangui, le 14 janv. 21

Au moment où le régime de Bangui multiplie des efforts pour le retour définitif de la paix et de la stabilité à l’intérieur du pays, les éléments de la Coalition des patriotes pour le Changement  (CPC) se sont infiltrés dans certains coins de la ville de Bangui. Ces hommes sans foi ni loi ont tenté de mener une attaque pour déstabiliser le régime et Bangui. Malheureusement, ils ont été mis en déroute par les FACA et les partenaires militaires. Tous ces plans machiavéliques ne visent qu’à perturber la confirmation de la victoire du président Touadéra le 19 janvier 2021 par la Cour Constitutionnelle.

A ce jour, nul doute de la mauvaise foi de la CPC qui, depuis toujours veut par tous les moyens perturber la quiétude du peuple centrafricain sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce faire, par le truchement de son leader le putschiste Bozizé, la CPC a clamé haut et fort d’utiliser tous les moyens possibles surtout les armes pour interdire la tenue des élections du 27 décembre 2020.Heureusement, le gouvernement centrafricain ne s’est pas laissé faire. C’est ainsi que ce dernier a pu gagner le pari sécuritaire qui avait favorisé la réussite du récent scrutin.

L’Autorité Nationale des Elections a finalement déclaré provisoirement vainqueur Faustin Archange Toudéra, président de la République centrafricaine à sa propre succession.  Cette déclaration de victoire provisoire du président Touadéra est très  mal appréciée par la Coalition des Patriotes pour le Changement et la COD-2020 qui a promis utiliser tous les moyens pour l’annulation de ce scrutin.

C’est ainsi que de l’autre côté, la COD-2020 ne cesse de crier au voleur pour qu’enfin neuf candidats introduisent des requêtes devant la Cour Constitutionnelle pour demander l’annulation pure et simple de ce scrutin qui, selon eux est entaché de nombreuses irrégularités et des fraudes massives. De l’autre côté, la Coalition armée de François Bozizé multiplie des attaques dans  l’arrière-pays pour prouver que l’insécurité est toujours à son comble et que le récent scrutin est une véritable farce électorale. L’unique et le seul objectif recherché par tous ces ennemis de la paix c’est la contestation voire l’annulation pure et simple de la victoire provisoire du président Touadéra.

La tentative d’attaque de Bangui dit long

Tout est prévisible, et rien n’est étonnant si aujourd’hui la ville de Bangui est secouée par ces vampires de la CPC qui ne vivent que du sang des Centrafricains. Ces criminels et mercenaires étrangers veulent purement et simplement renverser la tendance. Heureusement qu’ils ont été mis en déroute,  certains capturés, d’autres tués sur le champ de bataille.  Un véritable coup fatal pour ces va-t-en-guerre de la CPC qui se sont butés à des soldats robustes. Cette attaque a une cause bien fondée. Conformément aux normes constitutionnelles, la dernière décision revient à la Cour Constitutionnelle qui doit normalement se prononcer le 19 Janvier 2021 sur la confirmation ou non du résultat provisoire du scrutin publié par l’ANE, avec la victoire du président Touadéra.

Selon certaines informations, ces ennemis de la paix de CPC sont prêts à lancer une attaque généralisée sur toute l’étendue du territoire national, surtout dans la capitale Bangui, dès que la Cour Constitutionnelle confirmera la victoire du président Touadéra. Avec la tentative du mercredi 13 janvier, il est claire qu’ils ne peuvent rien faire face aux forces conventionnelles.

C’est dans cette optique que ces éléments de la CPC se sont massivement infiltrés dans la ville de Bangui pour attendre le moment opportun. A quelque chose malheur est bon. Avec cette tentative, les FACA sont désormais bin informées de là où se trouvent ces va-t-en-guerre.

En tout cas, la cour constitutionnelle est une institution judiciaire qui ne peut pas se laisser influencer même par les agissements des groupes armés. Mais sa décision est très importante. A ce jour, c’est la Cour Constitutionnelle seule qui détient l’avenir de la République Centrafricaine. Mais de tout cela, cette Cour est appelée à garder sa crédibilité pour dire le droit rien que le droit. La CPC et ses hors-la-loi doivent savoir que nul n’est au-dessus de la loi. Tous finiront par répondre de leurs actes devant la loi. Le régime en place aussi ne peut céder à des pareilles menaces qui visent à perturber la tranquillité du peuple centrafricain.

@Hervé BINAh, 

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