Alfred Taïnga Poloko table sur l’appui des institutions républicaines aux actions gouvernementales et traduit dans les faits les acquis du dialogue en cours

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Bangui, le 22 mars 22

La Session ordinaire du Conseil Economique et Social (CES) de l’année en cours vient de clore ses travaux. Comme à l’accoutumé, ces moments de réflexion sur les actions socioéconomiques de la République Centrafricaine ont permis aux Conseillers de se pencher sur les missions menées par cette Institution et d’orienter quelques pistes qui pourraient aider le gouvernement à faire face à sa mission au profit du peuple et de toute la nation.

L’on se rappelle que dans son discours d’ouverture de ladite Session ordinaire, le président Alfred Taïnga Poloko avait annoncé que cette occasion est la dernière de leur mandature qui s’étend de 2017 à 2022. C’est à cette occasion qu’il a félicité ses collègues conseillers qui ont fait preuve d’assiduité en participant régulièrement à toutes les Sessions qui ont été soldées par des propositions concrètes faites à l’endroit du gouvernement.

Traitant du fonctionnement de ladite institution républicaine, le président Poloko n’a pas manqué de féliciter à sa juste valeur les grandes ambitions et  orientions du Professeur Faustin Archange TOUADERA Président de la République, Chef de l’Etat, en matière de développement économique et social de la RCA.

Comme a-t-il rappelé à l’ouverture des travaux de cette session,  des cent trois(103) conférences thématiques organisées à l’initiative du Bureau du CES, sont assorties trois cents vingt (320) recommandations à caractère économique, social, culturel et environnemental qui furent toutes  transmises au Gouvernement pour exploitation.    Ces productions, ajoutées aux autres activités réalisées au cours de ces cinq(5) années ont  valu les félicitations et encouragements de tous les Centrafricains et  surtout des  autorités du pays.

« La promesse républicaine   d’un Conseil Economique et Social  dynamique, doté d’une âme et d’une vision, renforcé dans ses prérogatives et  capacités d’action est en voie d’être atteinte. C’est pourquoi je nous invite à maintenir le Cap, afin de tenir notre ambition institutionnelle d’inventer le futur, mais plus prosaïquement de préparer notre pays aux défis du futur », A indiqué le président Poloko dans son discours tout en indiquant que : « le monde Change, le monde bouge, avec ou sans nous, parfois même contre nous. Les évidences de la veille ou de l’avant-veille, ne sont que très rarement celles du lendemain.

« Quel  modèle économique  nous permettra enfin de garantir à notre pays  un cadre macro-économique stable et durable ainsi que des  leviers de financement pertinents, nécessaires à la réalisation de nos ambitions de développement, à court moyen et long terme ? », Se questionne Alfred Poloko dans son discours de clôture en lançant la réflexion pour sa part que pourquoi l’horizon de la paix recul-t-il souvent en Centrafrique, depuis bientôt 20 ans alors que la paix est et demeure le premier et indispensable facteur du développement économique et social d’un pays.

« Quel type d’Etat et de démocratie devrions nous construire pour atténuer  nos rivalités supposées politiques, mais en réalité provoquées, trop souvent, par nos  frustrations, blessures ou meurtrissures du passé ? Comment comprendre que nos rivalités même politiques  ne procèdent d’aucune contradiction idéologique ou doctrinale ? », A décrié le numéro un du Conseil Economique et Social.

Comme  beaucoup  de Centrafricains   il lui est permis d’espérer que l’heure du compromis républicain en faveur de la paix, de l’ordre et de la stabilité, condition sine qua non  du développement équilibré et harmonieux de la RCA est arrivée avec le Dialogue Républicain en cours.

C’est pourquoi, il a exhorté tous les Centrafricains, à soutenir résolument cette opportunité de dialogue offerte  par le Président Touadéra afin de bâtir un pays stable et développé après plusieurs années des crises militaro-politiques. Comme le rappelait opportunément un poète Edward Young : « La paix et la dignité naissent à l’instant où  l’ambition et l’arrogance meurent ».

Poloko de préciser que ces quelques interrogations et initiatives prospectives, relèvent de la mission de l’institution qu’il dirige afin de permettre l’étude et l’analyses  profonde en vue de produire et de continuer à produire à l’attention du Gouvernement et de l’Assemblée Nationale.

Dans la conclusion de son discours de circonstance,  le président Poloko d’exhorter ses  collègues, à l’audace et au patriotisme sans lesquels rien de grand ne pourra se faire en RCA. Dont il n’est pas superflu de rappeler, qu’il n’est pas une page blanche. C’est sur ce mot que le président Poloko a conclu son discours tout en exhortant ses collègues conseillers à réserver du fond de leur cœur, le mot MERCI de sa part.

@Bienvenu ANDALLA

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