Centrafrique : Henri Marie DONDRA lance les travaux des Experts en vue du renforcement de lutte contre les blanchiments d’argents et le financement du terrorisme en zone Cemac

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Bangui, le 23 janvier 19

Le lundi 21 Janvier 2019, s’est tenu à l’Hôtel Ledger Plazza de Bangui, la cérémonie  de lancement des travaux du séminaire portant sur la vulgarisation du Règlement N°01/CEMAC/UMAC /CM relative à la prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme et de la prolifération en Afrique Centrale.

L’ouverture des travaux s’est déroulée sous la présidence M. Henri Marie DONDRA Ministre des Finances et du Budget de la République Centrafricaine. A ses côtés se trouvait son collègue M. Flavien MBATA  Ministre de la Justice et des droits de l’Homme, Gardes des Sceaux, M. Gervais MBATA Secrétaire permanent du Groupe d’Action  contre le Blanchissement d’argent en Afrique Centrale (GABAC) venu  pour la circonstance de provenance de Libreville (GABON) ; M. Sosthène DENGBE DIRCAB du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique et des nombreux responsables des Finances publiques, des Douanes, des services des Impôts,  des autorités de la justice du pays.

Deux discours ont marqué la cérémonie d’ouverture desdits travaux.

Le Secrétaire permanent du GABAC  M. Gervais MBATA  a salué la tenue des assises et n’a pas manqué de souligner la volonté et  la détermination des autorités centrafricaines à lutter efficacement contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Selon lui  » Ces actions ne sont plus à démontrer, vu le nombre et la pertinence des textes pris en ce domaine, aussi bien au niveau national que sur le plan régional entre autres la loi n°17.023 du 21 décembre 2017 relative au code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques ; la Loi n°18.002 régissant les communications électroniques sur la Cyber criminalité ainsi que les différentes circulaires relatives à l’obligation de vigilance des établissements d’assurances, de réassurance et intermédiaires en matières d’assurance, la vigilance des établissements financiers à l’égard de la clientèle, la circulaire  à l’égard des organismes à but non lucratif et celle de la bonne application effective du Règlement CEMAC« .

Il a en outre saisi l’opportunité pour lancer un appel à l’endroit des acteurs de la lutte contre ce fléau « Les autorités politiques, les magistrats, les membres du comité de coordination, les avocats, les notaires, les experts comptable, les cadres des établissements bancaire, les officiers et agents de police judiciaire. Cette formation vient à point nommé, car elle est l’occasion pour toutes ses entités de s’approprier de cet outil de travail qu’est le Règlement CEMAC qui définit le rôle des parties prenantes ».

Pour sa part, le Ministre des Finances Henri Marie DONDRA a précisé  que « la lutte  contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme présente un intérêt capital, car non seulement elle concourt à l’assainissement des mœurs financières et sociales, mais constitue également maillon incontestable de la bonne gouvernance. A l’instar des autres pays du monde, les Etats de la communauté Economique  et Monétaire  de l’Afrique Centrale ont vu la nécessité, sinon l’impératif de faire de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme l’une de leurs plus grandes priorités. C’est la raison pour laquelle les Ministres des Finances ont adopté le 11 avril 2016 le Règlement n°01/CEMAC/UMAC/CM  et je voudrais féliciter  le SG du GABAC qui fait travail remarquable au sein de notre sous-région d’Afrique centrale » a déclaré le membre du Gouvernement.

Il faudrait préciser qu’en raison de leur caractère transnational et des menaces graves qui en découlent pour le système économique et financier et les droits humains, les phénomènes de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme en vigueur  dans la plupart des Etats, les criminels sont enclins à déplacer ces activités dans les Etats où les dispositifs de lutte demeurent inadaptés ou insuffisants.

Notons que les travaux du présent séminaire vont se focaliser  principalement autour des mécanismes de prévention mais aussi de répression des contrevenants. Plusieurs communications sont à l’ordre du jour entre autres la coopération judiciaire internationale ; la mise en œuvre du Règlement CEMAC par les autorités judiciaires des Etats : cas de la Centrafrique et tant d’autres.

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