Centrafrique : Des ex antibalaka pris les mains dans le sac au PK12 lors d’une réunion subterfuge

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Bangui, le 03 avril 20

La sortie Nord de Bangui a été en ébullition au début d’après-midi de ce 03 avril 2020. Les commerçantes de viande boucanée, les vendeurs de cabris, et autres voyageurs qui se pointaient pour attendre le départ de véhicules, ont pris leurs jambes au cou, du genre sauve qui peut ! Et pour cause ?

Selon les informations dignes de foi, les ex comzones-antibalaka en bon nombre, tenaient derrière le hangar des vendeuses de viandes boucanées. Au moment où ces ex comzones tenaient cette réunion lugubre, l’information a été déjà ventilée aux autorités et les forces de défense et de sécurité, n’ont pas tardé à atterrir sur les lieux.

Les forces de défense ont commencé à traquer ces fossoyeurs qui fuyaient dans tous les sens. Le spectacle est du genre d’un film hollywoodien où les trafiquants de drogue sont traqués par les policiers. Bon nombre de ces comzones-antibalaka ont été capturés par les forces de défense et de sécurité, et ceux qui ont parvenu à s’échapper se croyaient trouver un lieu de refuge dans un coin, dans le parage du quartier Sassara.

Les forces de défense et de sécurité se sont lancées dans la poursuite de ces comzones-antibalaka. Du coup, le périmètre du lieu a été bouclé en vue de mettre la main sur ces derniers.

Voilà que ladite opération a gonflé la peur au ventre à ceux qui assistaient à cette scène. Les coups de fil commencent à retentir dans toute la ville de Bangui, faisant croire que l’opération vise à mettre la main sur l’ancien président François Bozizé, alors qu’il en est de rien. Aux dernières nouvelles, il semblerait que c’est la suite de la réunion subterfuge tenue par les antibalaka au domicile du ministre Dieudonné Ndomaté, qui poursuit son cours pour quel intérêt, on ne sait.

A en croire une information de source judiciaire, les enquêtes nécessaires sont déjà ouvertes contre ces ex comzones-antibalaka, et leurs complices, afin que la justice dit son dernier mot sur leurs conduites qui porteraient atteinte à la sûreté de l’Etat.

@Jacques KOSSINGOU,

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