Centrafrique : La CEEAC, la CIRGL et le TCHAD dans un nouvel élan d’adouber Bozizé pour déstabiliser Bangui

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Bangui, le 09 novembre 21

Le gouvernement tchadien a confirmé ce samedi 06 Novembre 2021, la présence effective de l’ex-président centrafricain François Bozizé sur son sol. A la tête de la rébellion de la CPC, il avait échoué à prendre le pouvoir par les armes en janvier dernier. Dans sa fuite suite à la contre-offensive des forces armées centrafricaines et de leurs alliés russe et rwandais, il s’était réfugié discrètement tantôt dans le nord de la Centrafrique, tantôt au sud du Tchad. 

Selon un membre de son entourage se confiant à RFI, François Bozizé vivrait à Ndjamena la capitale tchadienne dans une villa entourée de quelques éléments de sa garde rapprochée. Il avait quitté le sud du Tchad pour la capitale depuis la fin du mois de juin et début juillet de cette année en attendant les avancées du processus de médiation initié par l’Angola et la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs.

Les autorités tchadiennes ont dit avoir informé celles de la Centrafrique car si l’ex-président est actuellement au Tchad, elle s’est faite à la demande de l’Angola, précise le gouvernement tchadien. Il en est autant pour d’autres chefs rebelles de la coalition armée CPC dont certains se trouvent tant au sein de la capitale que dans le sud du pays à Moundou plus précisément. Il s’agit notamment de Maxime Mokom, un des leaders anti-balaka, Al-Khatim à la tête du MPC ou encore le général Bobo des 3R.

Début Janvier 2021, La CPC coordonnée par François Bozizé avait tenté de renverser les autorités centrafricaines. Depuis lors, une procédure a été ouverte contre lui par le parquet de Bangui pour atteinte à la sûreté de l’État. Mais comment comprendre que la CEEAC et la CIRGL, deux institutions de la sous région continuent de protéger François Bozizé dont ses éléments de la CPC continuent de massacrer les populations civiles à l’intérieur du pays ? Pourquoi pas ces institutions demandent l’arrestation de Bozizé qui pourtant, est défendu par les leaders politiques de la COD20 qui admettent ces actes criminels contre le peuple centrafricain. Selon les dernières informations qui nous sont parvenues, les tchadiens et centrafricains, victimes de Bozizé préparent une grande manifestation dans les jours à venir dans les rues de Ndjamena pour exiger des autorités tchadiennes, le départ de Bozizé et consorts du territoire tchadien. Nous y reviendrons.

@Pierre Dalingombé

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