Bangui, le 29 nov. 21
Le sulfureux François Bozizé qui a passé la moitié de sa vie dans les aventures visant à déstabiliser son propre pays, se met encore dans une logique de la création d’une nouvelle rébellion depuis le Tchad voisin. Au total, combien de rébellions a-t-il a créé ? Si c’était des entreprises créées pour emploi de ses compatriotes, ce serait un plus pour la lutte contre le chômage dans le pays. Malheureusement, ce général d’opérette n’arrive même pas à créer des emplois durant ses dix ans passés au pouvoir si ce n’est pas pour envoyer ses parents dans l’armée de mouroir de son temps.
Suite à la proposition des pays du Grand-Lacs (CIRGL), le président Touadéra a déclaré le cessez-le-feu et c’est à ce moment que Bozizé et ses acolytes (Ali Darassa, Mahamat Alkatim, Bobo, Abakar Sabone et consorts) se sont retranchés à Ndjamena au Tchad pour bénéficier de la couverture du président du CMT Mahamat Deby.
Selon les dernières informations qui nous sont parvenues de notre correspondant basé à Moyenne-Sido, François Bozizé se dote allègrement à Sido d’une nouvelle base d’entrainement de ses mercenaires. Le jeudi dernier, Bozizé avec toutes ses intentions de déstabiliser la RCA à partir du Tchad, a traversé la frontière du côté de la RCA à Markounda pour recruter plusieurs rebelles.
Informé de sa disparition tragique dans la villa qui lui est offerte par les autorités tchadiennes, François Bozizé a été rappelé par ses mentors du Tchad, l’histoire de le conseiller à faire des mouvements pour ne pas être arrêté par les FACA et leurs alliés russes qui sont à sa trousse depuis belle lurette.
Entre temps, François Bozizé vu la fragilité de la CPC qui est en voie de décrépitude, propose de créer une nouvelle rébellion dénommée APTES, entendez Action Patriotique pour le Travail et l’Emergence Sociale. L’information sur la création de cette nouvelle rébellion a été confirmée par les proches de Bozizé qui le suivent bêtement dans cette aventure d’incertitude.
« Après la mise en place de la CPC, les choses ne marchent pas bien car les FACA, les russes et les forces spéciales du Rwanda ont anéanti nos capacités de nuisance. Nous nous confrontons à des énormes problèmes logistiques puisque tous les partenaires de la sous-région refusent de financier notre organisation sanguinaire. C’est pourquoi Bozizé propose la création d’une nouvelle rébellion », A confié au téléphone l’un des proches de Bozizé.
A en croire les autres dernières nouvelles en provenance du Tchad, Bozizé et ses disciples comptent tenir dans les jours qui suivent une assemblée générale dans le but de structurer leur organisation criminelle dont la chaine d’achat de leurs armes et de recrutement des mercenaires se situe entre les villes tchadiennes de Gorée, Moundou et Am-Timam.
@De notre correspondant Djimaï Abdoul
