Décidemment la France sert-elle de base-arrière à tous les entrepreneurs de la guerre ou les assassins de la pire espèce qui préparent des coups d’Etat à partir de son territoire dont l’objectif est d’éliminer certains dirigeants africains encore au pouvoir ? Si cette interrogation pourrait paraître farfelue mais il n’en demeure pas moins que dans les faits, elle a tout son sens. En témoigne le récent conclave tenu par certains opposants politiques notoirement connus comme des habitués de cette méthode d’accession au pouvoir digne d’un autre âge.
C’est un secret de polichinelle que la France s’est depuis, la nuit des temps, distinguée dans l’appui multiforme des putschistes qui réussissent à renverser certains régimes africains et plus particulièrement en Afrique centrale. Plusieurs exemples attestent ce dont nous parlons et mettent en lumière les jeux troubles de la France dans ces régions d’Afrique qualifiées de pré-carré de la France.
Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution de la République centrafricaine par le peuple souverain, une poignée des politiciens en mal de posture se sont permis de publier des communiqués pour créer des ennuis et infliger une énième souffrance au peuple centrafricain et afin d’endeuiller une fois de plus les familles centrafricaines. Alors que la nouvelle Constitution marquant l’entrée de la Centrafrique dans la 7ème République n’a pas été imposée, tout comme l’ancienne Constitution n’a pas été suspendue par un coup d’Etat, l’on voit ces politiciens rejetés pas le peuple souverain se réunir en France afin de mijoter un plan de déstabilisation de la République centrafricaine depuis cette ancienne puissance colonisatrice.
Le moins que l’on puisse dire est que ce plan machiavélique dont les metteur en scène sont ces politiques habitués dans les planifications des coups d’Etat en Centrafrique fait suite à un deal que certaines puissances, notamment la France et les Etats-Unis ont proposé au Président Touadéra lors du sommet des Nations-Unies à New-York.
Voyant la réticence de ce dernier, des projets funestes se préparent du côté de ces puissances qui ont planifié une déstabilisation programmée de la République centrafricaine, accusée d’être la porte d’entrée de l’influence russe en Afrique.
A en croire certaines informations, pour ces projets funestes, il faudrait d’abord créer le chaos en République centrafricaine, ainsi tous les autres pays qui veulent acquérir leur vraie indépendance, verrait le choix de la Russie comme un mauvais partenaire, selon ces esprits malsains du côté de ces grandes puissances. Méthode peu conventionnelle pour des grandes démocraties telles que la France et les USA.
Pour cela, le combat d’influence géostratégique sur fond de guerre en Ukraine pourrait donc se voir déporter dans certains pays africains dont la République centrafricaine. C’est ainsi que pour mettre de l’ordre dans ce plan, ces opposants politiques ont convenu de se réunir en France perçue comme très rodées en matière de politique internationale et des coups d’Etat en Afrique centrale où elle n’a cessé de faire la pluie et le beau temps.
Comme à leur habitude, les têtes de pont de ce complot ne sont autres que Karim Meckassoua, Martin Ziguélé et Nicolas Tiangaye très habitués dans ces genres d’opération homicide se sont retrouvés pour peaufiner la rencontre qui a marqué le début de l’étape de la déstabilisation de la République centrafricaine.
Ce n’est d’ailleurs pas étonnant pour ces personnalités citées ci-haut et qui sont connues comme telles. C’est le cas de Meckassoua qui, peu après sa destitution du perchoir de l’Assemblée nationale, a juré par ses grands dieux de tout faire pour culbuter le président Touadéra qu’il accuse d’être l’auteur de ses déboires. Pour tous les Centrafricains, Meckassoua n’est pas un enfant de cœur, lui qui a été le cerveau de la rébellion de François Bozizé contre feu président Patassé, qui a mobilisé les grands hommes politiques de l’époque pour soutenir le calamiteux général Bozizé afin de venir prendre le pouvoir par la force.
Un spécialiste des coups d’Etat qui a roulé sa bosse dans plusieurs rébellions dans la sous-région d’Afrique pour le compte de ses mafieux amis qui n’est pas à son premier coup. Très introduit dans les milieux des grands mafieux du monde et des marchands de drogue et des armes pour le compte de certaines puissances, Meckassoua a décidé de mettre tout en œuvre avec tous les moyens possibles afin de bénéficier des soutiens de la France, des Etats-Unis et de certains pays voisins de la RCA pour réussir le coup de force contre le régime de Bangui. C’est comme il l’avait fait en appuyant la Séléka après être tombé en disgrâce auprès de son ami Bozizé.
C’est pareillement le cas de Martin Ziguélé et Nicolas Tiangaye, deux valets de la France qui ont largement contribué à l’avènement de la Séléka au pouvoir. Qui ne se souvient pas que suite à l’accord entre la Seleka et son aile politique composée de certains opposants tels que Tiangaye, Mboli-Goumba (qui l’a confirmé dans son livre), Martin Ziguélé, Henri Pouzère et autres, c’est lui Martin Ziguélé qui a été désigné pour prendre le pouvoir après la transition dirigée par le chef de la Séléka, Michel Djotodjia ?
Heureusement qu’il y avait eu des dignes patriotes Centrafricains qui ont eu la présence d’esprit pour déjouer le plan machiavélique de la France tendant à remettre le pouvoir à ce traitre de Patassé qu’est Ziguéle à la suite des élections calamiteuses ? Plongé toujours dans leurs rêves les plus coloriés, Ziguélé et son compaire Nicolas Tiangaye veulent une fois de plus faire couler le sang des Centrafricains pour accéder au pouvoir de l’Etat.
Voyant que Dologuélé a plus de popularité par rapport à eux, ils l’ont embarqué dans cette aventure en misant sur son ignorance afin de ternir son image aux yeux des Centrafricains. D’après des informations fuitées, le plan A de ces ennemis du peuple centrafricain consiste à mener des attaques armées grâce aux moyens mis à la disposition des rebelles par Meckassoua contre le régime de Bangui. Car, il faut donc noter que grâce ses contacts avec le petit frère du président Salva Kir du Soudan, Meckassoua a eu un arsenal de guerre qu’il a mis à la disposition des rebelles de la CPC.
Selon ces mêmes informations si le plan A venait à être avorté, ces opposants projettent de déstabiliser l’actuellement président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji et mettre Martin Ziguélé au perchoir de l’Assemblée. Ainsi de par sa position il pourrait bien manœuvrer pour déstabiliser le président de la République à travers sa traduction devant la Haute cour de justice. Et tout cela avec la bénédiction de la France qui est pleinement impliquée dans ce plan funeste.
La question que tous les Centrafricains se posent est celle de savoir comment la France qui se dit pays des droits de l’homme et de la démocratie peut-elle accepter de servir de base-arrière à ces fauteurs de troubles ? Cela ne remet pas en cause ses principes démocratiques dont elle n’a cessé de scander ?
Au demeurant, il est donc temps que les Centrafricains tirent les leçons des errements du passé pour refonder la République centrafricaine. Qu’ils comprennent que ces opposants qui feignent de parler en leur nom sont leurs véritables bourreaux qui cherchent les moyens en France afin de venir plonger une fois de plus le pays dans le chaos et endeuiller des familles. L’histoire doit retenir leurs noms !
