Bangui, le 21 mars 2018
Alors que Bangui souffle une apparente tranquillité, des zones sensibles de l’arrière-pays où pullulent les groupes armés se meurent à petit feu. Aux dernières nouvelles un curieux et sournois bienfaiteur en l’occurrence la France, qui ravitaillent en armes de guerre et matériels militaires les groupes armés des Chefs de guerre Nourredine, Adam Ali Daras et Alkatime.
De sources concordantes et dignes de foi, un avion soupçonné d’appartenir à la France qui se dit pourtant frère et chante sur tous les toits qu’il reste et demeure toujours fidèle aux côtés de la République centrafricaine pour une sortie durable de la crise qui la secoue, serait entrain de ravitailler les rebelles de du Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) de Nourredine Adam et ceux de l’Union Patriotique de Centrafrique (UPC) d’Ali Daras ainsi que le Mouvement Patriotique pour la Centrafrique (MPC) du général autoproclamé Alkatime en leur larguant des armes et munitions dans les localités de Bria, Ndélé, Kaga-Bandoro, Bangassou…
Selon les mêmes sources, cette opération vise à renforcer les capacités de nuisance de ces groupes armés farouchement opposés au processus du retour à la paix et le Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et rapatriement (DDRR) pour contrecarrer les actions du président Touadéra et son gouvernement.
En effet, le Centrafricain lambda, sait et comprend déjà l’arrivée des soldats russes sur le sol centrafricain est un levier de vitesse à la France et ses sbires pour tout mettre en œuvre en vue de nuire à toute sortie de crise par la mise hors d’état de nuire les énergumènes qui s’agitent dans le pays avec la bénédiction de la France.
Pour ce qui concerne particulièrement les Chefs de guerre et grands criminels Nourredine Adam et Ali Ndarass, tous des sujets étrangers qui font leur loi depuis plusieurs années sur une bonne partie du territoire national, leur plan est connu de tous, c’est celui d’une la partition du pays qui n’aura jamais lieu à moins de faire comme le président Syrien qui tue son peuple en les asphyxiant à la gaz neurotoxique qui détruit en masse en un temps record, si non, le peuple est déjà en éveil pour contre-attaquer qui que ce soit d’où qu’il vienne même sans une armée capable de tenir une riposte. Trop c’est trop, vaut mieux mourir tous et laisser le pays à la France et le Tchad que de se faire enculer par des va-nu-pieds sans scrupule.
Le Gouvernement et la Minusca qui ont la charge de sécuriser le peuple centrafricain ont intérêt à vite agir au risque de voir le peuple et tout le peuple aller se saborder à cause du pays qui intéresse tant Idris Deby et la France.
Jacques Kossingou,