Bangui, le 26 août 19
Les signataires (gouvernement et groupes armés) de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation (APPR) viennent de se séparer après une réunion d’évaluation dudit Accord, six mois après sa signature. La rencontre qui a été présidée par le premier ministre Firmin Ngrébada, en présence des partenaires internationaux qui sont les garants et facilitateurs, donne l’occasion de faire le point sur les avancées et les blocages.
Même si la presse n’est pas autorisée à prendre part à cette réunion, mais selon certaines informations qui nous sont glissées par l’un des participants, font état de ce que les débats ont été houleux et coercitifs sur les points concernant la violation constante de cet Accord par certains groupes armés, notamment le 3R, l’UPC et le MLCJ qui ne respectent pas leurs engagements.
Les facilitateurs et les garants de cet Accord ont à cet effet, félicité le gouvernement pour sa bonne volonté à traduire dans les faits ses engagements, aussitôt au lendemain de la signature dudit Accord.
Les représentants des groupes armés qui violent continuellement l’APPR, ont reconnu les faits qui leur sont reprochés et promettent de cesser définitivement les hostilités sur le terrain. A prendre au sérieux ! Non, les rebelles ne font jamais preuve du sérieux, ils méritent d’être comme tel.
Selon les sources confidentielles balancées à la Rédaction de lepotentielcentrafricain.com, les mesures draconiennes vont s’en suivre et les groupes armés qui s’entêtent se verront neutraliser soit traquer dans leur dernier retranchement pour être écroués.
Si la Minusca, l’un des garants de cet Accord promet de passer à la vitesse supérieure pour sa part pour inquiéter les groupes armés stupides, il faut que sa décision soit appliquée si violation il y’a. Même si la Minusca qui a toujours faut preuve de laxisme face aux rebelles, les forces de sécurité centrafricaines qui se redéployant progressivement sur le terrain, feront face à ces rebelles qui continuent de faire la pluie et le beau temps vers Koui, Bémal, Kabo, Ouandago, Markounda, Djoubissi, Kouango, Ngakobo, Mingala…les consignes sont donc déjà donnés et les rebelles ont intérêt à les exécuter.
@Hervé BINAH